M. Saâd Lounès,

En réponse à votre commentaire daté de ce jour 4 août 2008, sous mon article précédent "Réponse à une imposture"…,

Vous continuez donc votre délire insensé, M. Saâd Lounès, en soutenant cette fois-ci et sans me connaître personnellement, que je suis un Marocain. Comme si cela pouvait constituer en quoi que ce soit une quelconque insulte à l’égard de qui que ce soit… hormis dans votre cerveau apparemment sérieusement perturbé, qui voit le MAL…G partout. Car, je puis vous assurer que la plupart de mes congénères algériens – pour ne pas dire tous –, qui ont vécu leur enfance et/ou leur adolescence au Maroc, continuent d’éprouver pour ce pays et pour le peuple marocain frère, – au-delà de toutes les tristes contingences politiques –, tout l’attachement affectif, toute la reconnaissance et toute la gratitude que n’importe quel être humain, doué de cœur et de raison a le devoir de témoigner. Et je n’ai aucun complexe à proclamer pour ma part, que je considère tout à fait naturellement le Maroc, comme étant ma seconde patrie, qui plus est, est aussi la patrie de certains de mes nombreux nièces et neveux vivant à ce jour au Maroc.

C’est assez dire combien vous vous couvrez d’opprobre et de ridicule, quand vous écrivez: « Je ne vous ai jamais vu, mais je lis depuis longtemps vos contributions dans la presse, je suis informé de vos interventions dans les milieux islamistes, et je trouve suspecte votre "obsession israélite" que vous mélangez à toutes les sauces. Mais je n’ai jamais su que vous étiez un Marocain et membre du MALG, donc de la SM ? Je trouve même surprenant que vous soyez (auto) choisi pour me répondre, alors que j’ai toujours cru que vous étiez un opposant à ce régime de la terreur de la SM », en confondant grossièrement la notion juridique de « Droit du Sol » – jus soli – avec celle de « Droit du sang » – jus sanguinis – tant il est vrai, M. Lounès, qu’au Maroc comme en Algérie, le Droit du sol n’est pas automatique et que c’est le Droit du sang qui demeure la règle. Et puisque vous semblez vous targuer d’avoir plus de 5 générations en Algérie, dans la région de Bouira, je vous indique que ma tribu, « Ouled Sidi Boudkhil » descend en droite ligne de notre ancêtre, le Saint « Sidi Boudkhil », mort vers 1060 – c’est-à-dire il y près de dix siècles – et dont le mausolée se trouve dans la Commune d’Arbaouat, à une centaine de kilomètres au Sud d’El Bayadh, dans le Sud Ouest algérien.

Quant à ce que vous appelez mon « obsession israélite », si cela signifie antisioniste, alors oui, j’avoue que je me fais un devoir moral, de dénoncer régulièrement dans mes écrits, les crimes quotidiens de l’armée d’occupation sioniste en Palestine. De même que je me fais un devoir moral, de dénoncer tout aussi régulièrement, les régimes des pays arabes – ceux du Machrek comme ceux du Maghreb – pour leur politique de reniements et d’abandons, – pour ne pas dire de trahison –, à l’égard de la cause sacrée du peuple combattant de la Palestine. Je sais que c’est un peu la mode chez certains pseudo intellectuels de chez nous, en mal de paraître dans l’air du temps, de se ranger derrière la meute des laudateurs occidentaux d’Israël et de militer pour la « normalisation ». Grand bien leur fasse.

Maintenant, si vous êtes comme vous l’affirmez – et je n’ai aucune raison de ne pas vous croire en l’occurrence –, l’une des innombrables victimes du régime illégitime et corrompu d’Alger, que je ne cesse de dénoncer dans mes écrits, je compatis sincèrement à votre situation. Mais à votre tour, croyez-moi quand je vous dis que j’ai quitté l’Administration depuis 1974 pour m’installer à mon compte, à l’étranger. Que je n’ai jamais appartenu à un quelconque Service et que j’éprouve autant d’aversion que vous – sinon plus – pour les Bouteflika, les Zerhouni, les Ould Kablia, les Ouyahia et autres Larbi Belkheir et Toufik et leurs laquais qui conduisent notre pays à sa ruine. Ce que je vous reproche, c’est votre procès d’intention collectif mensonger, à l’égard de toute une catégorie de patriotes – les algériens du Maroc – dont une grande majorité sont restés moralement irréprochables.

