Notre efficacité est affaiblie? Oui ! Nous sommes dans l’incompréhension ? Oui ! En perte de prestige ? Oui ! Divisés ? On fait tout pour ! Devant de telles situations, que faut-il faire ?

Les gloseurs sont nombreux, mais les bienfaiteurs sont rarissimes. Dans les forums et même dans certaines presses écrites, les personnes équitables, objectives et pleines de bon sens, sont peu nombreuses à intervenir à la lecture d’un texte d’un auteur ou d’un commentateur. Car le judicieux observe, considère et accorde un sens.

J’ai lu aussi avec intérêt, des introductions d’internautes anonymes, faisant preuve d’adresse et d’habilité.

Par contre, ceux qui se plaisent à diffuser des pensées, qui se caractérisent par l’absence d’éléments constructifs, voire même avec sévérité, ils sont innombrables. Le comble, sous couvert de l’anonymat, ces personnes deviennent cruelles et haineuses. Pire, aucun signe qui ressemble à une action vers le bien. Une alerte sans fondement, sans effort, avec une responsabilité zéro.

Cette conduite s’achemine vers des adversités embarrassantes, à une allure démesurée. Des causettes malveillantes envers les Institutions et le rabaissement de l’aptitude des gouvernants en activité.

Il y a énormément de dépassement, même à l’égard de chefs de partis et de hautes personnalités qui ne sont plus en fonction. Cela discrédite considérablement l’apparence de notre pays. Cette façon de s’extérioriser par rapport au malaise que vit notre nation répond aux règles de la logique, mais un peu plus réfléchie et avec un peu de retenue, cela contribuera positivement à l’amélioration du débat et à l’ouverture de l’esprit.

Si la critique est facile, le savoir-faire pour gouverner est beaucoup plus laborieux et donne des soucis. Freiner le phénomène dans son action, nécessite une ressource, une formule palliative, car la recette efficace n’est pas à la portée de notre main, et de nouvelles conditions d’exploitation sont difficiles à préparer. C’est un point de démarcation, qui impose un travail approfondi de réflexion et une grande sagesse. Cela nous oblige à un exercice plus complexe pour les mettre en place. Si c’était aussi facile, le monde ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

Je vous prie avec insistance, chers compatriotes, de me comprendre. Je suis, et je veux continuer d’être autonome de mes idées. Croyez-moi, j’examine avec une extrême réflexion toute réalité qui éclaire la compréhension de mon jugement. Je médite à mon désavantage en faveur de ma patrie, dans le seul but de faire admettre la mise en pratique de la franchise et de l’honnêteté, l’aspiration au droit et à la légalité pour notre société.

Me gêner dans mon action, m’empêcher de m’exprimer, est une façon de m’isoler et de m’effacer du débat. La diversité, c’est le respect des idées. Je ne manifeste aucunement mon ambition à contraindre l’autre à ma discipline, ou à ma façon de réfléchir et d’analyser. Je préconise uniquement, et ensuite chacun, en son âme et conscience, agit en conséquence. C’est également cela la conformité de la démocratie. La contestation est permise et elle est proche de tout intervenant. Mais l’inspiration d’un projet et l’exercice de capacité d’agir pour le rendre actif, mobilise un effectif infiniment limité.

Je n’aspire pas et à aucun moment je n’ai insinué avoir l’idée-force pour solutionner les complications de mon pays. Je m’efforce avec ma façon de penser, à provoquer la perception chez mes compatriotes de l’environnement qui les entourent, afin qu’ils jugent la valeur de leurs propres actes.

Je n’ai aucune revendication à faire qui me soit personnelle ou exigence à solliciter auprès des dirigeants de mon pays, sauf le souci du bien-être de mes sœurs et de mes frères qui vivent dans un présent nébuleux et un avenir indiscernable.

Je suis animé d’une grande passion pour participer à l’apaisement et à la sérénité de mes concitoyens. Je mets toute mon énergie afin de contribuer à la stabilité de mon pays, sans trop d’agitation et avec peu de conflits, voire de moindre importance. Je suis pressé d’apercevoir à très court terme, une affection fraternelle entre égaux d’une même nation. Comme autrefois, où il régnait la tranquillité de l’âme, l’indulgence et la bonté, la gaieté et la bonne humeur.

Je veux assister à quelque chose de naturelle, une relation d’unité sincère, qui se produit de soi-même, de bon gré et sans gêne entre semblables, sans réflexion et sans réticence. Un geste qui s’explique par une seule et unique façon et sans ambiguïté, une inspiration d’une confiance sans suspicion, avec la conviction d’être dans le positif.

