Les soussignés, soucieux des conséquences néfastes sur les relations entre les peuples algérien et suisse, que pourrait susciter  l’interpellation de Monsieur Khaled NEZZAR par la procureure fédérale de la Confédération Helvétique,

– Estiment qu’au-delà de la personne du général NEZZAR, ministre de la Défense Nationale et co-président de la république au sein du Haut Comité d’Etat, c’est le peuple algérien qui se trouve atteint dans sa dignité.

– Rappellent que depuis le début de l’année 1991 les atteintes aux personnes et aux biens, les menaces sur l’ordre républicain perpétrées par les dirigeants, militants et adhérents du FIS, l’appel à la grève insurrectionnelle et à la désobéissance civile,   l’appel à la guerre sainte   par des prêches virulents, avaient pour finalité l’instauration d’un Etat théocratique.

– Constatent que suite à ces appels, les membres du FIS ont perpétré des massacres collectifs et des assassinats par dizaines de milliers, s’attaquant sans distinction aux populations civiles, aux fonctionnaires de l’Etat, aux journalistes et membres des médias audiovisuels, aux services de sécurité et aux membres de l’armée.

– Rappellent, en tant que de besoin, à ceux qui l’ignorent et à ceux qui 20 ans après, n’en auraient plus le souvenir, que le FIS a été, successivement, le géniteur de l’AIS Armée Islamique du Salut), du GIA Groupes Islamistes Armés) et du GSPC (Groupes Salafistes pour la Prédication et le Combat) qui se sont en définitive fondus dans l’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique) qui perpétue ses crimes aussi bien dans les pays du Sahel qu’en Algérie.

– Considèrent qu’à la demande de la société civile, tout particulièrement du Comité National pour la Sauvegarde de l’Algérie (CNSA), et suite à la réquisition des autorités légales, l’Armée Nationale Populaire est intervenue à partir de 1991 pour soutenir la légitime défense de la République menacée et de la Démocratie déclarée impie par l’intégrisme.

– Sont persuadés que l’action des patriotes soutenus par l’ANP a évité à l’Algérie le sort tragique de l’Afghanistan. – Déplorent que Madame la Procureure fédérale ait, a priori, donné suite à la requête de deux anciens responsables du FIS demeurant en Suisse qui, par le biais d’une « plainte pour tortures », entendent en réalité, présenter leur organisation aujourd’hui dissoute par la justice algérienne, comme victime du gouvernement et de son armée.

– Constatent que ces plaintes, comme celles classées sans suite par le procureur près le tribunal de Paris, ont pour finalité de masquer aux yeux de l’opinion internationale les crimes de l’intégrisme islamiste dont le monde n’a réellement pris conscience qu’après le 11 septembre 2001 et ainsi se replacer sur l’échiquier politique à la faveur d’un islamisme « modéré » dont le « printemps arabe » aurait suscité l’éclosion.

– Estiment dérisoire d’attribuer un acte de torture à un ministre de la Défense alors qu’il est évident qu’en période de troubles si dépassements, violences ou même tortures il y a, ces actions aussi inadmissibles et condamnables qu’elles soient sont inhérentes à des situations extrêmes parfois vécues sur le terrain à l’insu de la hiérarchie, Mr NEZZAR ayant publiquement déclaré avoir sanctionné tous les dépassements portés à sa connaissance et en particulier les faits de torture qu’il a qualifiés comme « une salissure qu’il faudra s’employer à effacer ».

– Déclarent formellement qu’ils n’entendent pas, par la présente pétition se substituer au Général NEZZAR qui sur l’honneur s’est engagé à se représenter en Suisse pour assurer sa défense, mais se sentent atteints dans leur dignité de citoyens algériens par l’intervention d’un Etat étranger dans les affaires intérieures de leur pays lorsque sont posées des questions telles que :

[*]De quelle manière avez-vous participé au coup d’Etat du 11 janvier 1992 ? » Ce qui laisse préjuger que l’on a déjà conclu à la réalité d’un coup d’Etat dans l’ignorance de l’article 84 de la Constitution du 23 février 1989 et des conditions de son application.[/*]
[*]Pouvez-vous m’expliquer quel type de décision a pu prendre le  Haut Comité d’Etat ?[/*]
[*]Comment les décisions du HCE étaient-elles mises en œuvre  jusqu’aux instances politiques du bas de l’échelle ?[/*]
[*]Comment les décisions de l’Etat-major étaient-elles mises en œuvre? [/*]

– Considèrent de tels propos et agissements comme attentatoires à la souveraineté algérienne et au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat, principe indispensable à la paix, au respect mutuel et aux bonnes relations entre les membres de la communauté internationale.

