Oh ! Toi le Clément, le Miséricordieux ! Aide-nous à agir avec bon sens et en toute conscience.

Aid Mubarak Saïd, à vous, mes sœurs et frères de mon pays. Que Dieu vous bénisse en cette incomparable circonstance de l’Aid Al Kebir. Que cette commémoration soit un temps mémorable en présence des personnes qui vous sont les plus affectionnées. Que Dieu vous donne santé, bonheur et bien-être et qu’il vous préserve du mal. Cette festivité religieuse exprime également une égalité entre les hommes par le partage de la charité, de la bonté et le dévouement à des actions de bienfaisance dans une considération collective. C’est un grand jour de lien de solidarité, d’amitié, d’entente et de respect. Il est aussi la grandeur de la transparence dans une limpidité éclatante des cœurs par la prière, pour se rendre plus proche du Tout Puissant.

Avouer volontairement nos erreurs, nos transgressions ou les bavures, c’est être conscient de la souffrance des autres.

Si nous tenons dans le secret et soustrayons de la vue nos manquements aux règles, à la loi ou à la morale, nous ne connaîtrons pas des moments de succès ni de réussite, nous n’aurons pas d’instant de bonheur ni la paix du cœur. Par contre, si nous reconnaissons les fautes que nous avons commises et qui nous sont reprochées, alors on recevra la pitié qui amène à la grâce. Cette clémence qui consiste à pardonner nos méfaits, c’est une vraie douceur d’indulgence qui nous permettra d’avancer dans l’avenir avec sérénité.

Pour mener une réelle modification dans un rapport antagonique, il serait utile de s’efforcer de découvrir l’origine du différend ou de l’hostilité. A travers notre conception à une action, par notre comportement à un événement ou bien même notre réponse à une parole, peuvent éventuellement s’avérer inexactes et être la cause de nos erreurs. Pour cela, nous devons grandir avec un sens moral et probablement reconnaître que nous avons abusé et induit en erreur volontairement notre semblable.

Nous devons avouer notre remord et avoir l’envie de corriger nos fautes. C’est un malaise psychologique dû à la mauvaise conscience qui éclaire notre désagréable façon de provoquer le dommage et d’occasionner l’inégal et la souffrance à autrui. Cette transformation de notre comportement que l’on adopte selon cette circonstance, sans doute nous imposera l’épreuve d’abandonner notre manière incorrecte de nous adresser aux gens avec nos attitudes malveillantes.

Cette nouvelle disposition d’être fidèle à la vérité, mérite son appellation. Elle nous renvoie à une réalité univoque, celle de donner un sens à notre compréhension d’avoir faussement et malencontreusement produit un effet négatif et que nous sommes disposés sans rien de plus, à passer d’un état à un autre par notre mode de nous tenir, de considérer et de porter un jugement de sagesse avant tout agissement.

Le rétablissement de la raison dans son état original est l’élément important des douleurs qu’on a de nos péchés. La rectification du temps qui s’est écoulé est un impératif précis et indéniable. La réparation des dommages causés aux autres, délivre notre âme. Triomphant ! Celui qui est sans cesse dans la grande frayeur. En revanche, celui qui rendra moins sensible son cœur, perdra l’équilibre et s’écroulera à l’intérieur d’événements fâcheux et désastreux, car le regret est une mélancolie que l’on ressent fortement pour une conséquence qui nous met dans l’embarras.

L’aveu réel de nos actions regrettables, nous conduit à observer attentivement nos failles comme un ressentiment contre les règles de savoir vivre. La véritable attitude à tenir et qui peut déclencher une croyance ferme à l’intérieur du siège de nos sentiments, c’est d’accorder le plus grand respect aux lois divines. Une repentance loyale et extrême, éloigne de nos cœurs nos écarts et nos manquements et nous pousse indéniablement à réfléchir à une nouvelle valeur d’activité de l’esprit pour le bien et dans le positif.

Nous sommes hélas de plus en plus nombreux dans notre société, coupables et fautifs plongés dans l’inégalité, égarés et impurs, dégarnis de vertu, prescrits par Dieu.

Nous devons tous, ensemble, nous tenir par la main et aller de l’avant, dans un état d’incapacité de faire du mal, d’une adresse et d’une dimension à faire du bien avec innocence et simplicité, avec loyauté et prodigalité, bienveillamment attentionné à toutes les indigences.

Implorons ensemble, Dieu Miséricordieux, à nous aider à construire notre pays par une simple et sincère poignée de main et un vrai sourire de satisfaction entre nous tous, pour retrouver la paix de nos esprits et la quiétude dans nos cœurs. Invoquons-Le pour déverrouiller et rendre accessible notre intérieur à l’indigence et la détresse de nos frères et sœurs. Supplions-Le pour rendre nos cœurs sensibles à la malnutrition et aux sanglots de nos semblables qui sont dans le besoin.

Restons tous unis pour insuffler le courage et le contentement à celui qui a tout perdu. De ce pas, nous retrouverons la précieuse idéologie de notre civilisation et de notre histoire.

Votre dévoué Mohamed Hamida
Mardi 16 novembre 2010

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