Prions tous ensemble, mon Président, et formulant un vœu d’espérance pour notre mère patrie, afin que nous puissions avancer avec courage vers le futur, aux multiples défis, avec croyance, et fermeté.

Mon Président,

Compte-tenu de la nature sensible du sujet, mon message va vous paraître sans doute différent des habituels, peut être même insolite. Je reste quand même confiant que votre analyse critique sans préjugés, témoignera en toute probabilité dans le sens réel. J’exprime pour la première fois publiquement mes émotions, pour une prise de conscience en formulant un vœu et j’expose en même temps une réflexion, car je suis préoccupé par la situation politique que traverse mon pays.

Ce décrit est destiné à vous en particulier par courrier électronique, mais par mesure préventive, dans le cas où il ne vous parviendra pas pour une raison ou une autre, j’en fais une lettre ouverte qui est transmise également à la presse nationale pour l’insérer dans ses pages et qui peut prendre forme de publication dans toute la transparence, sans omettre sa mise en ligne sur internet.

Sans grande expérience dans le domaine, je ne sais vraiment pas, par où commencer. Je considère que dans ce cas, l’articulation n’est pas grave. Donc, j’ose et je fonce, car il s’agit de mon pays. L’important c’est l’espoir que je formule tout en aspirant que mon raisonnement vous paraîtra juste ou tout au moins pertinent.

Vous avez bien lu mon Président, j’ai bien écrit : j’ose et je fonce ! Mais voilà, j’ai encore la frousse. Mais tant pis, je vous pose la question et je fonce vraiment cette fois-ci, sans m’arrêter et sans demander l’avis de personne, même pas à mon épouse, ni à mes enfants.

Voilà, un simple citoyen très ordinaire que je suis, puis-je devenir un ami d’un Président de la République, de mon Président ? Car, la vérité, j’ai peur de vous et des éventuelles représailles. C’est pour cela que je veux devenir votre ami pour me permettre, si j’ose dire, de m’exprimer sans angoisse et de vous contez tout ce que je peux imaginer de bien dans le rationnel nécessairement, pour notre pays. C’est un peu profiter de cette relation pour faire passer mes idées. Vous pouvez me rétorquer que c’est aussi de l’égoïsme de ma part. C’est juste mon Président, sauf que dans ce cas, ce n’est pas pour moi, c’est pour tout un peuple, votre peuple. Pensez-vous mon Président que vos hommes pourraient me faire du mal pour vous avoir communiqué mes pensées, mon modèle de perfection pour notre nation ? Mon écrit me portera-t-il préjudice au point de me conduire auprès des tribunaux, si ce n’est vers les barreaux ?

Après cette confession, je ne peux pas débuter sans faire l’effort de m’identifier, quoique, « qui suis-je ? », n’est pas important, c’est surtout l’ensemble des points et des termes du contenu auquel il faut s’intéresser le plus, l’analyser et en faire des synthèses.

Par contre, comme dans mes pensées, prénommez-moi Dziri, car, j’adore sa consonance, empreinte de ma ville natale. C’est un petit caprice auquel, d’ailleurs, il faut passer dessus, c’est insignifiant. Donc, je me permets mon Président de prendre un peu d’espace dans ce composé pour parler un peu de moi afin d’éviter trop de questionnements.

Par circonstance d’événements, je me trouve depuis treize ans hors de nos frontières. Une authentique lutte pour la survie au même titre que les citoyens du pays d’accueil. Mais ce qui est bien en contrepartie, c’est que je profite aussi pour enrichir mon expérience du monde du travail et développer plus mes connaissances à 63 ans.

Mon Président, j’ai toujours servi mon pays depuis mon très jeune âge avec naïveté et confiance, avec croyance et espérance et même au-delà de mes capacités avec force et détermination. Je suis ce qu’on appelle chez nous un enfant du peuple issu d’une famille très modeste, né dans un quartier d’Alger. Je n’ai pas eu la possibilité de côtoyer les bancs des Universités à cause de la nécessité et l’urgence du besoin vital.

Je ne suis ni philosophe ni politique. J’ai grandi dans l’espace de nos entreprises nationale et je me suis forgé entre les managers de différentes sociétés de 1968 à 1987. Cela à été un point de passage essentiel dans mon évolution et surtout ma capacité à m’adapter et prendre en charge des responsabilités afin de faire face efficacement aux contraintes de l’environnement.

Avec le recul et quoi qu’on puisse dire sur nos cadres supérieurs, j’avoue personnellement que j’étais encadré par des gens fantastiques, intelligents et compétents. La bonne et ancienne école, qui ne perdra jamais ni de sa qualité ni de sa richesse. Avec la grave catastrophe engendrée par le système et la multitude des accidents de parcours traversé par notre pays à partir de 1988, j’ai subi le désastre au même titre que l’ensemble ou tout au moins la plus grande partie de mes concitoyens.

En 1994, grâce à ma persévérance et mon endurance au travail, j’ai élevé mon rang au milieu de mes pairs au seuil du maximum du prodige au sein d’une institution de notre pays jusqu’en 1996, date de mon départ de ma terre natale. J’ai accompli ma charge avec respect et décence.

Sachez mon Président, que je n’ai jamais fait partie d’aucune organisation partisane. Je n’ai jamais eu de carte, et aucun membre de ma famille n’a atteint à la date de ce jour, un niveau supérieur dans la hiérarchie de l’Etat. Vous allez peut être trouver cela étrange, mais c’est la vérité. Mais cela ne m’a jamais empêché d’être un bon citoyen, et un citoyen discipliné et respectueux de l’Etat et de ses institutions.

J’ai toujours œuvré dans l’équité, le bon sens et la sagesse. J’ai de la considération et le respect pour tous mes compatriotes sans aucune distinction, à l’exception des idées extrémistes d’où qu’elles viennent. C’est pour dire que j’ai réussi à atteindre ce niveau, à la faveur de mon labeur sans avoir bénéficié d’aucun passe droit. J’espère que vous sauriez me lire et mieux encore, me comprendre.

Pour revenir à ma préoccupation majeure, c’est à travers l’internet et grâce à notre presse nationale, cette énergie communicative, que je prends connaissance journalièrement sur ce qui se passe dans mon pays. Les réactions des lecteurs sont très sévères vis-à-vis de votre politique, mon Président, suite aux incommodités annoncées par les rédacteurs et autres intervenants de la société civile ! Tout a l’air de se concentrer autour d’un seul et unique sentiment, la confiance, qui est la base essentielle de votre relation avec votre peuple.

Compte-tenu de la multitude de situations désagréables et perturbantes qu’il rencontre au quotidien, ce dernier semble remettre en cause cet attachement en instaurant un nouveau sentiment de méfiance qui vous impose de nouvelles preuves.

Vous ne mesurez peut-être pas la défiance unanimement partagée à votre égard qui semble s’installer dans l’esprit du peuple d’après la lecture que j’en fais. Il apparaît que vos hommes sont aussi responsables de ce manque de confiance massif dans lequel se trouve aujourd’hui notre pays. Coincé entre cette crise de confiance et de la probabilité du bon fonctionnement du politique, je crois qu’il est temps, mon Président, de réagir, en établissant un pont direct avec votre peuple dans la plus grande transparence. Il paraît que vous n’êtes pas très communicatif depuis votre troisième mandat, mon Président. Si c’est le cas, vous devez relever le défi du dialogue, car à travers votre silence, il conquit de l’espace pour dialoguer et même délibérer.

Il n’insistera pas longtemps pour vous dissuader, il perdra de sa patience et de sa foi. Vous devez accéder par une prise de conscience, sinon, vous aurez entre les mains un peuple sans feuille de route, il vacillera vers l’inconnu car, il refuse de se laisser enfermer dans un ensemble de conditions et de circonstances inextricables.

Votre peuple s’angoisse mon Président ! Je vous en supplie, tenez-vous face à face et parlez lui à cœur ouvert.

Prenez cette décision mon Président ! Vous devez le faire par devoir et nécessité. Un Chef d’Etat c’est aussi le siège des émotions et des sentiments pour comprendre le besoin et y répondre, ce n’est pas uniquement l’autorité et le commandement. Ne laissez pas votre peuple s’enliser davantage dans des problèmes complexes, difficiles à appréhender et à en saisir le sens et dont le système en est la cause.

Cet idéal de pouvoir agir sans contrainte est dénaturé par une démesure d’égoïsme qui écrase le vulnérable et qui l’entraîne de plus en plus dans la déprime. Beaucoup de fatigue, d’épuisement et de démotivation. Il se retrouve seul dans un milieu dépouillé de ses connaissances intuitives. La souffrance affichée est une perte d’idéal collectif et une confusion sur le plan des valeurs. Il sombre dans une circonstance où il n’y a pas d’accord sur ce qui pourrait constituer un paysage de conscience.