Pour le reste, je ne relève même pas votre conseil un tantinet condescendant, pour ne pas dire insolent, faisant allusion à mon âge et me recommandant de me retirer pour rédiger mes mémoires… Votre suffisance vous fait perdre la perception de la réalité au point où vous ne faites même pas attention au fait que les notes et articles que je rédige dans ce blog et ailleurs, presque au jour le jour, constituent la façon la plus moderne de laisser un témoignage sur son temps. C’est vous apparemment qui semblez vieux. Vous et votre génération. La mienne a libéré la patrie du colonialisme. La vôtre se laisse dominer par les siens et quitte le pays, au lieu de lutter pour la dignité et le changement.

J’espère que le débat est clos.

Abdelkader Dehbi
5 août 2008

16 commentaires

  1. Débat Saâd Lounès / Abdelkader Dehbi
    Sublime! Quel intensité! Allez y grand Monsieur Saâd une réponse bien ficellée à l’autre grand Monsieur Dehbi. Il ne faut surtout pas clore le débat à notre grand bonheur…

    Vive l’Algérie! A bas et mort pour les corrompus du régime!…

  2. Les lecteurs apprécieront
    Dehbi écrit: « C’est vous apparemment qui semblez vieux. Vous et votre génération. La mienne a libéré la patrie du colonialisme. La vôtre se laisse dominer par les siens et quitte le pays, au lieu de lutter pour la dignité et le changement. »

    Les lecteurs apprécieront d’eux-même la culture du mépris du « vieux » et de ses compatriotes marocains. N’est-ce pas Boutef qui disait « le peuple algérien n’a pas mérité son indépendance. Il la doit à notre élite » en sous-entendant: « nous somme en train de la lui reprendre ».

    • Les lecteurs apprécieront
      Je suis désolé monsieur Saâd, monsieur Dehbi a quelque part parfaitement raison et reflexion faite, il a parfaitement raison sur toute la ligne lorsqu’il s’agit de cette affirmation…, notre génération se laisse guider à la manière de ce berger inculte qui conduit ses moutons là où il veut, et à la cadence qu’il veut… La réalité est là , nous la vivons à notre corps dépendant…peu importe l’origine du berger…

    • Les lecteurs apprécieront
      Je n’aurais pas repondu à M. Lounés, car il

      repond à lui-meme dans son article.

      1) Il dit que les 2 peuples algerien et marocain ne font qu’un.

      2) Il dit que presque tous nos dirigeants sont « marocains »

      Quant bien meme 2) est vrai (ce n’est pas le cas), il n’y aurait aucun probleme vu que 1) est vrai d’aprés M. Lounés. CQFD.

      Consequence 1): l’article de M. Lounés part de quelque chose qui est vrai et aboutit à quelque chose qui n’est pas vrai, à savoir que la grande tare de nos dirigeants vient du fait qu’ils soient marocains.

      Conséquence 2): N’est-il pas plus important de se concentrer sur le fait que nos dirigeants sont d’abord et avant tout des tyrans et des tueurs? quelle importance qu’ils soient de Tlemcen, Oujda, ou Batna? Ou bien M. Lounés pense-t-il que des tyrans d’Oran ou Tizi seraient plus acceptables que des tyrans d’Agadir?

