A la recherche de mon semblable, pour l’apprécier et acquérir des connaissances avec lui, l’estimer et vivre en cohérence avec lui au cœur de mon Algérie, avec toute la considération.

L’habitant de notre cité semble entrecroisé quotidiennement que brouille et mésentente, de l’entêtement à l’aberration, heurt et tension, opposition et affrontement, en plus, le rejet de la contradiction, le conflit et la rixe. Cette complication pose un souci à notre espace vital et à ses modalités d’existence. Une société qui s’écarte du sens commun, devient déraisonnable et discordante, par le manque de logique et de discipline dans ses facultés de raisonner par-devers ses propres actes. Par cette manière d’agir, elle cause un échec aux principes et à l’ordre social.

Au moment ou d’autres nations édifient un immense espace sans frontières, à l’heure ou les hommes de ces pays sont expatriés pour se rehausser et profiter, nous, en attendant, on se blâme, on se critique, on se rejette d’une région à une autre, d’une ville à une autre, dans le même district et même pire dans le même quartier et des fois à l’intérieur de nos foyers. C’est désagréable de le dire, mais hélas c’est une vérité que nous ne pouvons pas occulter. Ma compréhension face à ces conduites, me laisse pressentir, que nous ne faisons pas, ou peut être pas assez d’effort adroit et caritatif, pour se connaître davantage dans la gentillesse et la simplicité et s’apprécier plus dans la raison.

Entreprendre et continuer à défendre nos idées, nos significations, nos intérêts et nos idéaux, est une réaction tout à fait conforme ; toutefois, nous devons nous empêcher de verser dans le sentiment de malveillance, de la revanche et de la punition. Celui qui ambitionne de transiter dans cette vie avec de légères blessures d’amour-propre, doit s’inspirer de l’authentique morale de respectabilité et d’intérêt à ses semblables. Il ne faut, à aucun moment, se servir comme argument de l’affront subit, pour prouver l’intolérance. En aucune circonstance, il ne faut, s’efforcer à réparer le dommage provoqué, en sanctionnant celui qui en est la cause. Je sais que ce n’est pas facile, mais cela est possible. Cette chose-ci appelle uniquement de notre part une impulsion morale intense et certaine à éprouver de l’entente envers l’autre.

L’existence a prouvé, que l’état heureux d’un homme ainsi que son énergie, ne durera que si la rancœur est éloignée et que le mépris est défaillant. La répugnance envers l’être humain, conduit à la catastrophe et au malheur. Par contre, la faculté de partager les joies et les douleurs des autres, l’entente et la constance, mène à la volonté et donne de la vitalité pour résister à la souffrance de l’inégalité, au manque d’aménagement et à l’inconvenance envers nos semblables. C’est le chemin sans préjugés, qui développe le sentiment de la fraternité.

La véritable dimension de l’homme, est rattachée à la raison et la modération, elle excelle par rapport à sa qualité et sa noblesse. Le bien-fondé, la compassion ou l’excuse, sont peu de choses, en comparaison de la disposition naturelle de ne point se transformer, nonobstant l’incitation ou les provocations.

Ce que j’appelle la prédisposition à vivre avec les nôtres à cœur ouvert avec la qualité morale à faire du bien, c’est d’être accessible, accueillant, accommodant et savoir imaginer et exploiter des circonstances qui viennent à propos, pour fonder des rapports avec les différentes personnes de notre entourage, de notre milieu et même plus loin de notre espace préféré et habituel. Parvenant ainsi à transmettre et partager avec les résidants des différentes agglomérations de notre pays, un sentiment d’attachement qui s’exprime avec bonne foi et décence, sans déguiser nos émotions et nos pensées.

