Franchement, 18 années de « processus de paix » pour aboutir à une extension des colonisations prouvent bien que l’on ne peut négocier avec un adversaire non crédible et des médiateurs partiaux et versatiles à leur tête les USA. Cela confirme aussi la puissance des lobbies, toujours en veille, pour dicter leur volonté aux gouvernements des États Occidentaux ! Il ne reste donc aucun brin d’espoir voire aucune confiance.

La solution ne peut donc être que celle de la résistance que prônent toujours des parties Palestiniennes, qu’évitent l’Occident, mais à qui le temps à donné raison ; et au diable la propagande impérialo-colonialiste quand on sait que la victoire sur l’injustice sera toujours au rendez-vous ! Ce serait donc le résultat de la politique — de « deux poids et deux mesures » ‘saturée’ de contradictions — que l’Occident à toujours adopté (en soutenant ‘mordicus’ une idéologie que condamnent la raison et l’histoire) qui a mené les choses vers l’impasse.

Un exemple. Que penser lorsqu’une officielle Américaine propose une reprise des négociations de paix « sans conditions préalables », c’est-à-dire sans gel des colonisations selon le vœu d’Israël, au moment où la communauté internationale (à leur tête les USA) déclare que « la poursuite des constructions sur les terres Palestiniennes est illégale » car « constituant un handicap aux accords de paix ».

Quelle crédibilité, donc, accorder à un gouvernement lorsque un de ses membres prône l’inverse ou adopte une ‘stratégie’ opposée à celle de son Président ; d’autant que l’on sait qu’il était son rival aux présidentielles. La Secrétaire d’Etat « aux affaires étrangères » en est le parfait exemple.  Se permettre de ‘torpiller’ ainsi la « politique étrangère » adoptée par son Président, que mène tambour-battant le vice-président Joe Biden (sur les dossiers Iranien et Palestinien) autorise deux conclusions : il peut s’agir soit d’opportunisme politique dans le but de faire échouer ou affaiblir un rival, soit d’un jeux de rôle visant à faire perdurer une situation dans le monde qui serait en conformité avec leur politique hégémonique. Dans les deux cas, cela confirme que la solution à certains conflits dans le monde ne peut venir de l’Occident même si la volonté politique existe !

Amar Djerrad
15 novembre 2009

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