Je veux aussi profiter, pendant que les portes du ciel sont encore ouvertes, pour prier Dieu le Miséricordieux, pour que tous les hommes de bonne foi ouvrent leurs cœurs à la partie la plus vulnérable de la population qui appelle au secours, exposée chaque jour à des risques et à des tentations des plus mauvaises, dans un environnement hostile. Face à ce cercle d’inconvenance, l’Etat doit bousculer sans ménagement l’inertie, accélérer son action, et aller plus vite dans l’accomplissement de ses missions.

Je fais appel également, et humblement, aux représentants du peuple de tous bords, qui, de mon point de vue, ont la charge aussi de contribuer au rassemblement du collectif qui leur est fidèle, d’être très proche, par un encadrement de valeur. Compte-tenu de leur expérience de la vie, ils seront d’un soutien moral pour la compréhension de nos compatriotes en faveur du rétablissement de la bonté et du respect.

Les commentaires à l’adresse de mes écrits par des sujets de contrariété, et de désagréments, me font comprendre que durant tout ce temps, période de ce qui reste du mandat, qu’il faut uniquement et sans rien faire, ni dire de plus, que critiquer, mépriser, humilier. A chaque événement : grève, manifestation, corruption, travail mal fait, pas de réunion, etc. en bref, être à l’affût de chaque mouvement des institutions de l’Etat, le chercher, là où il se trouve, pour le commenter, juste pour ne pas dire, le dénoncer et crier au scandale.

Sincèrement, cela me préoccupe. Je ne comprends absolument rien. Mais c’est quoi, ce comportement ?

J’aimerai bien que quelqu’un m’explique ce raisonnement. Je n’ai nullement besoin qu’on me raconte ce qu’il a fait, ou ce qu’il est en train de faire avec son gouvernement, car tout est dit. Ce qui m’intéresse de savoir, durant ce mandat, en plus de protester et crier notre indignation, que devons-nous faire d’autre de positif et de perceptible. Quelles sont les actions qui constitueront une avancée concrète dans le sens des réalités pour le pays ?

Ce président que nous traitons de tous les noms, de tous les vices, de la pire médiocrité et j’en passe, est-il seul responsable de ce qu’il nous arrive ? Le fait de lui avoir accordé ou facilité trois mandats, n’avons-nous pas une part de cette responsabilité ? Le fait d’être dans l’opposition et bénéficier de portefeuilles, ce n’est pas une forme de dépendance ?

Nous devons revenir à la raison, Chers concitoyens, et agir avec intelligence et sagesse durant cette période. Le regroupement autour d’une table des leaders des partis et les personnalités éminentes est approprié pour susciter le désir d’établir un partenariat stabilisateur et participatif.

Donner un coup de main pour atteindre les objectifs et réaliser les projets en cours. Par cette entremise, cela permettra de chahuter la posture conquise, en rendant envisageable la prospection de nouveaux concepts. Le spectre qui accable notre pays, représente une occasion pour nous tous, d’activer les changements, dans le but d’apporter des améliorations en vue de son épanouissement.

Ce que je suggère en attendant les prochaines élections, c’est que toutes les organisations de masse soient solidaires avec le Chef de l’Etat. Le soutenir dans son action pour la cohésion sociale et le rétablissement de la paix par le respect de la citoyenneté de tous les collectifs de notre nation, sans aucune distinction de région, d’ethnie ou d’idéologie.

Mais aussi, il ne faut pas hésiter à coopérer avec le Gouvernement. A proposer des idées alternatives, à participer aux grands projets et même, pourquoi pas, par une assistance à la réalisation d’actions complexes, qui nécessitent une contribution beaucoup plus étendue, une réflexion pointue.

Cela ne fera qu’encourager nos gouvernants à donner plus, car ils seront plus détendus et moins stressés, pour atteindre les objectifs tracés. Nous les blâmons publiquement, à tort ou à raison. Nous manifestons notre mépris à l’égard de personnalités considérées comme dignes de respect, jusqu’à preuve du contraire. L’acte de justice relève de la puissance publique et de la responsabilité du Président de la République. Il a juré sa fidélité à la nation devant Dieu, et l’histoire l’interprétera et l’écrira.

Imaginons un nouvel espace de société pour élaborer un nouveau cadre, en vue de trouver des réponses adaptées aux différentes crises qui mettent en déclin notre pays. Toutes les stratégies d’ouverture qui seront préparées aujourd’hui, serviront aussi demain quand viendra son successeur.

A moins qu’on ait décidé de rester passif et de ne pas bouger, et le temps nous épuise et nous consume. Au lieu d’avancer, on stagne ; au lieu d’évoluer, on rétrograde, en un mot, on se traîne. En attendant, chacun de son côté prépare tranquillement son scénario à sa manière, pour les prochaines élections. Et on se dit que cette gestion n’est pas de ma responsabilité, je m’en passe, je laisse celles et ceux qui sont à l’intérieur, s’enfoncer encore d’avantage et après, je réapparais comme un sauveur, le salutaire !