Je vous en supplie mon Président, prêtez attention aux cris des nécessiteux, des rejetés, ceux qui sont écrasés par la souffrance et ceux qui demandent la justice.

Ouvrez, mon Président, votre cœur à ce peuple qui vous a fait confiance. C’est nécessaire, même si c’est difficile pour vous de le faire. Etant donné que nul n’est tenu à l’impossible, l’important est de promettre qu’aucun problème ou obstacle de la vie ne viendra perturber l’engagement que vous avez pris envers lui. Votre rapprochement, mon Président, fera surmonter l’épreuve. Nous savons tous aussi, qu’évacuer complètement les maux qui pèsent sur la population, n’est pas de votre potentialité, car pas un de nous n’a cette dimension d’exclure la puissance du mal, ni le manquement aux règles, à la loi et la morale.

Son instinct lui dit que vous devez le protéger et il s’impatiente de ne pas avoir de réponse de votre part. Laissez-lui entrevoir dans vos actions cette possibilité. Il se sentira en sécurité. Il sera touché par votre franchise et votre bonté.

Restaurez, mon Président, la confiance entre vous et la population par une allocution directe. Soyez naturel, sans réflexion, sans conseil et sans papier. Exprimez-vous à votre peuple avec beaucoup d’émotion. Adoptez, mon Président, un autre style que le classique et littéraire, un langage tout à fait particulier au coutumier. Abordez votre peuple avec un parler usuel, et pourquoi pas un parler spirituel et poétique qui exprime de la sympathie et de l’humour. Ça le mettra dans la bonne humeur.

Mon Président, parlez-lui de vous, de votre honorable et respectueuse épouse, la première Dame d’Algérie. Avez-vous des enfants, combien, garçon, fille, quel âge, leur prénom ? Racontez-lui ce que vous ressentez, ce que vous éprouvez, il a besoin de vous connaître, de vous apprécier, de vous savoir près de lui, cela fera naître un lien de solidarité, une disposition conviviale à l’appel d’une espérance.

Votre peuple nécessite que quelqu’un le réconforte et l’encourage durant cet intervalle noir. Dites-lui que vous avez la volonté de continuer à défendre les valeurs qui sont celles de la démocratie et de la liberté d’expression et que vous travaillez pour une gestion d’Etat juste, transparente et crédible.

Que vous est-il arrivé, mon Président, pour changer à ce point ? Que s’est-il passé ? Qu’est-il devenu ce ministre des Affaires étrangères qui n’avait que 25 ans à l’époque, le plus jeune dans le monde. Ce diplomate chevronné et reconnu qui dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers-monde et beaucoup d’autres exploits de grande envergure.

Pensez-vous vraiment, mon Président, que toutes les Algériennes et tous les Algériens vous connaissent assez bien. Je ne suis pas si sûr. La population ne vous connaît qu’à travers vos discours et allocutions officielles et ce qui se dit de vous dans les lieux publics, les journaux, les sites internet et que sais-je encore ?

Vous devez dégoiser mon Président, et affronter votre peuple qui vous aime, faites le sans hésitation, sans humeur et avec humilité. Dites-lui que c’est un grand moment, un moment privilégié pour vous. Remerciez-le avec une grande sensation pour votre élection à trois reprises. Confirmez-lui, qu’il constitue la force vive de notre pays et sur lequel vous vous appuyez pleinement pour mettre en œuvre vos projets et que sans lui, vous n’aurez jamais eu cet honneur d’être là où vous êtes aujourd’hui.

Imaginez, mon Président, un peuple comme une cellule familiale. Observez maintenant à l’œil nu les enfants de cette cellule sans leurs parents, démunis de leur vitalité réconfortante. Et posez-vous la question, que vont-ils devenir ? Comment vont-ils faire ? Pour trouver le chemin de la raison pour les conduire vers un idéal.

Vous avez pris, mon Président, la responsabilité de le défendre de l’injustice, de lui garantir ses droits les plus élémentaires, de le protéger des drames et des catastrophes, de le favoriser par l’ouverture des connaissances, en un mot de l’abriter et le préserver. Votre peuple aujourd’hui se sent orphelin comme ces enfants sans parents, vous paraissez avoir détourné votre tête et votre cœur de lui. Vous avez l’obligation de lui parler.

Vous seul, mon Président, pouvez le convaincre en vous adressant directement aux plus vulnérables, non pas à travers un discours officiel aux cadres de la nation. Vous devez accepter la différence entre s’adresser à un peuple à la limite du désespoir, et une allocution à un parterre d’élites, même si c’est télévisé avec des événements et des faits sensés, cette partie de la population qui est devenue par la force des circonstances la plus démunie et la plus fragile et qui s’élargit au fur et à mesure et de plus en plus, ne comprendra pas votre langage à partir de votre estrade.

Vous devez, du fond de votre cœur, prier Dieu de vive voix en face de votre peuple pour qu’Il lui accorde sagesse, santé et prospérité. Un moment unique, que ce peuple de tout âge veut vivre comme un signe d’espoir et de renaissance. Et, croyez-moi, mon Président, que l’histoire retiendra ce jour magique. Votre peuple pense tous les jours, à ce moment, où on va l’informer que le cœur de son Président est là, et seulement pour lui. Sans calcul, sans fanfare, ni protocole. Une annonce dont il se souviendra toute sa vie.

Il est fort possible aussi, mon Président, que je me trompe, que vous ne pouvez pas ressentir ce que ressent Aïcha du quartier d’El-Hamri d’Oran, ou Sid Ali de Climat-de-France ou même Mabrouk de Oued El-Had de Constantine, car dès votre jeune âge, vous étiez déjà dans la cour des grands. Ne vous fâchez pas mon Président. Je considère que c’est mon devoir de m’exprimer et de vous le communiquer comme je le ressens. Je vous écris avec un serrement au cœur, avec un étouffement à la gorge et mes yeux se fondent en larmes, sans penser ni mesurer les conséquences de mon acte. Ce sont des grands moments de vifs sentiments qui me provoquent un trouble que je ne peux contenir.

Vous détenez aujourd’hui une déplorable réputation record, une très mauvaise image. Vous devez vous ressaisir mon Président. Laissez de côté les impulsions négatives et voyez positif. Ranimez dans le cœur et l’esprit de votre peuple le pressentiment d’une Algérie nouvelle sans haine, sans conflits, sans violence. Une Algérie sereine, sans exclusion, avec une union commune solide et durable, une Algérie pour tous.

Hors de nos frontières, on nous observe, on nous écoute, on nous lit, on blague sur nous et on prend plaisir à nous voir nous chamailler, nous diviser par des discordes. Vous devez remettre l’Algérie dans le bon endroit. Il faut en finir avec les privilèges et les clans. Vous avez tout pour faire de l’Algérie un beau pays. Trop d’histoires qui naissent et qui s’accrochent dans le temps et qui mettent la stabilité de nos acquis en péril. Vous devez mettre en place une nouvelle approche pour solutionner les problèmes qui minent presque l’ensemble de nos secteurs d’activités d’une façon ou d’une autre.

Mon Président, vous devez mobiliser toutes les potentialités existantes pour augmenter les chances d’une stratégie de lutte contre l’inégalité sociale. Notre pays traverse une période difficile, une situation invraisemblable. C’est dans ce but que je vous demande de témoigner à votre peuple votre disponibilité et votre résolution à faire changer les comportements.

Parlons en des comportements, qui de nous n’a jamais essayé d’être sain d’esprit et de cœur, c’est le propre de l’être humain de vouloir progresser. Toutefois, il est beaucoup plus difficile qu’on l’imagine de changer des attitudes bien enracinées. Des comportements que l’on retrouve d’une génération sur l’autre. Et pourtant, il faut le faire, c’est inévitable. Notre pays ne peut plus se permettre le luxe de ménager les susceptibilités au détriment de toute une nation. Il faut travailler les consciences pour le changement. Au point où on est arrivé, c’est une nécessité absolue pour préserver, d’abord, l’équilibre physique et mental des générations actuelles qui est dans une position de déséquilibre, par rapport au poids de la complexité des problèmes quotidiens, ensuite, prévenir pour que les générations à venir n’auront pas à subir les contres coups à cause de notre comportement, ne serait-ce que du point de vue moral.

Mon Président, je vous prie de bien vouloir me lire, cela vous prendra exactement trente huit minutes et si j’ai la chance d’être lu jusqu’à la fin, je vous en conjure d’aborder ma production avec la grandeur de votre sagesse en toute logique et dans la raison la plus objective. Je vous la communique sans crainte, en toute franchise, un impératif vis-à-vis de mes compatriotes, sans aucune obligation légale.

