Aujourd’hui est un jour pas comme les autres. En effet, nous sommes le 8 mars, journée baptisée journée internationale de la femme. En occident, on en parle, on souhaite aux femmes la bonne fête, mais en Algérie, le 8 mars est un jour chômé et payé pour les femmes. Là, n’est il pas un signe de respect, progrès, voire d’avance sur le reste du monde ? Quelle culture, en dehors de la notre, peux prétendre à un telle respect vis-à-vis de la femme, la femme mère, la femme sœur, la femme cousine etc. ?

Comment ne pas cultiver de tel respect à celle qui n’a pas hésité un instant à porter les armes à côte de son frère, l’homme algérien pour déchirer le voile du colonialisme, pour dissiper les nuages de l’injustice, repousser les ténèbres de la nuit d’occupation et a réussi être au rendez-vous avec l’histoire de l’indépendance de l’Algérie. A-t-on le droit d’oublier Djamila Bouhired, ou El Hourra et tant d’autres moudjahidats, sans oublier, bien entendu toutes celles qui, tout en restant chez elles, avaient participé d’une manière ou d’une autre à la libération de notre cher pays.

L’Algérie indépendante est reconnaissante à la femme algérienne. Elle veille quant à sa dignité et sa liberté. La réforme du   code de la famille en témoigne. Le nombre de femmes au sein de nos universités est exponentiel. Aujourd’hui, la femme algérienne n’est plus cloitrée, comme jadis, chez elle, ni dans les champs de l’agriculture. L’Algérie libre et indépendante lui permet d’accéder aux postes stratégiques au même titre que l’homme. N’est elle pas aujourd’hui au commande de la politique, Ministre, diplomate, n’est elle pas juriste, militaire, policière, médecin, pilote, bref, il n’y a aucun secteur qui soit interdit à la femme.

Ainsi, en ce jour, je profite pour dire à toutes les femmes algériennes, bonne, très bonne fête.

Vivre l’Algérie

Abdelkader Bachir
8 mars 2014

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