      Question: pourquoi M. Lounés ne critique-t-il pas le Makhzen marocain. Ce dernier est-il à ce point democratique, sympa, incorruptible? Ou bien est-ce un cas de:

      darihim ma doumta fi darihim

      wa Hayyihim ma doumta fi Hayyihim

      wa ardhihim ma doumta fi ardhihim

      Omar Salhi

    • Les lecteurs n’apprécieront rien
      Il faut rester en Algérie, se battre, et aimer l’Algérie en y étant installé.

      j’aime bien les gens comme vous Mr Lounes, quand il y a des problèmes en Algérie, il se tirent a l’étranger, et pleurnichent de la bas en se faisant passer pour patriote. RESTEZ EN ALGÉRIE ET BATTEZ VOUS ya si mohamed.

      J’ai aimé que vous soyez originaire de Bouira que par 5 générations.

      Pour le sujet d ISRAËL ? vous avez peur de reconnaitre les crimes de cette dernière ?

      Ça ne fait rien Mr Lounes, c’est devenu a la mode que des pseudos-intellectuels Algériens en particulier,arabes en général, se conforment a la philosophie USA. J’imagine qu’a l’intérieur de votre propre personne, reconnaissez qu’ ISRAËL risque de vous ennuyer la ou vous êtes, si un jour, ( si cela pourrait arriver ), le courage de dire la vérité revient parmi vous et exprimez telle ou telle position contre Israël.

  3. repondez M dehbi a la question de Mlounés d ou
    salut

    c est la verité qui fait mal

    M lounés est de bouira et vous vous étes d ou vous et vos encetres M dahbi????? de bouira???

    je paris que vous etes de tlemcen ou de maghnia

    lol

    • Musulman, Algérien, Arabe
      Je viens de lire votre question et j’y réponds volontiers:

      Je m’appelle DEHBI Abdelkader ben Mohammad, ben At-Tayib, ben Ad-Dhahabi, ben Al-Bachir, Ben Youssouf, ben Ibrahim, ben Abdou-Alouahhab,ben Ahmad, ben Mohammad, ben Moussa, ben Mohammad….ben Mohammad Ad-Dakhil – dit Sidi Boudkhil – mort en 450 de l’Hégire (1058 de l’ère Chrétienne) et dont le Mausolée se trouve dans le « Ksar » des Arbaouat, Wilaya d’El Bayadh. Sidi Mohammad Ad-Dakhil descend en droite filiation de Sidna Al-Hassane, petit-fils – par Ali et Fatima – du Prophête Sidna Mohammad (LSSSL). Bien entendu, et bien que je m’honore de cette descendance, je m’en tiens strictement aux enseignements du Coran: «  »Inna Akramakoum 3’inda Allah Athqaakoum » » et du Hadith: «  »Laa farqa baïna 3’arabi ouala 3’adjamyi illa bi-attaqoua » ». C’est par mes attitudes et mes actes que je cherche à mériter le respect des autres.

      J’espère avoir répondu à votre question.

      • Vous insinuez que vous êtes « Min Ahl El Beit »
        Avez-vous des actes authentiques qui prouvent votre appartenance à « Ahl El Beit » ?

  4. Ne pas se tromper d’ennemi
    J’adhere totalement a votre conclusion M. Dehbi nos jeunes generations sont tellement divisees et inconscientes des enjeux majeurs du pays, qu’elles se font plus de mal que le pouvoir leur en fait. C’est vraiment triste !

    • Confusion…
      Malheureusement, à l’aube de l’indépendance, ceux qui étaient censés nous guider vers les chemins de la décence, (c’est à dire, les vieux)étaient si occupés par la concupiscence et les rapines qu’ils ne se sont même pas rendus compte de notre existence…

      Et, c’est en 1988 qu’ils se sont rendus compte que nous sommes bel et bien là ! Des gêneurs qu’il faudra éliminer…ou marginaliser !

      Des périmés, voilà ce que nous sommes…à leurs yeux ! Leurs rejetons ont étudié, dans les grandes écoles européennes, anglaises ou américaines…

      Demandez à ces vieux leurs comptes en banque !