Je suis conscient que vous avez de nombreux dossiers urgents et importants sur lesquels vous devez concentrer toute votre énergie et toute votre attention. Je suis également conscient que mon écrit est plutôt long. Je m’en excuse d’avance.

Je vous avoue, mon Président, que je n’arrive plus à trouver le sommeil. Et je ne serai soulagé que lorsque vous en preniez connaissance. Que je m’efforcerai de gommer cette singularité de mon esprit. Il se peut que je me trompe, et si c’est le cas, j’espère mon Président, que vous saurez me pardonner.

L’objet de ma communication n’est pas d’ouvrir encore un autre débat ou une polémique en plus de ce qui se dit déjà sur la responsabilité que vous avez envers votre peuple et sur le bien commun ; loin de là. C’est seulement des observations et des recommandations sur ce qu’il convient de faire dans un souci de préservation du caractère positif des relations entre vous et votre peuple. Je n’ai aucune prétention d’être ce que je ne suis pas. Mon objectif est de participer humblement à l’édification de notre pays en illuminant votre champ de vision sur une vérité difficilement admissible. Je reconnais que mon intervention dans cette sphère de compétence n’est pas du tout la mienne. Peut être aussi que je ne perçois pas ce que cela représente réellement par manque de clairvoyance dû à mon inconscience patriotique. C’est pour cela que je ne cesse de réitérer mes excuses pour mon intrusion dans vos responsabilités.

L’idée que je vous propose ici est une image conceptuelle et une pure imagination de mon esprit qui ambitionne de devenir une perspective de réflexion pour un nouveau style de gouvernance dans notre pays. Une sensation obsessionnelle de forte intensité m’envahit toutes les nuits et m’impose sa véracité. Il faut avoir le courage de regarder la réalité en face. Simplement en observant cette réalité, notre réalité nationale.

Ma pensée, mon Président, n’est pas du tout mon histoire personnelle, elle est l’histoire de notre société et ce n’est pas la perception d’un collectif, c’est une réalité que vit notre population depuis déjà de longues années. Mon Président, je vous lance cet appel en vous demandant d’être indulgent à mon endroit, en me lisant avec compréhension et bienveillance pour l’intérêt bien compris de notre pays.

Que les femmes et les hommes de mon pays quelle que soit leur position dans la hiérarchie de l’Etat, sachent eux aussi, qu’il n’est nullement dans mes intentions de leur nuire ou de les mettre dans une position délicate face aux circonstances dans lesquelles ils se trouvent. Mon penchant naturel c’est ma disponibilité à coopérer et concourir au bien.

Cette représentation abstraite de mon esprit, qui sera certainement perçue au premier abord comme utopique, suppose un but complexe à atteindre par rapport à la voie utilisée jusqu’à présent. Cela requiert évidemment, dans une première étape des esprits ouverts proches d’un idéal du moins équitable, un besoin pressant, une nécessité pour notre avancée. Ceci implique un exercice de dépassement de soi.

Mon idée, mon Président, c’est la mise en place d’un élément systématique sur lequel reposera une application réelle de la légalité des droits dans notre pays. Il sera le fondement essentiel d’une nouvelle forme d’édification d’une confiance entre vous et votre peuple.

En lisant ces premières lignes, vous devez simplement vous dire que vous êtes déjà bien avancé dans cette démarche. Certainement que oui ! Mais à coup sûr, ce n’est pas de la façon que je l’imagine pour notre gouvernement.

Et je m’empresse de vous poser la question mon Président. Comment établir cette confiance entre vous et votre peuple ?

Quels sont les critères qui fondent la qualité d’une candidature à la plus haute fonction de l’Etat ? Quel est le procédé utilisé jusqu’à présent pour la nomination de ces femmes et de ces hommes sans distinction de sexe, d’âge, d’opinion, d’ethnie et/ou de région ? Quelle est l’aptitude particulière requise pour des fonctions d’une telle supériorité dans l’échelle de valeurs ?

Depuis l’indépendance de notre pays, les hauts cadres de la nation sont désignés ou nommés pour la quasi-majorité au vu d’un critère absolu, celui de la relation. Par la suite, interviennent, éventuellement, les autres critères de capacités et de compétences. Sinon comment expliquer le processus du choix préétabli ?

Toute la problématique réside à ce niveau là. Qu’il soit ministre, ambassadeur ou wali, déjà au départ, il est catalogué appartenir à un clan ou directement votre homme de confiance mon Président. Donc, tout ce qui peut venir de ce technocrate n’est pas bon. Il y a fatalement un rejet. Pourquoi ? Parce que c’est un nouveau membre d’un système qui n’est plus crédible. C’est pour cela qu’il est rejeté.

Et combien même cette personne remplit toutes les conditions pour le poste à pourvoir, sans ingérence et sans parti pris, elle est sanctionnée au nom d’une idéologie qui n’a plus sa place par rapport aux conséquences de la souffrance qu’elle a fait subir à la population sous différentes formes depuis des décennies.

Notre pays regorge d’intellectuels et d’universitaires de nos quartiers populaires et de valeureux et dignes officiers, enfants de l’Algérie profonde qui ne demandent qu’à servir et sacrifier leur intérêt personnel au profit de leur pays. Le système ne sera équitable qu’en accueillant les différences. Il ne sera juste qu’en éliminant les difficultés placées sur le parcourt qui cache les apparentes incapacités et le favoritisme.

Si rien n’est fait dans le sens de mon idée pour trouver le chemin de la confiance, alors l’injustice subsistera et l’Etat ne sera pas juste. Vouloir essayer de régler le problème en remplaçant par exemple un ministre par un autre, ne rendra pas à l’Etat sa droiture et ne permettra pas à notre pays de retrouver l’accès à la raison et de ce fait, retardera son avancée dans le temps.

C’est cette persécution sans relâche mon Président, à laquelle je suis confronté chaque nuit qui me pousse à imaginer un schéma théorique qui intégrera des éléments nouveaux novateurs dans le système actuel de gestion, pour une sélection transparente et efficace du profil indispensable à un poste spécifique dans l’appareil de l’Etat, afin d’évacuer, d’une part, l’inégalité sociale et d’autre part, être performant.

Notre société, mon Président, se modernise et évolue tout en générant de nouveaux problèmes. Par conséquent, il est impératif d’accroître notre base de valeurs, en incluant de nouvelles normes répondant au besoin d’un Etat transparent, efficace et orgueilleux, au service de son peuple.

Ce phénomène qui est aussi l’indifférence, est l’un des principaux et des plus grands dangers pour notre nation. C’est le mépris de l’autre, il n’exprime ni intérêt, ni amour, ni crainte, ni peur. C’est pourquoi, il est absolument indispensable de mettre en place cette stratégie rigoureuse pour éliminer toute possibilité à quiconque, qui sera tenté de vouloir imposer un prétendant, car il sera exclu automatiquement.

Ce processus de développement qui est en fait extrêmement difficile à accepter, s’il venait à retenir votre attention, pourvoira l’Etat des meilleures élites de qualité. Une source fondée sur la justesse, la légalité et la transparence pour servir notre pays, dans un intérêt réel et durable.

L’utilisation d’une telle dynamique engagera l’Etat vers une vraie politique de diversité qui serait un premier pas pour remettre en confiance le peuple, car elle ne donnera plus l’occasion de privilégier X ou Y, elle réservera son espace à toutes les valeurs humaines à leur juste place sans discrimination consciente ou inconsciente.

La réussite bien entendu de la mise en place d’une telle disposition de force d’entreprendre, implique en premier lieu, mon Président, votre conviction et le respect de vos engagements. Vous êtes un Président élu et vous devez commencer le premier à bannir le placement de vos hommes et proscrire en même temps l’attribution des hautes fonctions à l’opposition.

Car, la force de notre gouvernement, réside dans sa neutralité et son impartialité pour une fonction publique au service de la nation pour la satisfaction de ses administrés. Aujourd’hui beaucoup plus qu’hier, nous avons besoin d’un gouvernement efficace avec un savoir-faire face aux défis financiers présentés par une réalité qui change chaque minute et qui doit prendre en charge les thèmes les plus marquants avec infiniment de sérieux et d’obligation pour développer l’économie nationale.

Animé d’une assurance ferme, muni d’une formation politique et universitaire de grande qualité avec une sensibilité sociale profonde, il sera à la hauteur d’une bonne gouvernance. C’est pour cela, que l’administration et la gestion courante des affaires du pays ne doivent pas être l’objet d’alliance quelle que soit sa nature ou sa provenance.