– Déclarent que les Algériens, qui ont tant souffert de la barbarie terroriste durant plus d’une  décennie dans l’indifférence du monde « civilisé », sont consternés par l’approche superficielle de leur malheur, par des personnes, institutions ou Etats, ignorants des réalités du pays et prétendant s’arroger le monopole  de la défense des droits humanitaires.

– Conscients de la nécessité de préserver les relations liant les deux peuples depuis la précieuse intervention suisse aux préliminaires des Accords d’Evian, les soussignés en appellent aux responsables de l’Etat Algérien pour prendre toutes mesures dictées par les circonstances et prier le gouvernement de la Confédération Helvétique d’agir dans les délais opportuns, pour mettre un terme à une procédure que ne justifient ni la réalité des faits invoqués, ni les principes du droit international.

Alger, le 15 décembre 2011

Signataires :

1-Leila Aslaoui. (Ancien magistrat, ancien ministre, ancien sénateur, écrivain)

2-Anissa Benamer. (Psychologue clinicienne, ancien ministre, ancien sénateur)

3-Ali Haroun. (Ancien membre du conseil national de la révolution Algérienne, Docteur en droit, avocat agréé à la cour suprême et au conseil d’état, ancien ministre des droits de l’homme)

4-Mohammed Bedjaoui. (Ancien président du conseil constitutionnel Algérien, Ancien ministre des affaires étrangères, Ancien président de la cour internationale de justice de la Haye)

5-Mohamed Djeghaba. (Ancien ministre)

6-Ali Ammar. (Ancien ministre)

7-Rachid Boudjedra. (Écrivain)

8-Mohamed Maarfia. (Journaliste et écrivain)

9-Cmdt Azzedine. (Ancien membre du conseil national de la révolution Algérienne, sénateur, auteur)

10-Lyes Boukraa. (Sociologue chercheur et écrivain)

11-Foued Boughanem. (Directeur du Quotidien national « Le Soir d’Algérie»)

12- Abdelwaheb Djakoun. (Directeur du Quotidien national « La Nouvelle République »)

13-Bachir MEDJAHED. (Ancien cadre supérieur de l’état, analyste à l’INESG, éditorialiste)

14-Ahmed FATANI. (Directeur du Quotidien national « L’Expression»)

15- Miloud BRAHIMI. (Avocat, membre fondateur et ancien président de la ligue Algérienne des droits de l’homme)

16- Ahmed ABBECHE. (Ancien Bâtonnier de l’ordre national des avocats)

17- Mohamed Arezki BOUMENDIL. (Journaliste, ancien député)

18-Yacoub Lakhdhar (cadre politique, ancien PDG d’entreprise)

19- Madjid TOUALBIA (journaliste, patron de presse en France)

20- Arezki CHALLAL (Opérateur économique, membre du Bureau exécutif du Conseil supérieur du patronat)

21-Mahmoud Riadh ALLAL (cadre politique, diplômé de l’ENA, ancien représentant diplomatique)

22-Mohamed El Morro (Opérateur économique, président du club sportif oranais de l’ASMO)

23-Sid Ahmed Sahla (journaliste, rédacteur en chef de « La voix de l’Oranie »)

24- Mohand CHALLALI (universitaire, chercheur)

25- Dr Farid BENHAMDINE (Pharmacien, Président société Algérienne de Pharmacie,  Algérie)

26- Kamel SANHADJI (Professeur des Universités, Directeur de Recherches, Lyon France).