Une tendance en vogue, que d’ailleurs nous respectons et à laquelle, nous tous nous adhérons vraiment, c’est de visiter d’autres nations et revenir avec des appréciations de référence. Notre réaction dans ce contexte est tout à fait naturelle et notre évaluation est réelle et nous n’avons pas à le cacher. Nous adorons et nous en rêvons de l’Etranger. Tout ça, plaît à l’œil, suscite notre admiration et provoque des sentiments. Mais bon ! Ce n’est pas chez nous et cela ne saurait l’être. Ce sont des pays voisins qui ont su tracer leur chemin pour bien faire les choses. Cependant, pour nous hélas, ce laps de temps féerique n’est qu’une illusion d’un moment de bien-être, momentané par rapport au temps réel que nous passons dans notre pays. Car notre ambiance de vie quotidienne est avec nos ressemblants. C’est dans cette perception qui est conforme à la réalité, que l’ouverture engageante envers nos identiques d’un même pays, doit être un signe de fraternité et de bonne intelligence. Dieu qui a créé l’univers, nous a accordé toute la liberté d’amplifier notre imagination, à l’effet de déployer et étendre, notre disposition naturelle de capacité, à honorer le mérite de nos pareils, avec objectivité et perspicacité.

Accueillir notre ethnie d’une autre ville, c’est l’annonce d’un geste hospitalier plein de générosité à l’endroit de la personne. Inviter notre voisin d’une commune avoisinante à venir nous rendre visite, est une marque de confiance et de bienveillance. Toutes ces convenables dispositions naturelles, nous devons les animer à l’intérieur de notre territoire national à l’effet de connaître plus de bontés et de valeurs, apprécier d’autres mérites et d’autres qualités, considérer d’autres comportements et d’autres manières de voir. C’est aussi la faculté de nous identifier à notre proche et de ressentir les mêmes perceptions dans un espace qui est le nôtre, qui fait partie de notre règne et de notre nature. Il est essentiel de conforter et sceller notre lien national par la finesse de l’esprit et l’estime. Ce n’est que de cette manière qu’un jour et si réellement nous le souhaitons du fond de notre cœur, nous constaterons comme par enchantement, que nous n’avons rien, en fait, à envier à ces pays que nous avons visités et appréciés à juste titre.

C’est pour cela, qu’il est nécessaire aussi de partir en déplacement très souvent dans d’autres villes de notre pays, pour nous comparer à d’autres pensées, d’autres imaginations, d’autres opinions, d’autres sentiments, connaître autre train de vie pour mieux prendre conscience de notre propre traitement de nos connaissances générales, au lieu de continuer d’être à l’écart de nos gens dans un milieu limité, toujours dans le même endroit avec la même routine ; à un moment ou un autre, cela devient une simple répétition qui n’apporte absolument rien, surtout en matière de discernement et de savoir-vivre.

Le respect de la courtoisie reconquit sa signification authentique que si l’on apprécie notre correspondant comme un être sociable. Nous nécessitons ce sentiment d’affection et d’amabilité de l’autre pour nous améliorer et aller de l’avant et nous avons aussi et en même temps le devoir de lui faciliter et de l’assister pour se réaliser et de se sentir bien, au plus. D’ailleurs, des rapports ou des connaissances encore élevées et plus exclusives comme la familiarité et l’alliance d’un couple, n’auront jamais eu la possibilité de devenir une réalité, en l’absence de considération et de déférence, d’entendement et de discernement, de conversation et d’échange parmi les diverses personnes de nos collectivités et communautés.

Alors, de grâce, portez votre attention, je vous le sollicite avec insistance ! Vous constaterez que nous existons et respirons, au centre de la partie essentielle de l’univers qui suscite l’admiration morale, par son éclat de sa nature divine, un chef-d’œuvre céleste qui lui est propre. Contemplez, je vous en prie ! Avec croyance et émotion ce phénomène sublime de la réalité concrète et gigantesque, qui existe en puissance. Le Créateur de l’univers a mis à notre disposition ses multitudes et précieuses ressources naturelles qui sont à utiliser à notre gré pour notre propre satisfaction. Il suffit seulement de les transformer, de les rendre utiles, plus belles, plus importantes et faire activer une véritable démonstration sociale vers nos populations et notamment vers les plus nécessiteuses. Cet apport de quelque chose de sain à diviser avec amabilité et élévation, avec justice naturelle, basée sur les droits de chacun, produira un effet de prospérité et de consécration à l’entente et la stabilité de la nation.