C’est une condition fondamentale, mon Président. Car vous êtes le principal et l’unique pouvoir d’autorité pour mettre en place un tel processus avec l’impératif de le suivre en personne et en donnant l’exemple.

Quant aux partis politiques, il existe d’autres lieux essentiels de la République, tels que le Conseil de la nation, l’Assemblée populaire nationale, et autres Organismes officiels de l’Etat, où les femmes et les hommes de toutes les sensibilités se retrouvent dans un cadre naturel, qui repose sur un consensus et où se cultivent des liens d’amitié, de solidarité et de fraternité. En plus de voter des lois et des règlements, ce sont des espaces de réflexion pour trouver des solutions possibles à toutes les crises que notre peuple subit et les défis sont grands.

Cette précieuse diversité de notre représentation nationale est d’un apport indispensable.  Avec passion et décision politique, ces espaces conjugueront leurs efforts pour notre pays pour plus de droit, plus d’uniformité, plus de cohésion pour démêler paisiblement nos divergences internes comme le dictent nos lignes générales d’action de notre Constitution.

Avec cette façon d’entreprendre, aucun collectif ne peut vous imposer qui que ce soit, car les femmes et les hommes qui constitueront le gouvernement dans son ensemble, passeront obligatoirement à travers le tunnel de l’impartialité, de la légitimité et de la clarté. Vous détiendrez alors le pouvoir suprême avec l’adhésion sans faille de votre peuple, car vous serez l’homme de la situation, qui n’agit pas par intérêt et qui n’est pas préoccupé par son intérêt personnel. Vous serez le personnage ayant ouvert la voie à de nouvelles idées.

Vous êtes, mon Président, le garant des droits de tous les citoyens algériens. Vous êtes assis sur la chaise de la vérité pour respecter et faire respecter contre toutes formes d’injustices sociales la vie humaine de l’ensemble de votre peuple sans différence aucune.

Une telle volonté manifeste de votre part, mon Président, offre l’opportunité à chaque citoyenne et citoyen de mettre en valeur ses capacités et ses compétences pour postuler en fonction de l’exigence et des conditions d’accès à un poste de responsabilité de très haut niveau au sein de nos institutions. Car, il s’agit bien d’attribution destinée à des responsables qui exerceront un pouvoir politique avec dominance des aspects techniques liés au secteur d’activité.

En effet, le candidat désirant occuper un poste au sein de l’appareil de l’Etat doit passer obligatoirement par l’épreuve de sélection assez difficile, nécessitant une préparation préalable suivie et structurée. Il va de soi qu’une grande motivation et aspiration sont également de rigueur car la concurrence sera rude.

Cette partie de la mécanique, mon Président, s’attribue un double but à atteindre. Restituer, d’une part, votre crédibilité en reflétant une meilleure perception de l’intérêt que vous portez à votre peuple sans aucune distinction, sans apparence de traitement différent pour les uns ou pour les autres.

D’autre part, vous créerez une nouvelle dynamique, prête à fonctionner et pouvant entrer en action sans délai dans une logique nouvelle du changement par une démarche continue vers la transparence qui doit devenir l’un des premiers objectifs de vos actions, mon Président. C’est un véritable défi et une prise de conscience qui suscitera un enthousiasme spontané de la population.

Mon idée, mon Président, c’est le montage d’une structure que j’appellerai laboréalité et qui à pour vocation d’initier une nouvelle culture d’appréciation des valeurs de la transparence et de l’égalité des chances. Son objectif est de prévenir et de combattre toutes formes de discriminations relatives à la sélection et la nomination des élites algériennes aux hautes fonctions de l’Etat qui auront à charge la défense globale et la préservation de l’intérêt supérieur de la nation face aux intérêts particuliers. Un acte authentique au caractère incontestable, symbole de la cohésion sociale.

Ce laboréalité sous la tutelle directe du Président de la République, sera conduit par une équipe pluridisciplinaire fatalement de nationalité étrangère. Pourquoi doit-on faire appel à des étrangers pour sélectionner nos futurs gouvernants ? Parce que nous sommes en crise de confiance grave par rapport à un comportement que nous nous sommes imposés au fil du temps, celui de s’entourer d’hommes et de femmes dites « de confiance » avec supposition d’objectifs discrétionnaires…

Toute la dextérité de cette façon d’agir réside justement dans la neutralité de sa composante et de son œuvre. Bien organisé, il communiquera au peuple un caractère d’un système logique de tranquillité par la pertinence de sa disposition naturelle. Il sera dirigé pour une période temporaire de trois à cinq ans par des étrangers, temps nécessaire pour inculquer une nouvelle culture des principes de transparence et de loyauté qui sont réclamés par le peuple pour regagner l’espérance et élever les valeurs et les pratiques morales au sein de l’Etat.

Si nous constituerons ce laboréalité par des nationaux, mon Président, le problème demeurera le même, à un moment ou un autre, nos sentiments émotionnels et nos impulsions intuitives nous basculeront vers une autre forme d’attitude d’influence… dont les conséquences que nous ignorons aujourd’hui, peuvent être néfastes demain. Et en plus, faire le montage d’un tel concept par nous et pour nous, c’est gaspiller de l’argent inutilement et gâcher du temps pour créer une autre instabilité avec une gestion en plus et sans issue. Dans ce cas, nous sommes forcément contraints de rester dans la même situation et déclarer notre mauvaise volonté et notre impuissance face à ce phénomène réactionnaire et antisocial. Je regrette, mon Président, mais, c’est l’évidence même de la réalité depuis quarante-huit ans.

Vous devez, mon Président, donner votre approbation pour cet événement surprenant et en même temps magique. Vous avez à charge d’encourager la constitution d’un groupe de personnes les plus distinguées par leurs qualités pour travailler à pas forcé pour que cette perception imaginative, soit effective et nous aidera à grandir et à évoluer comme un accessoire de croissance pour une conversion de capacité.

L’égalité des chances est un idéal qui rassemble. Il faut rendre accessible le challenge à tous pour s’assurer que ce sont bien les plus remarquables avec le plus haut degré de qualité qui gagneront. Le laboréalité deviendra le lieu de l’épreuve impartial de telle sorte que l’élite qui réussit sera reconnue comme légitime au poste auquel il ouvre droit. Car, mon Président, le peuple ne se résigne pas à une apparence accommodante et embobinante, il réclame la légalité en acte, c’est cette légalité qui doit être au cœur de votre action.

Si on s’obstine à refuser l’accès à ceux qui ne sont pas de la corporation de la souveraineté, on crée un profond blocage en les poussant en marge de la société, car personne ne leur prête attention. Alors, ils protesteront de façon violente, poussés par le désespoir d’un futur incertain à cause d’un système qui ne veut pas d’eux. D’autre part, on met en danger aussi bien nos institutions que la société elle-même, puisque les personnes appelées à pratiquer des responsabilités au sein de l’appareil de l’Etat seront toujours les enfants du même régime aux statuts exclusifs.

Mon Président, les conditions et les modalités de sélection des candidats sans discrimination pour les plus hautes fonctions de l’Etat, seront bien entendu élaborées par la composante de ce laboréalité pour la partie technique. Pour les paramètres culture, coutume, religion, participeront nos experts nationaux.

Après la définition de la charte portant sur le fonctionnement et ses dispositions, il sera élaboré un modèle de CV optimum tant par sa nature que par son contenu. Les spécialistes seront conviés à user d’imagination pour dresser de nouveaux critères pour une annonce entreprenante envers l’objectif recherché, par son style et sa présentation. Une bravade !

On l’appellera ouvrage biographique, ouvrage challenge, ouvrage pour le meilleur, ouvrage pour l’épreuve ou bien ouvrage pour la performance. Au choix.

Un véritable document de bilan de compétences totalement personnalisé de sorte que les sélectionneurs puissent se faire une idée précise et mieux évaluer si le candidat remplit les critères nécessaires pour exercer les fonctions du poste auquel il postule.

Après l’étude par le laboréalité de l’ouvrage du candidat, qui renseignera sur son identité, ses capacités et sa teneur sur la réalité événement-Algérie, et, dans le cas où l’ensemble de ses caractéristiques retiennent l’attention, il sera invité à un face-à-face pour une écoute concentrée afin de mesurer la prise de conscience de l’énormité de l’enjeu et de l’étendue de l’obligation qui l’attend.

Ses attitudes permettront d’apprécier sa personnalité pour savoir s’il est prêt à tout faire pour servir avec passion le peuple et de préserver et défendre l’intérêt général, étant donné que l’attentisme n’est pas toléré.