27- Dr Mohammed NIBOUCHE (Pharmacien, Head of public and regulatory affairs department)

28- Said Allik. (Président du CSA USMA, ancien président de l’USMA, ancien membre du conseil de la ligue national de football)

29-Amara BENYOUNES (SG de l’UDR, ancien ministre, ancien député)

30- Lounis AMMAR (syndicaliste, ancien résistant et membre de la Fédération de France)

31- Mohamed LEMKAMI (Ancien vice président de l’APN, ancien Ambassadeur)

32- Mustapha BERRAF (Ancien président du comité olympique Algérien)

33- Ali BELABID (Architecte, enseignant universitaire)

34- Omar RAMDANE (Industriel, Ancien résistant de l’Armée de Libération Nationale)

35- Zohra DRIF-BITAT (Sénatrice et membre du Tiers présidentiel)

36- BOUTAMINE Abderrahmane (Avocat)

37- NASRI Azzouz ancien Président de la Cour Suprême

Source : algerie-express.com

Liste actualisée au 31 décembre 2011 :

Liste des signataires

1. ABBECHE Ahmed (ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats).
2. ABDEDAIM Abdedaïm (directeur d’établissement scolaire).
3. ABELKRIM Farouk (expert-comptable).
4. ABDERRAHMANE Seddik (bâtonnier de Béjaïa).
5. ADJAL Hamid (avocat).
6. ADJAL Saïla (professeur de langues).
7. ADJAL Ahmed (bâtonnier de l’Ordre des avocats de la région de Boumerdès).
8. ALI-AMMAR Mohamed (ancien résistant, ancien ministre).
9. ALIA Djamel-Eddine (avocat).
10. ALLIK Said (président du CSA USMA, ancien président de l’USMA, ancien membre du conseil de la Ligue nationale de football).
11. ALLOUCHE Driss (professeur de droit, avocat).
12. AMARNI Kamel (journaliste).
13. AMMAR Lounis (ancien dirigeant syndicaliste, ancien résistant et membre de la Fédération de France du FLN).
14. AMRANI Hafnaoui (médecin, ancien député).
15. AIT MEHDI Tarik (directeur d’entreprise).
16. AIT OUFELLA Ramdane (journaliste).
17. AGHAMIR Mohamed (avocat).
18. ASLAOUI Leila (ancien magistrat, ancien ministre, ancienne sénatrice).
19. BACHIR-BOUIAJRA Noureddine (professeur en chirurgie, chef de service du CHU Oran).
20. BACHIR-BOUIAJRA Mohamed (docteur d’Etat, chercheur, ancien député).
21. BENAIDA Saïd (professeur en médecine).
22. BENBADIS Fawzia (professeur de Droit, sénatrice).
23. BENCHICOU Abdelkrim ( Le Soir d’Algérie).
24. BENDJAZIA Chafika (juriste).
25. BENAMER Anissa (psychologue clinicienne, ancienne ministre, ancienne sénatrice).
26. BEDJAOUI Mohammed (ancien ministre de la Justice, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien président du Conseil constitutionnel algérien, ancien président de la Cour internationale de justice de la Haye).
27. BENHABYLES Saïda (ancienne ministre, ancienne sénatrice, fondatrice de la Fédération internationale des associations
des victimes du terrorisme, prix des Nations unies pour la société civile 2001).
28. BENHAMDINE Farid (pharmacien, président de la société algérienne de pharmacie).
29. BENYOUNES Amara (ancien ministre, ancien député).
30. BENYOUNES Idir (directeur de la publication du quotidien La Dépêche de Kabylie.
31. BENZIANE Ahmed Saïfi (professeur, enseignant à l’université).
32. BENTEBBA Mohamed (professeur, sénateur).
33. BENTOUMI Abdallah (administrateur principal, vice-président du Sénat).
34. BELGACEM Chabane (avocat, député).
35. BENKACIMI Mohamed (avocat, député).
36. BENHOCINE Kamel (directeur d’entreprise).
37. BENGUERAH Amor (avocat, ancien procureur général, ancien membre du Conseil constitutionnel).
38. BENSACI Rafik (conseiller au Conseil national économique et social, CNES).
39. BERRAF Mustapha (ancien président du Comité olympique algérien, député à l’APN).
40. BELABID Ali (architecte, enseignant universitaire).
41. BELHADJ Mostefa-Mourad (médecin, ancien sénateur).
42. BEN MANSOUR Ben Ali (ancien bâtonnier, membre de la Commission nationale de sauvegarde des droits de l’homme).
43. BOUABDALLAH Wahid (ancien PDG d’entreprise nationale, industriel).
44. BOUAKBA Saâd (journaliste).
45. BOUAMAMA Kacem Noureddine (cadre supérieur de la nation).
46. BOUGHANEM Fouad (directeur du Quotidien Le Soir d’Algérie).
47. BOUDJEDRA Rachid (écrivain).
