J’ai évoqué lors de mon dernier commentaire l’incertitude dans laquelle vit l’Algérie, sur les plans politique, économique et social.

 

J’ai décidé, avant de clore ces commentaires, de soulever la question cruciale que tout le monde se pose, à savoir la succession de notre estimé et respectueux Président, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, bien entendu. Je retiens bien qu’un jour, alors interviewé par la presse lors de son séjour à l’hôpital militaire français du Val de Grace, il a décalré : « Nul ne peut utiliser la ruse avec Allah » !

Que voulait-il insinuer par cette déclaration ?

Le Président est bien fatigué et ne tardera pas à rejoindre un jour le Royaume que nous rejoindrons tous un jour…

Mais qu’a-t-il fait pour son pays ?

Les tyrans de l’antiquité construisaient des cités, développaient la recherche et les sciences, ne voyageaient que pour mettre leurs armures pour combattre et conquérir. De nos jours, l’Algérie n’a pas d’ennemis à combattre, quant aux armures, elles sont bien cachées dans les musés, notamment celui de l’Histoire falsifiée et celui des Beaux arts du mensonge.

Nous avons des responsables incompétents qui courent derrière chaque étranger qui arrive pour prospecter, et repart en se posant des questions, de quoi écrire l’histoire des mille et une nuits, soirées nocturnes, vins, boissons, et pots de vins à flots, finalité, un gentleman qui repart en se demandant qui décide vraiment dans ce pays, et en s’exclamant s’il y a réellement des lois, des réformes économiques, un redressement dans les institutions… Que peut-on redresser avec des personnages qui datent du moyen âge !

Nul n’est en sécurité dans notre pays, gouvernants et gouvernés, l’assassinat du Directeur Général de la Sureté Nationale dans son propre bureau ne peut que démontrer l’élégance et la générosité d’une certaine catégorie de personnes.

Ces personnes, je vous le dis, viennent du même Douar, et dès la naissance, la première leçon qu’ils reçoivent c’est de tuer et d’assister aux funérailles de la victime pour présenter très gentiment les condoléances avec des mines attristées. Tout compte fait Hollywood ne ferait pas mieux !

Est-ce un pays où l’on peut vivre en toute quiétude ?  Est-ce un pays qui peut affronter les défis de l’Union Européenne, l’Organisation Mondiale du Commerce, les organismes internationaux ? Ma négation est claire. Le peuple algérien vit dans la peur, le mépris et l’indifférence. La France aurait peut-être mieux fait de rester, avec tous les respects que je dois d’abord à mon Feu père, ancien combattant de la première heure, à tous ceux qui ont quitté du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest leurs familles, parfois et souvent même leurs épouses lors de leur nuit de noces pour enrichir les maquis algériens, avec dépouilles tuées avant d’être un régal pour les renards des monts du Djurdjura, des Aurès, de l’Ouarsenis et des Béni Chougrane.

Certains trahis par leurs propres amis au service des transmissions et des liaisons générales… Un grand hommage pour Si Labri Ben M’Hidi, Si El Houes, Si Amirouche, Si Abbane Ramdane, Si Lotfi, Si Ferradj, Si Tayeb Djourlali, Si M’hamed Bouguerra, Si Habib Zone 4, de son vrai nom Halfaoui Mohamed Salah, Si Zoubir, Si Mustapha Ben Boulaid et la liste est longue et cachée dans les dédales du système.

Avec tous ces scandales, passés et actuels, financiers entre autres, l’équipe d’Oujda et Ghardimaou veut toujours rester au pouvoir et veut toujours préparer le petit dauphin que tout le monde connaît !

L’Algérie n’est la propriété privée de personne, c’est une République et non une monarchie…

L’heure est venue pour rompre avec ce système, et mettre en place des gens valeureux dans tous les secteurs, l’Algérie a désormais besoin de tous ses enfants !

Et pas forcément ceux qui se prétendent Moudjahid ! Le made in Taiwan est bien connu de nos jours !

Je saisis enfin l’occasion pour saluer Messieurs Sarkozy le Président Français, Obama, Président des Etats-Unis d’Amérique pour leur dire que la situation est gravissime en Algérie et qu’ils se doivent d’interpeller l’opinion internationale sur ce qui s’est passé et se passe encore dans ce pays, et qu’ils se doivent de prendre un peu de leur temps pour penser au peuple algérien.

A suivre…

Djamel-Eddine Habibi
9 avril 2010

Un commentaire

  1. L’ALgérie, l’OMC et l’ennemi américain
    26 février 2010

    BRESIL : La menace américaine

    Jean-Pierre DUBOIS

    « La menace américaine » : C’est le titre choisi pour l’éditorial du journal O Estado de São Paulo (Brésil) de ce 12 février. Le fait est d’autant plus surprenant que d’ordinaire ce journal de la droite brésilienne ne marchande pas son soutien aux États-Unis.