L’existence des partis politiques dans notre pays et l’émergence des mouvements civils en tant qu’opposition est une démarche extraordinaire pour la démocratie, il n’y a aucun doute. Elle se construit, elle s’organise et se projette dans l’avenir pour être une force imposante.

Mais aujourd’hui, face au caractère urgent que cela exige, notre société nécessite une haute stratégie pour la sauvegarde de l’unité nationale. Avec conviction, ténacité et dans un esprit mature, cette force que nous constituons accroîtra l’impulsion et l’imagination pour changer la façon de penser et la manière d’agir dans la cohérence. Celle d’une union consensuelle, constituée autour d’une énergie avec un seul et unique but, celui de l’intérêt général de la nation pour l’équilibre social.

Dans un passé pas très lointain, nous vivions tous ensemble en pleine harmonie. Suite à des conjonctures dramatiques, notre subconscient a influé sur notre comportement négativement. Réaction qui est d’ailleurs, tout à fait humaine et justifiée.

Algérien de pure souche et orgueilleux de l’être, je n’agis absolument sous aucune pression de qui que ce soit. Je suis un penseur avec la foi en Dieu le Miséricordieux. Dans cette partie de l’histoire de ma vie, je suis pleinement responsable de mes actes, j’œuvre pour la compréhension et la bienveillance.

Être en proie à l’idée fixe de voir tous mes compatriotes en étroite relation, est-il un acte blâmable ?

Tenter de faire reprendre conscience à un pouvoir égaré et éveiller son désir d’entreprendre quelque chose de sensible et compréhensif, est-ce une infraction à la moralité de la société ?

Provoquer cette envie d’évacuer le ressentiment des cœurs des gens, pour rétablir la convivialité entre toutes les personnes, qui constituent la même société, n’est-ce pas un challenge qu’il faut encourager ?

Les conjonctures difficiles que nous avons traversées nous ont rendu différents les uns des autres. Notre désobligeance est devenue problématique. Nous devons relever le défi de vivre ensemble en accouplant notre force d’action au service de la nation. Nous devons réfléchir à une politique du patriotisme – humanisme et faire fi des personnes. Le temps et l’endurance feront les choses.

Ensemble, la main dans la main, générons une nouvelle qualité d’énergie et adoptant une formule constructive en ces temps difficiles. Ouvrons nos cœurs à celles et à ceux que nous ignorons et à celles et à ceux que nous n’aimons pas. De cette union naîtra notre fraternité qui rendra notre peuple heureux. A court ou moyen terme, Monsieur Abdelaziz Bouteflika partira. De grâce, ayons confiance en la miséricorde divine et en la justice de Dieu.

L’Algérie en sortira renforcée, grâce à cette marque de souplesse de ses enfants, nous démontrerons à travers une telle action, que nous avons agi au bénéfice de notre patrie. Résultat engendré par le bon équilibre des différentes parties. L’Etat parviendra peu à peu à restaurer la confiance et stabilisera de nouveau ses relations avec l’ensemble des sensibilités.

Cette expédition chevaleresque est un signe de fraternité et d’amitié entre nous. Par cet acte généreux, nous créerons une harmonie d’une population solidaire, où régnera le respect dans la diversité. Preuve de moralité et de maturité.

Croyez-moi, tout est possible dans la vie, cela ne dépend que de nous. Nous devons faire cet effort et Dieu le Miséricordieux nous aidera et nous éclairera. Je vous prie avec insistance d’éloigner l’intolérance de vos cœurs et de vos esprits pour laisser notre pays avec plein de rêves aux nouvelles générations.

Depuis ma première lettre du 13 avril 2010, ma seule et unique obsession est de servir, exclusivement avec mon cœur, pour une solidarité fraternelle et la conduite vers l’apaisement.

Avec respect et mes fraternelles salutations,

Mohamed Hamida
Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social
21 mai 2010

2 commentaires

  1. de quel dieu voulez vous parler de celui des chrétiens des juifs des bouddhistes des indiens d’amazone sans être économiste ni sociologue c’est juste une question de bons sens et d’intégrité de droit et de vrais liberté et depuis 62 toute personne ayant eu a signer un document a contre sens (proportionnellement à ses responsabilites ) est impliquer dans cette catastrophe en pays de tamazgha

    • Monsieur mohon,vous faite confusion entre idole,religion et Dieu ,comme le laisse l’entendement.Dieu est unique car ceci est reflété par le principe de non contradiction immanent dans les lois physiques de l’univers.

      A propos de ses lois Niels Bohr répondit : « Einstein, cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire …. »

      Einstein répliqua:Dieu parle avec nous par un langage mathématique,L’univers est régit par une logique,codé mathématiquement,nous on essaye de comprendre ce langage…

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