A l’heure incertaine où bascule l’illusion
Il s’est approché des portes infranchies d’un rêve irréversible
L’âme et les mains nues

Cavalier sas monture
Soleil sans horizon mais guide aux yeux crevés
La peur le ramena aux frontières rouges de son existence
Là où les corbeaux de l’ennui
De leurs vols asymétriques
Rythment ses insomnies
La mémoire blessée saigne à blanc
La mémoire torturée marche à reculons
Sur les traces du passé, un chagrin habillé
Elle traîne la lourde chaîne
D’une certaine haine
Un fardeau douloureux
D’évènements malheureux
Les esprits de la haine
Séparent les cœurs sans peine
La douleur infinie chante mes amours partis
Dans un monde lointain
Dans un monde d’absence
Dans un monde de silence
Par une nuit de désolation
Par une nuit de séparation
La douleur s’approfondit
Dans ma mémoire écorchée
Dans mon cœur brisé
Des larmes coulent de mes yeux
Sur des cœurs déserts et sans feux

Yacine Saadi
19 avril 2010

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