Car, dans l’exercice de ses fonctions, il sera confronté à un précis de complications embrouillées presque infranchissables qui réclame un humanisme inédit, une configuration d’une légitimité quasi nouvelle avec des valeurs qui doivent être exprimées en conviction. Son implication sine qua non pour le soutien et l’assistance aux minorités, certitude pour la liberté d’expression, notamment des médias et le respect du droit international humanitaire. Etre en mesure de tenir la confrontation, tenir la pression, encore une fois engagé sur le fond des convictions.

Après la sélection, le candidat retenu suivra un stage intensif, une formation pour l’enseignement des mécanismes du savoir-faire, élément nécessaire pour la responsabilité qu’il devra assumer, là où il sera désigné. Cet apprentissage sera suivi par la suite par un perfectionnement pratique sur le terrain, d’abord auprès de l’institution concernée, ensuite des visites sur site à l’étranger pour une meilleure perception de gestion performante et évolutive au service de la citoyenneté. Une initiation instructive qui accroîtra ses performances et son efficacité pour tout ce qui concerne les aspects de sa future fonction.

Il sera astreint à des durées insupportables et à un emploi du temps bourré, à une cadence stricte. Il sera mis à rude épreuve sur tous les plans. Le candidat doit être prêt à tout pour décrocher un métier d’ambition ! Une compétition énormément laborieuse. La course sera insoutenable, exigeant à la fois capacité intellectuelle, force imaginative, rapidité de réflexion et sagesse, souplesse et une volonté inébranlable. Un stratège !

Cette période de préparation au poste se termine par une journée à l’Assemblée nationale pour un premier contact, question de s’adapter aux réactions de la représentation du peuple. Il sera ensuite proposé au Président de la république pour sa nomination officielle. A la veille de son installation, il se présentera au peuple à travers la télévision et la presse où il s’engage à respecter et à faire respecter les lois de la république en ce qui concerne son secteur sans aucune ambigüité et qu’il demeure disponible pour l’intérêt du pays.

Il disposera d’une véritable liberté d’action face au programme approuvé avec une compétence exclusive dans sa branche. Il exercera ses fonctions avec abnégation et sérénité sous la protection d’un acte d’ordre formel bipartite qui confirmera sa personnalité reconnue comme l’une des plus compétentes et des plus prépondérantes dans son domaine conformément à la Charte contenant les règles fondamentales du laboréalité.

Le tunnel par où passe le candidat pour prétendre à un poste de haute responsabilité au sein de l’Etat, est très contraignant et très exigeant + une gestion politique et administrative complexe à assurer et quasi sans faille = autonomie d’exercer la plus totale avec protection et droit de défense.

Je tiens à préciser que le laboréalité ne forme pas des robots, mais des femmes et des hommes capables à un moment ou un autre, de faire face à d’éventuels contextes de conjonctures difficiles dans la vie politique du pays sans perturber ni déstabiliser les institutions de l’Etat. Une personnalité détendue, prévoyante et indétournable à forte attirance pour l’intérêt de la nation.

Tout ce processus consiste à faire éclater les verrous et donner simplement la possibilité d’aller au cœur des gens, c’est cela que recherche le peuple, le dynamisme des hommes pour une stabilité sociale, ce n’est pas plus difficile que ça.

Je sais, mon Président, que le premier pas à faire est souvent celui qui coûte le plus. De telles actions ne sont pas faciles à atteindre. Ce n’est pas grave, il faut se battre et payer s’il le faut. L’important, c’est de gagner, mon Président. Je reste confiant que vous saurez prendre la bonne décision au bon moment pour rétablir le droit et permettre à nos élites de s’épanouir dans leurs attributions avec une véritable liberté d’action planifiée et en conformité avec nos objectifs pour un développement intelligent et rationnel au profit de ce peuple, de votre peuple qui ne cesse d’endurer sans relâche et qui sera heureux d’entrevoir une lueur d’espoir que les choses enfin commenceront à voir le jour.

Deuxième intérêt : Ce laboréalité inculquera également la volonté de la réparation par la prise de conscience. Cette nouvelle doctrine prescrit aux candidats d’assumer pleinement la responsabilité de leur gestion et de comprendre l’impact de leur décision et de leur conduite sur le peuple. Dans le cas d’une erreur commise, le responsable sera prêt à tout mettre en œuvre pour réparer les torts qu’il peut avoir causé. Cette certitude lui donnera la force de ne plus ce conformer à l’indifférence et à la froideur envers la souffrance de ses administrés, et de prendre la pleine et entière responsabilité de ses gestes. Plus haut on est dans l’échelle des responsabilités et plus l’impact de nos comportements et décisions est important, et davantage nous sommes interpellés au respect excessivement intraitable des règles d’accompagnement.

Cela exprime aussi, mon Président, que ce principe incontestable donne le droit au peuple de dire tout haut le mal par lequel il a été affecté, et que le représentant de l’Etat ayant commis l’erreur regrette réellement son geste et communiquera ses excuses sincères avec l’art et la manière, en public ou en privé, tout dépendra du degré de la faute. Le peuple, alors se rendra compte de l’intérêt qu’on lui accorde, n’hésitera sûrement pas à les accepter et à lui pardonner. Un tel comportement rétablira dans son état normal, le respect et la dignité et permettra de reprendre le chemin de la sagesse et de la fraternité, avec le sentiment d’avoir tourné la page et de projeter un horizon prometteur. C’est une politique pleine de générosité qui restituera le sens de la bonté et des principes dans la vie de tous les jours des citoyen(nes).

L’Etat par cet acte, sauvegarde l’équilibre de la population et reconstitue un schéma fidèle du tissu social pour une société meilleure, inspiré d’une authentique culture démocratique.

Troisième intérêt : Ce laboréalité aura aussi pour tâche avec le soutien indéfectible des ministères de l’Education et de l’Enseignement supérieur, le recensement et le suivi conventionnel des étudiants doués, à haut potentiel pour préparer leur destination future pour les postes les plus élevés dans la hiérarchie de l’appareil de l’Etat. Les entreprises étatiques ainsi que les sociétés privées de haute technologie et/ou à dimension nationale se serviront également de ce bassin pour leur besoin.

Quatrième intérêt : Support incontestable au développement, il conceptualisera la projection de l’idée de la combinaison des scientifiques et technologues par groupe de spécialité pour la conception et la gestion des grands projets novateurs, la résolution de problèmes complexes ainsi que l’analyse et l’interprétation de résultats scientifiques.

Et enfin, il servira également d’espace aux élites pour méditer sur des idées politiques et sociales avancées qui œuvreront pour l’avènement d’une société idéale.

Constituez auprès de vous, mon Président, une forme de droit de regard par les représentants de tous les partis politiques pour l’appréciation de la bonne marche, de l’efficacité de l’outil et surtout pour agir aussi dans le sens de la créativité et de l’imagination pour asseoir dans le moyen terme sa crédibilité afin de transférer cette obligation aux spécialistes nationaux qui auront bien sûr été eux-mêmes préparés et initiés pour cette responsabilité. Non pas dans le sens de la technicité, mais beaucoup plus dans la conscience de loyauté, impartialité et rectitude.

Je reste, mon Président, dans le cadre général de mon idée exprimée en idéal, sans vouloir avoir la prétention de trop m’élargir dans une étude théorique de vision, de mission ou de valeurs. Mon pays dispose de femmes et d’hommes de très hauts niveaux dont je suis fier, que j’admire et que je félicite, et qui peuvent facilement plonger dans la matière pour en faire un instrument d’une très haute importance et d’une grande nécessité pour la progression de notre pays. Honnêtement, sans basculer dans le chauvinisme, sur le plan sommité, nous n’avons rien à envier à d’autres pays, même les plus industrialisés et les plus performants.

Vous savez, mon Président, avec la dimension de l’intelligence de nos élites, il se dégagera un accès par lui-même, un épanouissement dans leur propre espace naturel, qui entrainera une dynamique sans précédent, pourvu qu’on y adhère en leur capacité et leur savoir-faire, qu’on leur fasse confiance, qu’on leur esquisse une ligne de conduite pour le respect, la droiture et l’intégrité, et que la liberté d’expression devienne force de loi. Croyez-moi, que cet ensemble de conception pragmatique et morale, impulsera un élan inconditionnel vers une phase de développement par excellence avec persévérance d’année en année.

La télévision a un rôle important aussi à jouer. Par exemple, elle doit s’imposer le devoir de participer activement à cette action de transparence par la mise en place d’un baromètre de mesure, trimestriel ou semestriel selon les moyens, destiné aux citoyen(nes) pour communiquer leurs appréciations sur chaque ministre par rapport à la qualité des services.

Pour ne pas avoir pour conséquence des clivages et des ruptures sociales considérables au sein de votre peuple, vous devez, mon Président, faire preuve de conformité morale de l’interprétation démocratique par l’entremise de ce laboréalité qui fera respecter les règles qui accompagnent avec habilité le processus du concours.