48. BOUDINA Mustapha (ancien résistant, président de l’Association des résistants condamnés à mort, sénateur, membre du Parlement africain).
49. BOUGHARBAL Rachid (professeur en médecine, sénateur).
50. BOUKESSASSA Belkheir (ingénieur naval, ancien parlementaire).
51. BOUKRAA Lyes (sociologue chercheur, auteur).
52. BOUKHALFA Mohamed (sénateur, président de groupe parlementaire).
53. BOUHARA Abderrezak (ancien résistant, ancien ministre, sénateur).
54. BOULAHIA Brahim (ancien magistrat, ancien député, sénateur).
55. BOULENOUAR Amine (avocat).
56. BOUMENDIL Mohamed Arezki (journaliste, ancien député).
57. BOUMAHROUK Hafid (député).
58. BOUMEDIENNE Tayeb (avocat, député).
59. BOURAYOU Khaled (avocat).
60. BOURBIA Salah (ancien résistant).
61. BOURGOUD Najib (enseignant universitaire).
62. BOUTAMINE Abderrahmane (avocat).
63. BOUZIDI Abdelmadjid (professeur des universités, économiste).
64. BOUZIANE Mohamed (professeur de médecine dentaire, ancien recteur).
65. BRAHIMI Miloud (avocat, membre fondateur et ancien président de la Ligue algérienne des droits de l’homme).
66. CHABANE Hakim (PDG entreprise nationale).
67. CHALLAL Arezki (opérateur économique, membre du bureau exécutif du Conseil supérieur du patronat).
68. CHALLALI Mohand (universitaire, chercheur).
69. CHAID Abderrahmane (ancien résistant, sénateur).
70. CHACHOUA Louisa (professeur, chef de service hôpital d’ophtalmologie à Parnet, professeur d’ophtalmologie à la faculté de médecine, membre des Sociétés d’ophtalmologie algérienne, française et américaine, sénatrice).
71. CHAFAA Abbes (avocat, député).
72. CHENAF Rachid (directeur d’entreprise).
73. DERGHAL Abdelhafid (médecin maître-assistant en chirurgie).
74. DJEBBAR Ahmed (professeur émérite université des sciences et technologies de Lille, ancien ministre).
75. DJAKOUN Abdelwahab (directeur du quotidien La Nouvelle République).
76. DJAMAA Mohamed-Kamel (ancien PDG d’entreprise, retraité).
77. DJAMAA Abdelatif (médecin spécialiste).
78. DJEGHABA Mohamed (ancien résistant, ancien ministre).
79. DJELLOULI Noureddine (cadre supérieur de la nation, ancien président de l’Union nationale de la jeunesse algérienne).
80. DJEL Salah (professeur d’Université, député).
81. DJOUDI Noureddine (ancien ambassadeur).
82. DOUM Ahmed (ancien dirigeant du FLN en France 1954-1962, directeur de société).
83. DRIF-BITAT Zohra (ancienne résistante, ancienne députée de la 1re Assemblée constituante, vice-présidente du Sénat, membre du comité exécutif de l’Union interparlementaire).
84. EL-HADJ Laïb (ancien député, sénateur).
85. ETTAYEB Leïla (ancienne résistante, professeur de français, ancienne ministre, sénatrice).
86. FATANI Ahmed. (directeur du quotidien L’Expression).
87. FETTANI Nourredine (consultant).
88. GACEB Ahmed (ancien cadre supérieur de l’Etat, ancien président du conseil d’administration du Groupe KIPCO Algérie).
89. HALLAS Lyès (journaliste).
90. HAMADOUCHE Mehenna (directeur de la rédaction du quotidien La Nouvelle République, traducteur).
91. HAMADOUCHE Mohamed (cadre supérieur CNEP).
92. HAMIANI Réda (ancien ministre, président du Forum des chefs d’entreprises).
93. HAROUN Ali (ancien membre du Conseil national de la révolution algérienne, docteur en droit, ancien ministre des Droits de l’homme).
94. ISSAD Malek (directeur général de société).
95. IZAROUKEN Mohamed Arab (consultant indépendant).
96. KADEDIR Mansour (ancien magistrat).
97. KACEM Sihem (universitaire, cadre d’entreprise).
98. KARA Mostefa (professeur en médecine, chef de clinique cardiologie.
99. KASDALI Nourdine (ancien ministre).
100. KASRI Rafika (docteur en chimie, professeur à l’université, ancien recteur, sénatrice).
101. KORICHI Abdelkrim (docteur d’Etat en psychologie, professeur à l’université, sénateur).
102. KHADDA Najet (professeur des universités).
103. KHATRI Kaddour (administrateur, président de club sportif RCO).
104. KHELIL Mahi (député).
105. KHELLADI Khaled (ancien ambassadeur, ancien résistant).
106. KRIM Omar (vice-président de l’Union, bâtonnier de Mostaganem).
107. LAKHDAR Yacoub (ancien PDG d’entreprise).
108. LAZHARI Bouzid (professeur de droit, rapporteur du Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève).