    De quoi s’agit-il ?

    Le libre-échange commercial – au coeur de la doctrine de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – a été invoqué par les pays capitalistes occidentaux tant que cela leur permettait d’imposer l’entrée de leurs marchandises dans les autres pays, au détriment des productions nationales de ces derniers.

    Depuis quelques années, l’explosion économique des anciens pays pauvres, comme l’Inde, la Chine ou le Brésil, a modifié la donne : les économies occidentales, durement concurrencées, tendent maintenant à chercher refuge dans le protectionnisme.

    C’est ce qui arrive avec le Brésil.

    Ce pays, grand producteur de coton, a traduit les Etats-Unis devant l’OMC, ce dernier pays allouant des subventions à ses propres producteurs de coton « en violation des lois commerciales ».

    Au terme d’un procès, qui a duré sept années et est passé par deux instances juridiques, l’OMC a finalement recommandé l’élimination des subventions américaines.

    Mais les Etats-Unis ont superbement ignoré cette recommandation, ce qui – selon la réglementation de l’OMC – autorise le Brésil à user de représailles commerciales pour compenser les dommages causés.

    Le montant de cette compensation pourrait atteindre 830 millions de dollars dès cette année. Pour le moment, le gouvernement brésilien envisage d’imposer des augmentations aux taxes d’importation sur certains produits américains à hauteur de 560 millions de dollars. Le restant serait obtenu par la suspension de droits de propriété intellectuelle (blocus des remises de royalties, annulation de patentes) ; le président Lula vient de signer un décret en ce sens.

    O Estado note, qu’en général, dans une telle situation, les pays concernés cherchent par la négociation à éviter d’en arriver aux représailles. « Mais le gouvernement américain n’a montré aucune disposition, jusqu’à maintenant, à rechercher un accord avec les autorités brésiliennes », ajoute-t-il.

    Plus, le nouvel ambassadeur des États-Unis, à son arrivée au Brésil, a évoqué « la possibilité de contre-représailles ». Or, pour le journal brésilien, « l’idée de contre-représailles est incompatible avec la légalité internationale ».

    Il ajoute : « En rejetant l’élimination des subventions, le gouvernement américain méprise les normes souscrites par tous les pays membres de l’OMC. […] Maintenant, en lançant des menaces de contre-représailles à l’encontre du pays vainqueur du procès, ce gouvernement déclare préférer, au plan international, le régime de la force à celui de la loi ».

    « Si [la force] était le régime souhaité pour le commerce international, le meilleur serait d’éliminer l’OMC […]. Pourquoi instituer et maintenir des règles et tribunaux s’ils ne s’appliquent pas à tous ? », conclut-il.

    Quant à Celso Amorim, le ministre des Relations extérieures du Brésil, il a déclaré que, dans cette affaire, son pays « ne peut s’incliner ».

    * * * *

    Ce qui échappe au journal brésilien c’est que le recours à l’imposition de la force ne se limite pas, pour les États-Unis, au domaine du commerce international. C’est une caractéristique, permanente et générale, de ce pays qui agit toujours en marge de la légalité internationale. « L’Etat américain demeure un Etat violent et sans foi ni loi », écrit Noam Chomsky. [1]

    Du blocus de Cuba à l’invasion de l’Irak, en passant par le bombardement de la Serbie, pour prendre quelques exemples, tout cela s’est décidé en dehors de toute instance internationale légitime. (et même contre les instances internationales légitimes – commentaire du Grand Soir)

    Comment est-ce possible ?

    Si la politique de force des États-Unis ne rencontre pas la réprobation qu’elle mériterait, c’est que les grands médias occidentaux – les plus puissants de la planète – se font les relais complaisants de la propagande et de la désinformation systématiques qui précèdent et accompagnent les actions belliqueuses de ce pays.

    C’est aussi que les autres gouvernements – tels ceux de l’Union européenne – deviennent muets dès que les manquements à la légalité internationale concernent les États-Unis.

    JPD (depuis le Brésil)

    http://lepetitblanquiste.hautetfort

    [1] Noam Chomsky, « Un monde complètement suréel – Le contrôle de la pensée publique », Ed. Lux, Quebec, 2003.

    URL de cet article

    http://www.legrandsoir.info/BRESIL-La-menace-americaine.html

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    auteur » Jean-Pierre DUBOIS

    thème(s) » Bresil

    rubrique » De mal empire

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