Réaction à la dépêche ci-bas

Ayant placé ses forces armées et sa souveraineté sous commandement américain, ayant publiquement déclaré fait et cause pour les sionistes qui se sont réjouis de l’arrivée de l’exécutif actuel au pouvoir en France, Paris n’est plus en état de se poser en arbitre libre et indépendants des partis en conflit dans cette région du monde.

La France n’est plus aujourd’hui qu’une toute petite puissance locale en déficits chroniques, dépourvue des instruments nécessaires à l’anticipation et incapable d’échafauder des utopies propres à conjecturer des avenirs vraisemblables pour elle-même et pour les autres.

Adossée à l’Allemagne sur les plans économique et monétaire et à l’Amérique pour ce qui est de sa défense, elle a rejoint la théorie des anciennes métropoles coloniales européennes qui se sont faites une raison depuis longtemps : Britanniques, Espagnole, Portugaise, Néerlandais, Italiens, Belges… se sont sagement rangés, assis sur leur drapeaux et leur souveraineté, chacun à la place qu’on leur a désignée, sous la bannière étoilée.

Au lieu de chercher à résoudre les problèmes du monde, les Français feraient mieux de mettre de l’ordre dans leurs finances, leurs industries et… leurs banlieues.

Et, s’ils ont quelques loisirs, de réfléchir aux douceurs toxiques de la subordination.

Sans doute, est-ce en cela que consiste l’histoire…

Aussi, Djeha n’a pas de leçons à donner.

Il vit tous les jours avec le sentiment d’un gigantesque gâchis, (sans doute avec beaucoup de ses semblables) ce que les dirigeants de son pays ont fait du rêve de cette poignée d’hommes « déraisonnables » qui avaient, une nuit, décidé de se mettre debout et de proposer à leur peuple un destin humble et digne.

Djeha
5 août 2010

La France va tenter de relancer les pourparlers Israël-Syrie

Reuters-Paris, 4 août – 17:13 (Yann Le Guernigou, édité par Gilles Trequesser)

Nicolas Sarkozy a chargé un ancien ambassadeur de France dans plusieurs capitales arabes de tenter de relancer les pourparlers de paix entre Israël et la Syrie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères.

« Je vous confirme que le président de la République a chargé Jean-Claude Cousseran d’une mission concernant la relance du volet israélo-syrien du processus de paix (au Proche-Orient) dont la France rappelle régulièrement l’importance », a déclaré la porte-parole du ministère. « Les pays concernés et nos principaux partenaires ont été informés de cette nomination », a-t-elle ajouté lors d’un point de presse.

Jean-Claude Cousseran, qui a été notamment ambassadeur de France à Damas et au Caire, « sera placé auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes (Bernard Kouchner) avec lequel il s’est entretenu de sa future mission le 30 juillet », a-t-elle encore dit.

Sa nomination avait été évoquée le mois dernier par le quotidien de langue arabe publié à Londres Al Hayat.

La Turquie a longtemps fait office de médiateur entre Israël et la Syrie mais ses efforts se sont heurtés notamment à l’intervention de l’Etat hébreu dans la bande de Gaza fin 2008.

La dégradation de ses relations avec Israël après l’interception d’une flottille d’aide à Gaza, qui avait entraîné la mort de neuf ressortissants turcs fin mai, fait qu’il lui sera difficile de continuer à jouer ce rôle.

Damas a laissé percer récemment un intérêt pour une reprise de ses pourparlers indirects avec Israël. Mais le président syrien, Bachar al Assad, a une nouvelle fois catégoriquement exclu dimanche toute négociation sur le sort du plateau du Golan, territoire occupé par Israël depuis 1967 dont Damas réclame la restitution.

La France mise sur le réchauffement de ses relations avec la Syrie depuis 2008 pour tenter de relancer ce processus. Elles avaient traversé une période de froid après l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, pour lequel la responsabilité des services secrets syriens a été mise en cause.

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