Mon nom est résistance,
Mon pays en danger,
Je m’y suis dressé comme une muraille devant l’ennemi,
On m’a chassé, insulté, et divisé ma famille,
Mais je suis resté debout comme un roseau que ni les vents ni les eaux ne font plier,
On me nomme résistance, parfois révolution, mais j’ai un autre nom !

Loin de ma terre, celle de mon père et celle de ma mère,
J’ai vu mes enfants grandir et mon pays se meurtrir,
Loin de m’accoutumer aux bonheurs de la vie,
J’ai retroussé mes manches et décidé de lutter, de lutter, pour que vive l’Algérie,
Oui ! Lutter, c’est comme ça qu’on me nomme parfois aussi,
Et pourtant, mes parents m’ont bel et bien donné un nom !
Mais tout le monde me nomme résistance !

J’ai unifié les miens, j’ai dit non à la tyrannie, à l’injustice,
J’ai fait trembler de peur un régime qui n’a que violence pour nom, et mort pour religion,
On me nomme résistance, et pourtant, ma mère m’a donné un nom !

On me persécute, on me traite d’assassin, on m’emprisonne,
Mais mon nom est résistance, celui que le destin m’a donné,
Pourtant mon père m’a donné un nom !

Dans ces moments de solitude, je récapitule, je médite et je rêve,
Le rêve que j’ai toujours souhaité vivre,
Voir l’Algérie un jour libre et fière, digne de son histoire et de ses martyres,
Mais dans cette cellule, je résiste, et je résiste,
Et pourtant ma mère et mon père m’ont donné un nom,
C’est Mourad

Auteur inconnu
18 janvier 2011

3 commentaires

  1. Abdelkader Boutaleb on

    Mourad m’a dit en songe…
    [b]Mourad m’a dit en songe

    Ecoutes donc toi l’éloignant
    Mon nom est persistance
    Mon pays ne m’est pas inconnu
    Mon cœur à lui s’en est couru
    Insouciant bien qu’au détriment
    L’intention, la leur n’est qu’un leurre
    Car Celui à qui corps et âme je me suis consacré
    Ne peut permettre que l’injustice sournoise triomphe
    Les geôles de l’ancien incorrigible colon ne me sont pas inconnues
    Mes frères d’hier, passés ou présents me les ont contés
    Les recoins les plus lugubres et vexants me laissent indifférent
    Je pense à la détresse de ceux qui se veulent maitres
    Alors que leur servitude n’est plus à prouver
    Mes pensées aussi aux miens s’en sont allées
    Mais je sais que sur eux je ne peux que compter
    La terre qui m’a vu naitre ne peut se tromper
    Cette terre là, à laquelle j’aspire non pour mon moi
    Mais pour ces fiers héritiers dont je sens l’immanence
    Ceux qui ont cru pouvoir nous priver de cette partie de notre chair
    Ceux-là, se doivent l’histoire revisitée
    Les bêtises accumulées par des adversaires hagards me font sourire
    Je les plains plutôt que je ne me plains
    Rassure donc ceux dont je ne doute point
    Les martyrs algériens ne sont pas morts pour rien
    Rassure nos amis quant à la fertilité de l’Algérie
    Le doute trouble l’âme faible
    Je suis heureux où que je sois et là ou je suis
    Ne suis-je pas Mourad ?

    un éloignant parmi d’autres

  2. RE: Mon nom est résistance
    Un poète qui chiale ça ne présage rien de positif, je préfère les bardes dont les vers riment avec le combat d’homme à homme. le Coran ne dit-il pas « Et ripostez-leur par ce que vous pouvez comme puissance »? Arrêtez par la grâce de Dieu de vous prendre des femmes violées suppliciées, basta!

    • Basta ! Arrêtez votre taantir déplacé !
      Ya Si Alferd, tout en respectant votre point de vue et vos préférences en genres poétiques, je trouve qu’insulter d’autres qui s’expriment à leur façon pour dénoncer une injustice et aussi injuste… Ce texte qui figure sur facebook avec plein d’erreurs et qui a dû être corrigé par les gars de ce site est vraisemblablement l’oeuvre d’un jeune compatriote qui se sent mal d’apprendre ce qui s’est passé à notre frère Mourad à Paris. Alors respectons-le un peu. Si vous pensez être en mesure de faire autre chose pour venir en aide au détenu alors ne perdez pas de temps. Vous citez un verset qui dit : « Et PREPAREZ-leur ce dont vous êtes capables comme puissance », alors si vous disposez d’une puissance politique, diplomatique, économique et militaire pour leur faire face, alors rien ne vous en empêche… En attendant, laissez les gens s’exprimer comme ils le veulent, et comme ils le peuvent…

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