Présentement la population algérienne avance et, si vous mettez en place avec prétention ce système d’équité sociale, le peuple et vous, mon Président, relèverez ensemble les défis du siècle auxquels nous sommes confrontés, tels que la qualité de vie et la performance économique. Un projet qui donnera la priorité à l’extension de l’emploi, à l’innovation et sauvegardera le cadre de vie des Algériens(nes). C’est vrai que ce n’est pas facile du tout d’administrer un pays. C’est même très complexe. Gérer au quotidien les mentalités, les comportements et promouvoir l’émancipation, et en même temps faire face au développement du pays sous toutes ses formes n’est pas chose aisée. Mais je reste personnellement persuadé qu’une fois la confiance rétablie sans équivoque, avec la droiture et le courage des hommes, avec la force d’engagement pour un idéal à travers nos réalités, l’objectif sera atteint.

C’est dans ce but que je vous prie de sortir de votre silence et de vous tenir en face de votre peuple et lui parler à cœur ouvert de votre vision nouvelle pour notre pays. A partir de cet instant, il commencera à réfléchir, car il considère qu’il n’est plus un instrument qu’on s’en sert pour atteindre des objectifs politiques. C’est aussi pour lui les prémices d’un processus vers une démocratie souhaitée.

A visage découvert, votre authenticité éclatera au grand jour qui sera le gage de réussite. Par votre sincérité et votre naturel vous mettez votre peuple en confiance. Alors, elle deviendra une réalité que l’on se doit d’accepter, elle démontrera votre aptitude à aimer votre peuple et lui procurer la prospérité tant désirée.

Mon Président, vous démontrerez à travers une telle action, un acte de courage et d’honnêteté morale envers votre peuple. Vous serez l’espoir de demain et cette masse saura le moment venu vous témoigner sa discipline de vie. Elle sentira qu’il n’y a pas de stratégie cachée de votre part.

Avec votre perspicacité de persuasion et le respect que vous lui inspireriez, votre peuple donnera le meilleur de lui-même. Votre peuple est généreux et bon, mon Président. Très solidaire, il sera à vos côtés dans les moments les plus difficiles. Il a vocation à s’engager.

Si vous éprouvez de la compassion envers les souffrances des plus vulnérables, alors ensemble sans nous diviser, nous aspirerons entrapercevoir une gouvernance cohérente et égalitaire dans la confiance et la justice naturelle basée sur les droits de chacun, car la confiance est un point de départ mais aussi un but. Elle imposera le retour à l’habituel, à l’authenticité et à la facilité des relations entre vous et votre peuple, mon Président.

A vous, mon Président, de voir ce qui en vaut la peine !

Je saisis cette occasion, mon Président, pour vous souhaiter un prompt rétablissement et dans les meilleures conditions, afin que vous puissiez continuer à assumer votre lourde responsabilité durant ce mandat, avec l’espérance de résultats excellents pour notre pays si cher à la mémoire de ces femmes et de ces hommes qui sont morts pour leur patrie, pour une cause juste, et qui seront également, durablement profitables pour les générations à venir.

Avec mon profond respect et mon respectueux dévouement, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Mohamed Hamida
Ancien Vice Président du Conseil National Economique et Social
Le 13 avril 2010

PS : Respectueuses lectrices et respectueux lecteurs, je vous prie de réagir avec courtoisie et politesse. La violence n’a jamais été de mon côté. Aussi, pour celles ou ceux qui diront que c’est du n’importe quoi ! Ce n’est pas grave. J’assume sans rancœur et avec compréhension.

10 commentaires

  1. M. Hamida, je salue votre grand amour de l’Algérie. On ne peut ecrire un texte pareil si cet amour est ordinaire ou inexistant.

    Je suis trés peiné de vous dire cependant que

    Bouteflika a depassé le stade de se preoccuper

    de l’Algérie. Il veut sauver sa peau et celle

    de ses freres, en y laissant un avant de

    se barrer ou d’expirer. Car s’il aimait l’Algérie, il aurait broyé les rapaces qui la devorent,car il en a largement les moyens.

    Bouteflika a trahi les martyrs, la religion,

    l’Algérie. Il est illégitime, et il faut le traiter comme tel.

    Si Salah

    • Droit de réponse
      Je vous remercie Si Salah, pour avoir consacrer de votre temps pour me lire et accorder de l’importance au contenu de ma lettre en me communiquons votre certitude sur le comportement et les agissements de notre Président. En toute sincérité, je suis dans un dilemme. Je suis dans une situation qui me pousse à faire un choix entre deux solutions et, chacune étant aussi insatisfaisante que l’autre. Soyez rassuré, Si Salah, que je ne mets en aucun moment en doute votre conviction propre face à cette réalité. Mon plus grand souci, c’est de réfléchir sur une situation intermédiaire: comment atténuer le mal qui range notre pays pour préserver la population devant le risque d’une dérive durant ce mandat.Car, comme vous le savez, il n’y a pas de solution toute faite. Je vous laisse lire ma réponse que j’ai faites à de braves compatriotes sur un autre site. Avec mes cordiales et respectueuses salutations. M.HAMIDA

      Bonjour à vous tous, et merci d’avoir lu mon document.

      Chers compatriotes, certains de vous, ont décidé de dire que c’est du n’importe quoi. Vos interpellations, inutilement agressives, ne peuvent pas rester sans réponse.Certaines allégations ne sont pas seulement une calomnie, mais un recourt à des reproches gratuits. Je considère que c’est de l’aberration. Vous devez respecter les règles minimales de civilité.

      Mais aussi, je veux féliciter, les respectueuses personnes, qui ont bien voulu donner leurs avis par des interventions sensées, une marque de grande lucidité. Sans qu’ils soient d’accord avec moi. J’ai beaucoup apprécié la correction et le bon sens dont ils ont fait preuve. Merci.

      Mon droit de réponse :

      Cher compatriote qui « semblez comprendre mieux pourquoi l’Algérie coule si bien ». Permettez-moi de vous prenommer Madame, ou Monsieur, puisque vous notez dans l’anonymat. C’est dommage, que vous n’ayez remarqué que ce point dans tout ce que j’ai dit, c’est aussi peut être un acte blâmable d’avoir extérioriser mes sentiments.

      Mais, ce n’est pas méchant, j’accepte avec mélancolie votre zèle aveugle et inconsidéré, mais croyez-moi, que je vous manifeste ma compréhension et mon respect avec une grande largesse, car j’ai cette aptitude à comprendre mes semblables. Si je n’avais pas affranchi mes compatriotes par la raison, l’hônneté et la sincérité et aussi sur mes facultés intéllectuelles, sûrement, que les réponses auraient été autrement. C’est regrettable que vous amalgamez le CNES et même le pays avec ma personne.

      Sachez que l’Institution de notre pays, où j’ai passé 3 ans de ma vie, et que j’ai quitté il y a plus de treize ans, est composée des meilleures élites de notre pays, dotées d’une très grande capacité de réflexion, d’analyse et de synthèse, ce sont des femmes et des hommes qui ont réalisé des travaux incommensurables, des expertises réelles et rationnelles. Maintenant, il est vrai que dans cette espace, comme d’ailleurs, bien d’autres, qu’il y est 1% d’individu comme moi, qui n’ont pas eu la possibilité d’accéder à des grandes écoles, cela n’est pas grave, cela est même insignifiant, car, en ce qui me concerne, si je n’ai pas apporté du plus, je n’ai sûrement pas fait du mal, au contraire, j’ai su créé une dimension dynamique et agissante dans mon groupe avec beaucoup de sagesse, car j’ai une vocation et une intélligence qui me permet de m’en passer des études. Mais honnêtement, je pense qu’il faut faire de grandes études. C’est une condition nécessaire pour mieux réussir. J’aurais voulu moi-même en faire.

      Les hommes qui m’ont choisi pour les représenter dans notre honorable Institution, mon apprécié au vu de mes réalisations, nous étions dans le même secteur, mais je ne les ai jamais approché, ni connu. C’était ma conviction et mon savoir-faire, ma force et ma foi dans mon pays qui les a poussé à me sélectionner, moi, plutôt que d’autres. C’est peut-être invraisemblable, mais c’est la vérité. La consultation de mon dossier vous en dira beaucoup plus. Je véhicule des valeurs fondamentales de respect, d’intégrité et d’excellence.

      Nous sommes des humains avec nos manières d’agir. Et l’impulsion de nos actions répétitives, nous attire à l’accomplissement de bienveillantes ou de désagréables réalités. Si nous sommes confiants, nos comportements s’amélioreront, à l’inverse, si nous sommes défaitistes, rien ne sera positif.

