Sans me laisser forcément tenailler par l’envie pressante de pleurer sur le sort de ma patrie, j’aimerais bien plutôt être optimiste. J’aimerais bien surtout gagner quelques arpents d’espérance dans ce vaste champ fertile mais en jachère qu’est l’Algérie. J’aimerais bien dire non au fatalisme et à la désolation qui ravagent la chair de notre jeunesse. Toutefois, mes rêves sont vite remisés au placard, rattrapés qu’ils sont par une réalité sans pitié. Et je me rends compte avec une douloureuse sensation d’impuissance que les choses ne sont pas telles que je les imagine, ou du moins les pense. Mais l’Algérie se dirigerait-elle, inévitablement, vers le gouffre? Bien que tous les indicateurs (économiques ; sociaux ; politiques, etc) soient en couleur orange, il n’est pas du tout facile d’affirmer ni d’infirmer une telle supposition. Et puis, n’est-il pas irraisonnable, voire inepte d’appliquer une description peu avenante destinée à l’origine à une nomenclature vieillissante en fin de cycle à l’endroit d’un si jeune pays de 40 millions d’habitants? Et encore si la colère crue qui couve dans l’Algérie profonde n’est-elle pas à prendre dans le sens d’une probable mobilisation citoyenne dans l’avenir? Qui ose dire le contraire? Personne bien sûr! Ce ne serait pas si mal déjà si c’était le cas. Et, en plus, la psychologie des foules populaires n’est-elle pas souvent mystérieuse ; insaisissable ; intempestive ; indiscernable? En ce sens qu’elle peut à tout moment basculer vers des «choix brutaux» auxquels on s’y est attendu le moins. De toute façon, on voudrait bien qu’il y ait éveil pour le grand bonheur de notre pays. Car, jusque-là, on est atterrés de remarquer qu’il y a quelque chose d’indéniablement «frustrant», voire de maladif, si j’ose le mot, dans cette façon bizarre d’attendre le changement surgir de nulle part sans que nous ne nous dépensions la moindre énergie. En cela, nous sommes peut-être le peuple le plus amoureux dans le monde des paradoxes, sinon le champion!

Pour l’anecdote, j’avais eu l’occasion de croiser l’année dernière dans un marché populaire de la banlieue algéroise, plus précisément à Bab El-Oued un jeune algérois aux alentours de la quarantaine qui me confie ceci sur le vif« moi, ça m’intéresse pas de changer quiconque ni rien! L’Algérie va bien, Bouteflika est un président sympathique, il nous a octroyé des voitures, des camions, des fourgons,…des prêts bancaires, des logements, des projets de l’A.N.S.E.J, etc.! …Il ne faut pas qu’on soit ingrats, nous les Algériens. Avant, on le savait pourtant tous, il n’y avait rien…oui pratiquement rien pour nous les jeunes» et d’enchaîner catégorique, un peu sûr de lui-même, «vous voulez dire quoi par «changement»? Qu’on devienne comme la Libye ou la Syrie? Qu’on tombe dans la pagaille et le chaos? Qu’on retourne, la queue entre les jambes, aux années de larmes et de sang? Non merci!…Y en a marre, sincèrement!». En revanche, à quelques encablures de là, un autre jeune la trentaine accomplie celui-là, fraîchement diplômé d’une école de commerce et déjà «trabendiste» à ses heures perdues confirme un rien sceptique tout le contraire du premier « nous sommes devenus la risée du monde entier! Les nôtres doivent arrêter ce cinéma…la jeunesse en a ras-le-bol…ça y est, elle sait tout, elle se tait seulement par fatigue et allergie au désordre politique mais attention pas pour longtemps» avertit-il menaçant «pourquoi, tu crois encore au changement par les émeutes et la révolte?» M’empressai-je de l’interrompre pour l’amener à aller au bout de sa pensée « le silence du peuple est fragile mon ami! C’est pas possible! Un enfant de 2 ans sait bien que Bouteflika vieux, malade et assis sur son fauteuil roulant ne gouverne pas et qu’il y a des gens derrière lui qui tirent les ficelles,…et que, ce sont eux qui continuent de cacher la vérité par un tamis. Regardez un peu autour de moi ici à qui on a offert gratis ce scénario de mensonges : que des jeunes désœuvrés et sans le sou—comme la majorité de ceux du reste du pays sans doute– qui souffrent, dans l’ennui et l’incompréhension de la société, c’est extrêmement pitoyable ce qui arrive! Nos responsables ont  maintenant tout le temps devant eux pour imaginer la réaction de la rue, surtout avec cette baisse des prix du pétrole et la politique d’austérité qu’ils ont mise en place…» «tu parles du président?» coupe un deuxième jeune vendeur à la sauvette de son état «oui» répondit  avec verve mon interlocuteur «mais dis-moi honnêtement pour le remplacer par qui?» «par un jeune de la nouvelle génération!»  «mais tu ne vois pas que la gangrène est montée jusqu’au cou et que la gestion de la nation se fait au jour le jour? Pas de relève, pas de compétences, pas de transparence,  rien.. Dommage pour l’Algérie… et sa jeunesse!». Pour un simple touriste occidental, une pareille mosaïque d’opinions dans une discussion populaire relève de la diversité sociale dans une rue algérienne trop jeune en matière de démocratie mais pour un connaisseur averti de l’anthropologie du terroir, cela ne peut illustrer que les terribles fissures ayant été provoquées ces dernières années dans le psychisme de l’Algérien. D’une part, le poison de la rente a subverti les comportements, en les contaminant pour, enfin, les clouer au statu quo. De  l’autre, un sentiment diffus de peur et d’incertitude des lendemains a descendu sur les esprits comme un gros nuage qui empêche la visibilité. Où va-t-on? Qui gère le pays?  Que se passera-t-il si Bouteflika meurt demain, si les réserves de changes finissent, si…, si…?, etc. Or comment fuir pour toujours le reflet de notre image dans le miroir du monde? Comment taire nos failles et les escamoter? Comment peupler le vide de nos incohérences? Et puis, comment espérer le salut, en esquivant d’affronter nos vrais problèmes? Un facteur encore plus alarmant s’ajoute à la liste combien longue de nos inquiétudes : le pays est en plein milieu de foyers de tensions régionales et il y a lieu d’en prendre vite note au risque de subir des impacts négatifs.