109. LAKHDARI Azzi (avocat, député).
110. LAKHDARI Saïd (avocat, député).
111. LAKHDARI Mohamed-Lakhdar (ancien cadre syndical, ancien député).
112. LAOUFI Abdelatif (sociologue).
113. LAROUSSI Mohamed Sadek (ancien membre du Conseil constitutionnel).
114. LEMKAMI Zhor (ancienne résistante, bibliothécaire).
115. LEMKAMI Mohamed (ancien résistant, ancien vice-président de l’APN, ancien ambassadeur).
116. LOUZ Yacine (docteur en pharmacie).
117. LOUNIS OURIDA (avocate).
118. LOUNAOUCI Hamid (député et ancien ministre).
119. MAARFIA Mohamed (ancien résistant, journaliste).
120. MAKHOUKH Youcef (retraité).
121. MALEK Réda (négociateur des accords d’Evian, ancien ambassadeur, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien chef du gouvernement).
122. MALKI Abdelkader (dirigeant syndical, ancien député, sénateur).
123. MANKOUR Maâmar (député).
124. MEBARKI Mohamed (docteur d’Etat en physique, professeur d’université, ancien recteur).
125. MEBIROUK Mahfoud (avocat, député).
126. MECHATI Mohamed (ancien résistant, membre des 22, ancien ambassadeur).
127. MEDJAHED Bachir (ancien cadre supérieur de l’Etat, analyste à l’INESG).
128. MELIANI Abdelkader (médecin).
129. MENAD Bachir (président sortant de l’Union, actuel bâtonnier de Médéa).
130. MIRA Smaïl (député).
131. MOKHTARI Lazhar (sénateur, président de la commission juridique au Conseil de la nation).
132. NEDDAF Lakhdar (DG d’entreprise).
133. NEDJOUA Mabrouk (bâtonnier d’Annaba).
134. MOKRANI Abdallah (docteur d’Etat, université de Manchester).
135. NASRI Azzouz (ancien président de la Cour suprême).
136. NAZAR Chérif (avocat, député).
137. NIBOUCHE Mohammed (pharmacien, Head of public and regulatory affairs department).
138. OKBI Abdelghani (ancien enseignant, ancien ambassadeur, ancien ministre, sénateur).
139. OUALI Rachid (avocat).
140. OUALI Djafar (directeur général de société).
141. OUAMRANE Ramdane (dirigeant de société).
142. RACHEDI Ahmed (cinéaste et réalisateur).
143. RAMDANE Omar (ancien résistant, ancien président du Forum des chefs d’entreprises, industriel).
144. REGUIEG Tahar (bâtonnier de Tlemcen).
145. RIGHI Mustapha (psychologue, spécialiste des milieux industriels).
146. REBRAB Issad (industriel, président du groupe Cevital.
147. REKIK Salaheddine (avocat).
148. SAI Ahmed (bâtonnier de Sétif).
149. SAHLI Belkacem (professeur d’université).
150. SEDDIKI Ahmed (entrepreneur).
151. SENHADJI Kamel (professeur des universités, directeur de Recherches, Lyon-France).
152. SMAINE Abdelkader (cadre supérieur de la nation, ancien député).
153. SENOUCI Brahim (docteur d’Etat, enseignant à l’université de Cergy-Pontoise).
154. SENOUCI Bachir (Mouvement associatif de l’environnement).
155. SELINI Abdelmadjid (bâtonnier de l’Ordre des avocats d’Alger, ancien président de l’Union nationale des avocats).
156. SI-YOUCEF Hocine (bâtonnier de Tizi Ouzou).
157. SI-YOUCEF Mahmoud (ancien wali).
158. SI ALI Mohamed (avocat, député.)
159. SID Samir (reporter-photographe).
160. SIFI Abdelouahab (directeur d’institut).
161. TALBI Badaoui (entrepreneur).
162. TAYEB-BRAHIM Hacène (cadre d’entreprise, ancien sénateur).
163. TERBAG Nouredine (ancien parlementaire).
164. TOUALBIA Madjid (journaliste).
165. TIFOUR Ben Moussa (avocat, député).
166. TIAR Taha (ancien directeur de l’Ecole nationale d’administration, membre du Conseil constitutionnel, docteur en droit).
167. TIBAOUI Ahmed (membre du Forum des chefs d’entreprises).
168. YEKHLEF Youcef (ancien cadre supérieur de l’Etat).
169. YACHIR Naima (journaliste).
170. ZAATOUT Salah (médecin, maitre-assistant en chirurgie, directeur de clinique).
171. ZAHALI Abdelkader (ancien député, sénateur).
172. ZERARI Rabah «Cdt AZZEDINE» (ancien membre du Conseil national de la révolution algérienne, sénateur, auteur).
173. ZEHAR Mohamed (pharmacien).
174. ZEGHDAR M’hammed (professeur en médecine interne, chercheur, ancien sénateur).
175. ZIANE Benattou (professeur en médecine).
176. ZITOUNI Messaoud (professeur en médecine, ancien doyen de faculté).
177. ZOUAOUI Benhamadi (journaliste).