      Pour répondre également à la personne anonyme qui fait l’observation que « Monsieur Abdelaziz Bouteflika n’est pas Président, mais Chef d’Etat ». Rappellez-vous que nous l’avons élu et que nous l’avons accepté pour un troisième mandat. Nous devons assumer. Même si vous me dîtes que vous n’avez pas voté et que moi-même je n’ai pas voté, cela ne changera absolument rien à l’état actuel des choses. Sachez aussi, qu’un Président c’est aussi le Chef de l’Etat, le Chef suprême des Forces Armées et le garant de la Constitution.

      Vous dîtes aussi, qu’il y a des gens encore qui croient au miracle de la part de ce régime.Cher compatriote, si nous avons la foi en Dieu, si nous avons l’amour pour notre pays, si nous avons peur réellement pour nos concitoyens, nous devons, vous et moi, croire avec passion en cet évenement exceptionnel auquel on attribue un caractère magique. C’est notre conviction et notre tenacité qui nous donnerons la force et l’imagination pour changer la façon de penser et la manière d’agir du régime en place.

      Le temps est assez long pour arriver à la fin du mandat de notre Président. Dans un tel contexte, à ma connaissance, nous n’avons que deux voies à suivre. C’est de nous imposer avec sagesse pour participer à ses côtés à la stabilité par des actes de paisibilité et des propositions constructives et concrêtes pour le développement de notre pays, ou bien pousser le bouchon à l’extrême en continuant à inciter les collectifs les plus vulnérables à aller vers le conflit, qui peut dégénérer vers des situations catastrophiques comme celle que nous avons dejà connues dans le passé.

      Je considère que les Partis, les Organisations de masse ainsi que les Sommités qui œuvre chacun de son côté, doivent déclarer leur volonté de se réunir autour d’un seul et unique objectif, celui de l’intérêt général du pays, et la sauvegarde des vies humaines.

      Evidemment, si on n’est pas d’accord, ou bien satisfaits avec ce qui se fait, alors, nous devons soumettre un plan de sauvetage ou bien un programme intermédiaire au Président pour la période de ce qu’il lui reste de son mandat. La démarche est plausible, mais là aussi, il faut que nous ayons les mêmes visées sans a priori. Et que nous avons les capacités de réaliser un tel chef-d’œuvre dans un temps record. Ce document alors, fera l’objet d’une diffusion générale pour que la population puisse suivre l’évolution et en soit témoin.

      Ils doivent également, faire preuve de volontarisme en regroupant les doléances des collectifs et les conjugués autour d’une plate-forme pour en faire une plainte coordonnée revêtue de la force de la masse. Voilà ce que c’est d’œuvrer dans le bon sens. Nous sommes des dizaines, voire des centaines tous les jours en train de relever des anomalies, pour ne pas dire critiqué, mais le constat, montre que nous n’avons pas encore atteint une maturité de conscience pour faire preuve d’éfficacité, au point d’affronter le mal avec conviction et réalisme. Nous avons tendance à mélanger efficience et exitation. C’est la voie de la sagesse qui parle, Ce n’est pas moi.

      Si le pouvoir en place est animé d’une mauvaise volonté et nous mène la vie dur, nous ne devons pas agir de la même manière, car nous faisons que compliquer les choses. Nous devons agir avec sérénité et rationalité pour faire sortir le peuple de ce gouffre avec le moins d’égratignure possible. Si le pouvoir est fou est il détient un poison mortel, nous devons faire tout notre possible pour le détourner de son objectif avec intélligence et nous devons mettre tous nos efforts pour s’accaparer du poison avec calme et souplesse pour le détruire pour qu’il ne puisse plus être utilisé.

      Et quand on me désigne comme « débile pour avoir écrit une lettre au Président, en supposant que l’Algérie n’à plus de Président depuis longtemps et que je faisais semblant de ne rien savoir. Cet anonyme démontre que je suis déconnecté au même titre que mon Président ». Je l’ai déjà dit que j’assume l’expression de mes sentiments. Et d’ailleurs, si chacun de nous fait cet effort constant pour manifester sa bienveillance, alors notre société pourra petit à petit s’orienter vers la paix et la prospérité. C’est cette force morale face aux épreuves, dont nous avons le plus besoin dans des situations aussi difficiles que nous traversons.

      Car, en l’absence d’une bonne gouvernance, nous n’avons pas le droit de jeter de l’huile sur le feu des passions sociales, avec de multiples excès. Durant cette période pénible, nous devons unanimement participer par les bons actes, par les bonnes conduites, par des débats enrichissants, et, toutes ces bonnes actions, ne nous enpêcherons pas de nous concentrer, de nous organiser et de préparer les prochaines élections pour qu’elles se déroulent dans les meilleures conditions possibles avec le choix de celle ou de celui qui prendra la destinée de notre pays. Car, de mon point de vue, la complexité du problème réside inéluctablement dans cette phase…..

      Je suis même taxé de « courtisan, ma lettre au Président, me positionne comme quelqu’un qui cherche à plaire à la personne la plus influente du pays ». Chers compatriotes, vos jugements sont injustes, et vos raisonnements s’égarent à mon attention. Mon constat et mes impulsions s’assimilent aux appréhensions de l’ensemble de la population. L’unique différence, c’est la manière de s’exprimer et de dire les choses qui est distincte.

      C’est mon éducation qui m’interdit de porter un jugement quelque soit sa nature ou sa forme sur mon semblable avec dédain ou sans égard. Si vous prenez le temps de relire mon écrit sans passion , vous constaterez que je n’ai pas lésiné sur les mots, excepté que j’excelle avec un style modérateur et révérentiel par rapport à sa position de premier Magistrat du pays. En plus, les propos malveillants, ne nous emmenerons nulle part, sauf à éprouver de la haine, l’un vers l’autre. Et, ce n’est, ni ma vocation, ni mon objectif. Chers compatriotes, nous devons rester solidaire, quoi qu’il arrive. Comme on dit « C’est dans la tempête qu’on voit les grands capitaines ».

      Il est important que vous le sachiez également, que je ne connais absolument pas notre Président. Je vous le rappelle que j’ai quitté mon pays en 1996. Et que je ne suis ni de sa ville, ni, j’ai des prétentions pour quoi que se soit. Je suis simplement très attaché à mon pays, et pas moins patriote qu’un autre. Juste le souci de bien faire. Ni plus ni moins.

      Il n’y a que chez nous, qu’on oblige les personnes à choisir entre deux extrémités. Je suis désolé, mais mon chemin c’est celui de la sagesse. Je me positionne sans restriction ni réserve entre les deux extrêmes, car la vérité se situe entre les deux. Ma motivation est une source d’effort pour la solidarité, c’est la sauvegarde de l’entendement solidaire des rapports entre mes concitoyens. Le juste milieu c’est la lutte pour une évolution focalisée sur l’homme et non pas sur les moyens. La solidarité nationale nous impose l’intention de nous accepter en tant que citoyen d’une même patrie avec notre façon d’être et de raisonner.

      Avec mon respect fraternel, Mohamed HAMIDA

      • l algerie est entrain de de couler ,nous les algeriens en majorite nous sommes des laches en parvient pas a se mettre daccord pour dire fini c est fini ; il n ya plus espoire en ces gens qui ont demoler l algerie par leur in incompetence et leur vision neocolonial ; ces gens malfaiteur qui desposent d un peuple en majorite ignorant et apolitique ces pro colonial qui dirige l algerrie avec une main de fer et prennet les richesses algeriennes pour leur propre compte ces coyotes ne sont pas apte de direger ce peuple ,il ne faut pas en prendre la peine de les negocier il faut les elimines d une maniere ou d une autre il faut les faire disparaitre,car eux ils ne vont pas abondonnes tantque la france et les USA les soutiennet

        l algeri vaincra l islam aussi.

        • Plus de précision
          Je vous remercie Chers compatriotes de m’avoir lu. Je témoigne ma reconnaissance à tous ceux qui m’ont posé une question de fond. Car, jusqu’à présent, j’ai eu hélas, que des interventions négatives sur la forme. Mais ce n’est pas méchant. Tout d’abord, je vous prie de me comprendre avec réalisme et objectivité. Je réfléchie en faisant abstraction de Monsieur Abdelaziz Bouteflika. Pourquoi ? Car nous vivons depuis quarante huit ans le syndrome d’un système, par lequel ont transité plusieurs Présidents, et le contexte n’à pas changé. Pensez-vous vraiment que lors des prochaines élections nous aurons comme par enchantement, le plaisir, l’honneur et l’avantage exclusif de disposer d’un Président issu du peuple et pour le peuple, désintéressé et sans parti pris, exerçant avec droiture?