Nous devons donner du relief au développement de notre ligne, de ces étendues partagées qui font notre force et notre mérite, de cet exercice de faculté d’entreprendre, pour continuer d’être en concordance avec un monde en pleine mutation. Nous sommes au cœur d’une multitude de problématiques qui n’auront la possibilité d’être élucidées et abordées pour leur trouver une issue, que si elles sont entourées d’une véritable réaction réciproque entre nous tous, pour redonner aux valeurs morales leur juste place. L’enjeu est donc d’arriver à atteindre une ambiance de vivre ensemble, basé exclusivement sur le bon sens, de se reconnaître mutuellement dans le respect des modes de vie et de l’importance de chacun. Plus l’étendue de notre action de réfléchir se libère, davantage le sang-froid et le fait de respecter la liberté, les opinions, l’attitude d’autrui devient plus considérable.

La considération qui nous rendra plus grands, n’a de signification que si elle prend part à un jugement partagé de notre perception visuelle des choses qui nous entourent. C’est-à-dire nos certitudes, nos contraintes, nos rites, notre diversité et l’ensemble des habitudes d’esprit et de croyance de l’ensemble des groupes de communautés qui constituent notre société. Cette capacité d’agir a pour conséquence de produire l’union souhaitée, dans un souci d’équilibre dans l’unanimité, de respect et de décence, d’admiration réciproque et de cohésion. Dès ce moment-là, l’empathie commencera à être un objectif déterminant pour produire l’effet d’une adaptation réussie. Accueillir favorablement ce que dit l’autre, la dimension à saisir au-delà de l’expression, la disposition de consentir volontairement à recevoir divers aspects d’opinions et de réflexions, sont des avantages fondamentaux pour s’accoutumer à notre frère, qui hier était un inconnu, relativement à l’incapacité ou le refus de le comprendre en conséquence du trouble qui existe.

Notre impression sur notre propre savoir varie selon la personnalité, les principes et les goûts de chacun de nous et ça peut empêtrer notre pressentiment de notre semblable et nous contraindre ne pas l’accueillir et l’admettre avec sa manière de pensée, son bien-fondé. C’est pour cela, que le dialogue se transmet à travers l’élaboration d’une expression partagée, une volonté de l’accepter et de considérer comme vrai sa contribution, le respecter, avoir l’envie de voir et d’apprendre avec lui. Il faut aller vers la compréhension de soi. L’instinct particulier et la fertilité de la communication, exigent une réelle impulsion spirituelle à l’effet de réaliser une insertion, qui produit un résultat heureux, tout en maintenant en bon état son papier et en intégrant des connaissances nouvelles.

Pour nous permettre de nous acheminer vers une sagesse rayonnante et motivante, il est impératif de respectabiliser la grandeur humaine, car l’évolution naît de la diversité des hommes et l’assurance de l’originalité propre à chacun d’eux. Produisons un effet affable, les uns à l’égard des autres avec une pensée amicale. Bâtissons une homogénéité exemplaire, rapprochons-nous l’un à l’autre dans la clarté et la bienveillance.

Nous sommes tous convaincus que la vie mérite d’être vécue, étant donné qu’il existe une multitude d’ensemble d’étapes, qui permettent de faire face aux complications et de trouver les solutions à nos problèmes. Nous devons rester confiants à l’accessibilité à des jours meilleurs. Ce serait pénible et douloureux et même extravagant, de considérer qu’avec toute cette agitation, il n’y aurait aucune réponse à nos ennuis par une action de remplacement qui prédominera.

L’Algérie est une République indissociable du point de vue social, que ce soit dans sa forme morale, qui ne se laisse pas abattre par les événements, ou bien dans ses liens amicaux et solidaires, entre ses populations, formant l’ensemble de la nation. Et ce, malgré la multitude de circonstances déplorables et affligeantes qui nous ont menés à la situation dans laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui. Elle a depuis toujours démontrée sa constance instinctive nationale et elle ne cessera d’étudier cette clairvoyance citoyenne en profondeur. Nous ne devons pas cesser de nous exprimer avec tout ce que nous savons, ou bien revenir sur ce que nous avons fait ou dit et appris de consciencieux et de convenable en harmonie avec notre attente. Ensemble nous continuerons et porterons la solution du changement qui convient à l’originalité nationale, avec une grande énergie renouvelée, fondée sur les capacités et la détermination du développement social d’une société moderne.