source: http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/12/29/article.php?sid=128001&cid=2

19 commentaires

    • RE: Agent d’assurance
      37 individus sur 35 millions d’algériens ce doit être vraiment démoralisant, non?

      Au « Référendum pour l’autodétermination de l’Algérie » vous étiez 16.534 à vouloir rester français… votre général était encore en service.

      Tant mieux pour notre pays, une race en voie de disparition.

      • Contre-Pétition
        [quote name= »Boualem »]37 individus sur 35 millions d’algériens ce doit être vraiment démoralisant, non?

        Au « Référendum pour l’autodétermination de l’Algérie » vous étiez 16.534 à vouloir rester français… votre général était encore en service.

        Tant mieux pour notre pays, une race en voie de disparition.[/quote]

        Très bonne réflexion, ils ne sont que 37 sur 35 millions, une idée me vient à l’esprit que je l’a soumet à l’Institut HOGGAR:
        Pourquoi ne pas faire une contre-pétition dans laquelle on donnera le droit aux algériens qui sont pour que la justice suit son cours?!!!
        Ca serait la meilleure réponse qu’on pourra leur donner.
        Bonne journée à tous

        • Abdelhafidh on

          Citoyen Algerien
          J’appuie l’idée de Justice . Je suis pour l’idée d’une contre-pétition

    • Lefdholi on

      RE: Agent d’assurance
      C’est « quoi » toi pour appuyer quoi que ce soit ? Apprends d’abord à maîtriser la langue de tes maîtres « j’appuie » prend un « e » à la fin ; et pas forcément à cause du genre auquel tu appartiens…

      • RE: RE: Agent d’assurance
        on ne défend pas l’indefendable, ceux qui appuient la pétition ont tous un intérêt , monsieur l’intelligent il ne s’agit pas de maîtriser la langue étrangère c’est le principe et l’idée , il a tué il doit être jugé pour des crimes contre l’humanité voilà , il parle à la télé et il rigole en plus il évite de répondre franchement tout ce qu’il raconte on le connait alors à vous les algériens

    • saidoune111 on

      el khalifa bank
      a mir ahmed c normale que tu appui la petition du moment que c ce systeme qui ta permis de vole et diriger el khalifa bank a y*** t le neveu de boutef n est pas

    • Algérien en suisse on

      Pétition
      Salam alikoum, Azul fellawen,

      Je suis un algérien expatrié je vis en Suisse je suis bien placé pour faire un commentaire.

