La situation algérienne constitue aujourd’hui un modèle archétypique du blocage politique résultant de la très violente répression de l’opposition islamiste par un régime autoritaire. Les seuls mouvements et partis politiques islamistes structurés sont ceux qui ont accepté de se soumettre au pouvoir réel, contrôlé par les chefs des services secrets militaires. Un passage à une authentique démocratie en Algérie, donnant leur place légitime aux forces politiques islamistes respectant le jeu démocratique, implique de la part de l’UE : a) un soutien ferme aux forces (politiques, syndicales et de la société civile), islamistes comme laïques, aujourd’hui faibles et dispersées, qui tentent d’œuvrer pour la refondation d’un État de droit ; b) le plein respect des conventions internationales dont l’Algérie est partie, en matière de lutte contre les violations des droits humains et contre la corruption.

Ce texte a été rédigé par François Burgat et François Gèze en septembre 2006 à la demande du Finnish Institute of International Affairs, dépendant du Ministère finlandais des affaires étrangères , pour un ouvrage collectif publié en avril 2007 consacré aux relations à établir entre l’Union européenne et les partis d’opposition islamistes dans le monde musulman : Toby Archer and Heidi Huuhtanen (eds.), Islamist Opposition parties around the world and the potential for EU engagement.

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Les partis et mouvements islamistes en Algérie : quelles perspectives pour l’Union européenne ?

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Islamist political parties and movements in Algeria: which prospects for the European Union?

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Islamist Opposition parties around the world and the potential for EU engagement

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