Nous sommes en face d’un défi qui a pour but le bien du citoyen. Pour cela, nous avons à fournir l’apaisement et la conciliation à la population, à rendre possible la sérénité entre toutes les couches sociales et la quiétude de l’esprit entre toutes les sensibilités du pays. Nous avons cette obligation d’acquérir une volonté manifeste d’agir en chœur et de manière commune dans le respect et la dignité. Il faut se remettre debout et se diriger vers le haut pour grandir avec un mouvement particulier de disposition à penser et prendre racine.

Solidairement vôtre,

Mohamed Hamida
10 septembre 2010

2 commentaires

  1. Et Dieu dans tout çà ?
    Boups! Que celui qui a compris un traitre mot de ce soporifique fatras d’angélisme béat face à un monde devenu sans pitié et sans sourire, prenne la gageure de m’expliquer de quoi il retourne.

    Y’a aussi juste un « détail » à rajouter : et Dieu dans tout çà?

    ron ron , zzz zzz , je dors et rêve de scier du bois !

    • droit de réponse dans le respect et la considéra
      La conformité aux usages est une capacité à faire du bien et rend possible la multiplication de la vertu sous différents aspects. Nous devons acquérir un ensemble de connaissances pour exister avec soi et avec nos semblables pour demeurer dans la quiétude avec notre Créateur. L’action la plus délicate et extrêmement compliquée, c’est de ne pas cesser d’éprouver de l’affection et de l’attachement pour nos semblables, sans tenir compte des prétextes qui nous poussent à ne pas l’accomplir. La réussir, c’est démontré un indéniable indice d’équilibre moral et de noblesse. Alors, toutes les espérances seront permises. Celui qui ne veut pas ou ne peut pas le faire pour X raison, alors il est dans un horizon de détresse, d’hostilité et un profond accablant. Déplorable démonstration complètement tierce à la grandeur, à la nature psychique et à la béatitude.

      Il y aura toujours des gens qui tenteront d’essayer de faire devenir leur semblable, une personne amère par le truchement de futilité et de bizarrerie, c’est le traquenard le plus dominant. En revanche, il n’est aucunement indispensable de les détester plus. En accomplissant nos obligations d’exclure l’accès de notre colère envers ceux qui tentent de nous gêner, est une attitude de valeur et un tempérament spirituel, c’est l’unique cautionnement de bien-être. Il ne faut pas et à aucun moment s’abandonner à l’aversion profonde et violente.

      S’efforcer de parvenir à une aptitude distinctive et enviable dans la vie, est un chevaleresque ensemble d’événements. Ce qui n’est pas facile à faire, qui demande un effort et qui est indispensable à gagner, c’est d’estimer ses semblables et ce, malgré l’interpellation et les obstacles pour ne pas atteindre cette action de bienséance.

      Un homme réellement élevé vers le haut, c’est celui qui a de la retenue dans ses paroles et dans ses actes. Il doit considérer son semblable, comme son égal. Il s’oppose à lui-même, de passer à un état différent et fait front à l’hostilité guidée à l’encontre de l’autre, par l’expression de la sagesse et par un mouvement de discernement.

      Beaucoup de compatriotes sont assujettis à des contraintes, mais, ils résistent et poursuivent leur noble devoir vers le bien. Il faut comprendre que la grandeur n’a pas surgi suite à l’agressivité ou à une quelconque action mauvaise, elle existe et elle continue d’être dévouée à sa qualité relative au bien, au devoir et aux valeurs, avec une persévérance à être utile pour autrui, en dépit de toutes les gênes, elle continue à contribuer sans changer son comportement initial en direction de l’être humain.

      Avec respect.

      Mohamed HAMIDA

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