      Première question Pourquoi ne pas faire une pétition pour dénoncer le gaspillage d’argent du peuple algérien par Nezzar qui part en Suisse pour des contrôles médicales où vacances et séjourne à l’hôtel cinq étoiles « Beau Rivage » la nuit est à 850 francs suisse il n y a qu’à visiter le site de l’hôtel.

      Où est cette ingérence ou atteinte à la souveraineté? Cette affaire repose sur trois principes : la souveraineté de la loi, l’égalité entre les gens, l’indépendance de la justice. Choses inexistante chez nous.
      Il est question d’examiner une plainte pour CRIMES DE GUERRE ! ce n’est pas rien et qui a été déposée par des civiles algériens qui n’ont pas été entendues par la justice de leur pays et qu’il ne le seront jamais.
      Pour preuve l’enlèvement de Noureddine Belmouhoub le militant des droits de l’homme par trois hommes en civils et embarqué de force dans une voiture civile et ensuite auditionné parce qu’on le soupçonnait qu’il été l’auteur de la plainte et tout ça sans qu’il y est une plainte ou mandat d’amener délivré par la justice.
      Aucune enquête n’a été ouverte pour mettre la lumière sur ces dépassements arbitraires et digne de la Gestapo rien.

      Le jour où notre justice sera indépendante et la police ou le procureur aura le courage d’accueillir ce genre de plainte à ce moment là on pourra parler d’ingérence.
      Vive la justice même si elle vient d’ailleurs.
      Alaikoum salam, Ar tufat

  1. RE: Pétition à propos de l’interpellation de Khaled Nezzar en Suisse
    [quote]

    *De quelle manière avez-vous participé au coup d’Etat du 11 janvier 1992 ? » Ce qui laisse préjuger que l’on a déjà conclu à la réalité d’un coup d’Etat dans l’ignorance de l’article 84 de la Constitution du 23 février 1989 et des conditions de son application.

    *Pouvez-vous m’expliquer quel type de décision a pu prendre le Haut Comité d’Etat ?

    *Comment les décisions du HCE étaient-elles mises en œuvre jusqu’aux instances politiques du bas de l’échelle ?

    *Comment les décisions de l’Etat-major étaient-elles mises en œuvre?

    [/quote]
    Je pense que pour un criminel de guerre, il s’en tire bien avec ces questions.

    Si vous voulez éviter ces « humiliations », n’allez pas en Suisse ou tout autre pays où la justice est libre.. chiche!

  2. Ya Latif on

    Ya Latif Al-Lotf
    Ce qui est terrible, c’est que les misérables pleureuses, signataires de cette non moins misérable pétition, font totalement semblant d’ignorer que leur « général » – au-delà des poursuites contre lui pour crimes imprescriptibles – n’est avant tout, qu’un vulgaire criminel de droit commun, qui a froidement tué sa propre femme au domicile conjugal en 1990. Et que ce crime a été perpétré dans l’impunité la plus totale.

    • le boureau
      effectivement ses le grand criminel il doit etre pendu ou Que la Mort l emporte a l enfer avec son maitre feraone et sont frere Hitler car le front islamique tot ou tard reviendra sur scene

  3. Vive le FIS
    Vive Ali Belhadj et l’ensemble des gens sincères et honnêtes qui veulent instaurer un Etat Islamique

  4. senior
    [ltr]nous sommes tous ALI BELHADJ[/ltr]

    cette petition n’est utile pour moi que dans la mesure ou elle me renseigne sur l’identite des signataires…ma foi je découvre.

  5. Pour que Nezzar et tous ses acolytes soient jugés !
    [b]Pour que Nezzar et tous ses acolytes soient jugés ![/b]

    Après l’interpellation du Général Nezzar par un magistrat fédéral helvétique, à la suite de plaintes déposées contre lui, par des citoyens algériens, pour crimes de guerre, et crimes contre l’humanité, des officines du régime se sont emballées pour tenter de contrer cette œuvre de justice internationale, voire de s’en servir comme d’un moyen de basse propagande.