      Comment vivent-ils ? D’où ont-ils amassé, cette fortune colossale ? Ils ont étudié à l’étranger par un choix délibéré…

      Les jeunes d’aujourd’hui le font par nécessité ou sont forcés de le faire !

      Monsieur Dehbi, avez-vous participé à la glorieuse guerre de libération ? Où et quand ?

      Sinon, pourquoi ?

      Votre « sortie » médiatique, à ma connaissance, est très récente ! Elle date pour ainsi dire depuis votre fameuse « lettre » au président Bouteflika et où vous fûtes pris à partie, dès sa publication par Madame Leila Aslaoui…

      Pourquoi donc, cette subite et irrépressible boulimie politicarde ? Vous étiez pourtant bien loti dans les hautes sphères !

      Amicalement.

      • Rien à cacher, ni cadavres ni comptes en banque !
        Réponse à « Essahm El Qatel »: – Je vais essayer de répondre uniquement à vos questions qui me concernent directement à titre personnel:

        1.)- S’agissant de ma participation à la Guerre d’Indépendance, je pourrais me suffire de rappeler que ma famille qui était établie à Meknès (Maroc) depuis les années 1930 a été dès le début 1955 – et malgré la modestie de ses moyens matériels – l’un des nombreux foyers d’accueil, (jusqu’ 10 personnes parfois) pour les réfugiés nationaux, affluant d’Algérie, qui étaient placés dans des familles algériennes, d’autant que mon grand père Si Tayeb Dehbi était l’un des dirigeants actifs de l’Amicale des Algériens du Maroc, reprise en mains par le FLN.— De Juin 1957, à Septembre 1960 j’ai été versé dans la « Logistique » (Tanger Nador Tétouan), sous la responsabilité de feu le Dr Issaâd, puis Abdelmalek Yousfi (dit Habib et aujourd’hui vivant à Alger). Entre Septembre 1960 et Mai 1962, j’ai travaillé – comme permanent salarié du FLN – sous la responsabilité de « Mansour » (Boudaoud), Djelloul M’laïka et le défunt Salah Nouïoua, – les trois étant directement sous la coupe de Boussouf que j’ai plusieurs fois croisé à Casablanca et à Tanger. Tous ces éléments figurent dans mon Dossier au Ministère des Moudjahidine. –

        2.)- Pour ce qui est de la carrière, de 1962 à 1974, j’ai occupé plusieurs postes de Cadre supérieur (Administrateur Civil, Directeur, Conseiller Technique…) dans différentes Administrations Centrales. Entre Septembre 1965 et Mars 1968, j’ai été détaché auprès du Parti du Front de Libération Nationale, en qualité de « Membre de la Direction Centrale du Parti », Rapporteur de la Commission du Plan du FLN. – Auparavant, le Président Si Boumédiène sur proposition de Chérif Belkacem m’a désigné entre Novembre 1966 et Mars 1967, pour tenir les « minutes » (Secrétariat) des débats du Conseil de la Révolution qui devaient lancer la réorganisation des Institutions et préparer la politique de planification de l’Economie nationale.— En Janvier 1975, j’ai démissionné de l’Administration pour travailler à mon compte dans divers pays du Moyen Orient, avec Bureau à Paris, jusqu’en 1986, date à laquelle je suis rentré au pays pour me consacrer à l’agriculture d’où je tire l’essentiel de mes ressources, le reste venant de l’aide de mes enfants.

        3.)- En ce qui concerne les études supérieures de ces derniers, elles ont été totalement assumées par ma famille et moi-même. Aucun d’eux n’a jamais bénéficié de la moindre bourse, celles-ci étant en général, réservées aux enfants de la « nomenklature » dont je n’ai jamais fait partie.