          L’existence des partis politique dans notre pays et l’émergence des mouvements civiles en tant que opposition est une démarche extraordinaire pour la démocratie, il n’y a aucun doute. Elle se construit, elle s’organise et se projete dans l’avenir pour être une force imposante. Mais aujourd’hui, le constat des expériences passées, me laisse supposer que nous n’avons pas encore atteint une maturité suffisante pour une union consensuelle, constituer autour d’une haute stratégie pour la sauvegarde de l’unité nationale, une énergie avec un seul et unique but, celui de l’intérêt général de la nation pour l’équilibre social.

          C’est pour cela que je considère que nous ne sommes pas prêt, divisés comme nous sommes, pour affronter face à face un tel phénomène sans encore, une autre fois, versés le sang des Algériens, et cela, sans avoir au préalable épuisé toutes les voies possibles. Je n’invente absolument rien. D’après mes lectures des uns et des autres, trop de division, beaucoup de haine et pas de centralisateur, ni de meneur. A moins que l’opposition dans son ensemble constitue dejà la masse et alors, je suis complétement déconnecté de la réalité que vie notre pays. Et si c’est le cas, je demande pardon à tous mes compatriotes.

          C’est à partir de cette analyse, qu’a jaillie l’idée du Laboréalité, qui est une façon d’imposer au pouvoir de vrai spécialiste, chacun dans son domaine et sans discrimination, engagé avec passion pour le pays. L’Etat sera constitué d’un Gouvernement impartial et efficace en le dotant d’une liberté d’action avec des dispositions légales et légitimes.

          Cette structure n’est pas à vocation internelle, juste le temps d’une reprise de conscience de nos valeurs et de bonne foi.

          Avec ce raisonnement, nous évacuerons la nomination des hautes fonctions de l’Etat au Président de la République, et que les candidats seront astreints au passage de la voie de la raison et de la sagesse. Cet acte mémorable restera dans les annales de l’histoire de notre pays et au-delà de nos frontières et pourquoi pas un exemple à suivre par d’autres peuples qui aspirent à une gouvernance idéale.

          Avec mes salutations fraternelles et respectueuses.

          Mohamed HAMIDA

          • kamelia.l on

            lettre anonyme
            Bonjour;

            Ne savant par quoi commencer, ni à qui m’adresser afin que justice sois rendu. Mon père a été arrêté ce matin au tribunal et a été placé sous mandat de dépôts pourquoi?? Parce que des lettre anonyme l’ont accusé à tort; mais qui sont ces lâches?? Père de famille de bonne réputation; il n’a pas tué il n’a pas volé… il rentrait tard de son travail rien que pour subvenir aux besoins de sa famille. Aujourd’hui avec toute les preuves qu’il y a on l’enferme comme même rien que pour le voir dans cette prison ! Au faite le but est de le salir!!!
            Mais ou est cette justice?? Pourquoi l’État prend en compte ces accusations anonymes?? Je m’adresse à vous Monsieur le président Abdelaziz Bouteflika mais ou êtes vous??
            Le pays va sombrer et chacun fait sa lois comme bon leurs semble. Il s’agit de pauvre innocents cher présidents mais ou est cette justice?? Et pourtant ceux qui ont volé les grosses vaches du pays eux!!! Ils vivent normal sans aucun soucie ! Par contre les petits sans défense eux c’est eux qui payent le prix.
            Vous m’excuserai mon langage car c’est la colère qui parle.
            Je vous en supplie monsieur le président jetez un coup d’œil sur nous et ordonnez a ce que justice soit faite et ordonnez a ce que ce genre de dénonciation par lettre anonyme prennent fin car beaucoup d’innocents soufre chaque jour.
            Merci

  2. lettre de dénonciation anonyme sur pére de famille
    Bonjour;

    Ne savant par quoi commencer, ni à qui m’adresser afin que justice sois rendu. Mon père a été arrêté ce matin au tribunal et a été placé sous mandat de dépôts pourquoi?? Parce que des lettre anonyme l’ont accusé à tort; mais qui sont ces lâches?? Père de famille de bonne réputation; il n’a pas tué il n’a pas volé… il rentrait tard de son travail rien que pour subvenir aux besoins de sa famille. Aujourd’hui avec toute les preuves qu’il y a on l’enferme comme même rien que pour le voir dans cette prison ! Au faite le but est de le salir!!!
    Mais ou est cette justice?? Pourquoi l’État prend en compte ces accusations anonymes?? Je m’adresse à vous Monsieur le président Abdelaziz Bouteflika mais ou êtes vous??
    Le pays va sombrer et chacun fait sa lois comme bon leurs semble. Il s’agit de pauvre innocents cher présidents mais ou est cette justice?? Et pourtant ceux qui ont volé les grosses vaches du pays eux!!! Ils vivent normal sans aucun soucie ! Par contre les petits sans défense eux c’est eux qui payent le prix.
    Vous m’excuserai mon langage car c’est la colère qui parle.
    Je vous en supplie monsieur le président jetez un coup d’œil sur nous et ordonnez a ce que justice soit faite et ordonnez a ce que ce genre de dénonciation par lettre anonyme prennent fin car beaucoup d’innocents soufre chaque jour.
    Merci

    • Mohamed HAMIDA on

      Kamelia
      Cher compatriote, j’étais très ému en prenant connaissance de votre signal qui prévient que votre père se trouve face à une situation incommodante. Votre alerte est un cri de douleur pour une assistance que vous réclamez en faveur de votre papa. Une vraie lamentation d’un cœur affligé qui manifeste sa colère dans l’espoir d’être entendu par ceux qui ont l’autorité dans ce bas monde.

      Hélas, je n’y connais presque rien à la responsabilité des hommes qui ont le devoir de faire respecter le droit à l’intérieur des palais de justice. Par contre, j’y crois avec force que notre affranchissement de la domination des arbitraires et des méchants, réside dans la puissance absolue de notre Créateur. Il est présent dans nos cœurs, très prévenant et saisi le sens de nos sentiments.

      Adressez-vous à lui fréquemment à travers vos prières pour lui communiquer votre insupportable et pénible souffrance. Lui seul possède cette capacité de l’instant opportun, pour apporter une réponse à votre peine. Je vous prie d’envelopper votre esprit de sang-froid. Votre silence dans le calme sera le résultat de l’épreuve de votre foi.

      Par ailleurs, pour les individus que nous sommes, je vous recommande de vous adresser aux Associations des droits de l’homme dans notre pays pour vous conseiller et orienter et nécessairement un Avocat pour la défense de votre père.

      La considération à l’égard de la vérité, c’est la lumière de la justice naturelle dont le Magistrat doit s’obliger strictement, quelque que soit les circonstances et les conjonctures.

      Respectueusement

  3. kamelia.l on

    lettre anonyme dénonciatrices
    Bonjour;

    Ne savant par quoi commencer, ni à qui m’adresser afin que justice sois rendu. Mon père a été arrêté ce matin au tribunal et a été placé sous mandat de dépôts pourquoi?? Parce que des lettre anonyme l’ont accusé à tort; mais qui sont ces lâches?? Père de famille de bonne réputation; il n’a pas tué il n’a pas volé… il rentrait tard de son travail rien que pour subvenir aux besoins de sa famille. Aujourd’hui avec toute les preuves qu’il y a on l’enferme comme même rien que pour le voir dans cette prison ! Au faite le but est de le salir!!!
    Mais ou est cette justice?? Pourquoi l’État prend en compte ces accusations anonymes?? Je m’adresse à vous Monsieur le président Abdelaziz Bouteflika mais ou êtes vous??
    Le pays va sombrer et chacun fait sa lois comme bon leurs semble. Il s’agit de pauvre innocents cher présidents mais ou est cette justice?? Et pourtant ceux qui ont volé les grosses vaches du pays eux!!! Ils vivent normal sans aucun soucie ! Par contre les petits sans défense eux c’est eux qui payent le prix.
    Vous m’excuserai mon langage car c’est la colère qui parle.
    Je vous en supplie monsieur le président jetez un coup d’œil sur nous et ordonnez a ce que justice soit faite et ordonnez a ce que ce genre de dénonciation par lettre anonyme prennent fin car beaucoup d’innocents soufre chaque jour.
    Merci

  4. meziane naimi on

    demande pour qu,oi
    je veut juste savoir pour qu,oi dans notre pays quand un citoyen ecris une lettre a un responsable local au ministre au une autre personne de l,etat il y a pas de reponse jamais a l,etranger tous de suite vous avez une reponse urgent au pas urgent dans notre pays jamais en vous repond rien pour qu,oi

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