    Elles croient pouvoir impressionner la justice suisse, et les juridictions internationales par anticipation, en faisant circuler une pétition, signée par des clients du régime, et les clients de ces clients, par laquelle ils tentent de faire croire qu’à travers la personne de ce général, c’est tout le peuple algérien qui est visé.

    Les initiateurs de cette pétition, parmi lesquels se trouvent pourtant des juristes, et même un ex-ministre de la justice, feignent d’ignorer que la confédération helvétique est un Etat de Droit, où la séparation des pouvoirs est consacrée. Ils savent très bien que cette curieuse pétition ne pourra en aucun influer sur le cours des évènements, mais en la lançant, avec des moyens outrancièrement disproportionnés, et qui usent de tous les médias algériens, publics et privés, et de tous les relais du régime, ils tentent de titiller les sentiments nationalistes des Algériens, en tentant de leur faire admettre qu’à travers ce général c’est toute leur nation qui est mise en accusation, par des ennemis extérieurs qui cherchent des prétextes pour envahir le pays. Ce sont là des méthodes habituelles de ce régime, toujours aussi grossières, et qui montrent tout le mépris qu’il a de ce peuple qu’il opprime et qu’il dévoie.

    Nous devons montrer à ce régime, et aux Institutions juridiques internationales, qui le jaugent en ce moment, en attendant de pouvoir le juger, pour les crimes imprescriptibles qu’il a commis contre des populations civiles, que le peuple algérien a décidé de ne plus se laisser conduire comme du vulgaire bétail. Le peuple algérien sait plus que quiconque ce que Nezzar et ses acolytes ont commis de crimes contre lui, et de pillages contre ses biens. Et il sait gré à la justice helvétique d’instruire les plaintes qui ont été déposées contre ce bourreau et ce criminel.

    Le peuple algérien souhaite que la justice puisse s’accomplir, et qu’une mise en accusation devienne incontournable. Il ne doute pas que cette affaire n’est que le commencement de procès retentissants, pour des massacres de populations civiles, d’enlèvements, de torture, d’exécutions sommaires, et autant de pratiques terroristes, qui ont été érigées en règle systématique de gouvernement, par un régime qui n’a pas hésité à faire assassiner des dizaines de milliers de personnes, pour garder le pouvoir, et continuer à mettre tout le pays en coupe réglée.

    Les officines du régime ont entrepris de se servir des moyens de l’Etat, et même d’exercer des pressions, pour faire signer cette infâme pétition, qui est une injure à toutes les victimes de ce général. Alors nous ne devons compter que sur nous-mêmes, sur le peuple algérien tout entier, et sur tous les hommes épris de justice, où qu’ils se trouvent, pour affirmer que l’audition et la mise en accusation de ce général ne seront que justice, et que nous demandons instamment à la justice helvétique de ne pas faiblir devant ces viles attaques. Et nous demandons à la justice helvétique, en plus d’instruire les plaintes qui sont ou qui seront déposées contre ces criminels de guerre contre l’humanité, de lancer des procédures afin de faire procéder au gel des avoirs de tous les barons du régime algériens qui ont investi en Suisse, où qui y ont placé l’argent qu’ils ont frauduleusement acquis. Cet argent et ces biens appartiennent au peuple algérien. Nous remercions la Justice Suisse, et nous ne doutons pas qu’elle ne se laissera pas impressionner par ces pathétiques gesticulations.

    [b]Noureddine Belmouhoub[/b]
    Militant des Droits de l’Homme
    Ancien interné des Camps du Sud Algérien

    • Contre-pétition online
      [url]http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-que-nezzar-et-tous-ses-acolytes-soient-juges/1993[/url]

  6. Liste actualisée
    Avez-vous vu la liste actualisée au haut de la page ? Ils sont 177 aujoud’hui.

    • RE: Liste actualisée
      Contre-pétition: Samedi 31 décembre 15:18 Alger, 208 signatures.
      [url]http://www.petitionenligne.fr/signatures/pour-que-nezzar-et-tous-ses-acolytes-soient-juges/1993/3[/url]

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