        4.)- J’en viens enfin à mon intrusion dans la presse – que vous qualifiez joliment de « sortie médiatique » pour vous proposer d’aller vous documenter dans les archives d’El Moudjahid, Révolution Africaine, El-Djeich, Algérie-Actualités, Algérie-Hebdo, Qutidien d’Alger, Liberté, Alger-Républicain, El Watan et autre Le Matin.- où il m’est arrivé de publier très irrégulièrement tel ou tel article conjoncturel. – A ma connaissance, mes premiers articles publiés remontent à 1a « Guerre des Six jours » quand j’ai été envoyé par El-Djeich et Révolution Africaine pour couvrir la « Guerre des Six Jours » et ses suites depuis le Caire, Damas, Al-Qods puis Kuwaït …

        4.)- « Subite et irrépressible boulimie politicarde » écrivez-vous à mon adresse. En quoi cela vous gène-t-il qu’un vieux citoyen tout à fait ordinaire comme moi – et c’est là toute ma fierté d’ailleurs –, qui a refusé le chant des sirène pendant son bel âge, se mette à critiquer et à dénoncer les maux qui ravagent son pays ? Je trouve tout de même assez étrange, que l’on interroge le vieux citoyen que je suis, sur un passé qu’il n’a jamais eu peur d’exposer en s’en prenant aux dirigeants corrompus et félons de son pays, alors que personne ne trouve le courage de demander ouvertement des comptes – comme vous le faites pour moi -, à des gens qui ont tant de sang sur les mains et tant de milliards sur leurs comptes en banque. Demandez donc à quelques généraux et autres barrons du régime, de quel coté ils se trouvaient eux, en 1967, 1957, 1958, 1959, voire 1960 à 1962 pour certains…. Voyez-vous, « flèche mortelle », – et pour finir sur une note de morale politique -, pour moi, le sens du nationalisme n’est pas seulement lié à l’attitude d’un « moment saillant » dans la vie d’un citoyen, comme le fut la période de la Révolution pour les gens de ma génération. Le patriotisme est une attitude de tous les jours, c’est une règle de vie. Beaucoup de mes congénères – et vous n’avez pas manqué de le noter – ne s’y sont pas hélas conformés, aveuglés qu’ils furent par l’ivresse de l’autorité, l’illusion des honneurs et la quête morbide de l’argent.

        J’espère avoir satisfait à votre « interrogatoire »…

        • Feux de la rampe !
          Monsieur Dehbi, loin de moi, la dérision ou…l’inquisition ! Merci d’avoir si obligeamment répondu à mes légitimes inquiétudes ! Et, vous n’y étiez nullement tenu de le faire…

          Cependant mon « interrogatoire » était justifié du seul fait que les feux de la rampe vous exposaient aux dures aléas de la sommité journalistique !

          Nous sommes tous tenus d’unir nos efforts pour essayer de mettre fin, à la gabegie de nos preux moralisateurs et à leur flagrante impéritie pour le grand bonheur de notre pauvre Algérie, cette noble terre traumatisée par tant d’années de guerres…Evitons les diversions et l’inutile dispersion de nos forces sur le dur terrain de la résistance sous toutes ses formes ! Encore faut-il, réveiller ceux qui somnolent dans cette douce et illusoire léthargie, savamment entretenue par un pouvoir perfide, sournois et cruel…

          Mes amitiés, monsieur Dehbi !

  5. encouragements
    Ca a l’air d’être une réponse pleine de tact et d’arguments…même  »respectueuse ».

    • racisme primaire
      je ne voie pas la diférence entre marocain et algérien;j’aie eue des parents a casa et rabat,on était trés contents de la recevir et la fétes à leur arrivé chez nous ,ils étaient considérés comme des princes au maroc,ils avaient des boniches à leurs maisons;;leurs luxes étaient criades.. je souhaiterai plutot être constructif et penser comme abdelmoumene construire le maghreb et non ce racisme primaire ,il n’est pas dévalorisons d’être maroqui ou algézairi.DEVALORISANT C’EST LE RACISME PRIMAIRE.ET DESCENDRE DE LA CUISSE DE JUPITER..KELAM

  6. طلب من الأستاذ ذهبي عبد القادر
    أريد التعرف اليك أكثر واذا امكنك تزويدي بمعلومات تاريخية عن أربوات

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