Il importe de remarquer en effet que sans transformation de soi, aucun changement n’est possible. Cela commence, tout naturellement, par ce que l’on appelle «changement microscopique», c’est-à-dire, des réformes au niveau individuel (éducation, culture, savoir-vivre, etc) avant de culminer par le «changement macroscopique» (conscience citoyenne, participation et engagement politique) , lequel imprégnera toute la société. «Soyez le changement que vous voulez dans le monde» dirait un jour à ses compatriotes, le dirigeant indien Ghandi (1869-1948). Or rien de tel n’a eu lieu chez nous, hélas! Et pire, de manière surprenante, la plupart de nos citoyens se déchargent à bon compte de la responsabilité du désastre national sur le dos de leur classe dirigeante. Celle-ci étant accusée d’avoir accouché du bilan amer de leurs désillusions. Est-ce à dire par là qu’aucune chance ne nous reste? Est-ce à dire aussi qu’on est à jamais grillés et que ce cancer, le nôtre, est en entré dans sa phase terminale? Le désespoir vertigineux que l’intelligentsia aux commandes relaie insidieusement aujourd’hui mériterait, à coup sûr, autre chose que «ce bourbier du fatalisme» qui nous pousse sans relâche à l’auto-dénigrement, l’auto-flagellation, l’auto-culpabilisation et «la haine obsessionnelle de soi». Bref, on ne sait pas réfléchir par nous-mêmes en Algérie mais seulement à partir d’une conception aussi erronée que stéréotypée de la réalité. Somme toute, une conception qu’on importe ou que l’on nous prête parfois même d’ailleurs, c’est-à-dire, chez ceux-là à qui on impute, jusqu’à nos jours, nos errements, violence, régression, sous-développement…., décadence (l’ex-puissance coloniale). On dirait que notre force d’explication du monde qui nous entoure est stagnante. Autant dire, elle ne sort guère d’elle-même pour nous inviter à l’exploration de notre soi intérieur, hors du temps qui défile, à partir de n’importe quel angle situé à l’extérieur. Peut-être est-ce, qui sait, une ramification malsaine des effets du colonialisme, de notre problème d’identité et surtout de notre refus à nous accepter tels que nous sommes, nous les Algériens au passé à la fois riche, confus et complexe? Or «l’homme ne peut vivre, dirait le poète algérien Jean El-Mouhouv Amrouche (1906-1962), s’il ne s’accepte pas tel qu’il est, s’il ne se sent pas accepté par la société, s’il ne peut avouer son nom (…) on peut affamer les corps, on peut battre les volontés, mater la fierté la plus dure sur l’enclume du mépris. On ne peut assécher les sources profondes où l’âme orpheline par mille radicelles invisibles suce le lait de la liberté..». Il est clair que «le fonds de commerce du pessimisme» pour emprunter l’excellente expression du penseur Alain Minc a cassé toute volonté ou curiosité du savoir, sapant ce rare enthousiasme à l’état brut qui, une fois réactivé, peut relancer la quête volontaire du changement. Pire, il a détruit le cordon ombilical des solidarités durables tissées dans les tripes de famille traditionnelle. Or si l’Algérien veut peser, fût-ce marginalement, sur son destin, ce ne peut être qu’en se projetant sur son être profond, son identité plurielle ; tolérante ; diverse et l’héritage authentique de ses ancêtres.

Le problème est en nous, décidément, pas chez les autres. C’est pourquoi, on devrait discuter sans œillères de notre mal-être général ; nos impasses économiques ; la souffrance de notre jeunesse à qui on a séché toutes les ressources de l’espoir. Comme on devrait réfléchir aussi sereinement sur nous-mêmes avant de nous jeter en accusateurs zélés sur les autres. Il est tentant toutefois pour certains d’arguer qu’il y a des dizaines de priorités avant, je dirais non d’autant que si on arrive à  résoudre ces dilemmes qui paraissent  pourtant a priori  superflus (culture du dialogue, communication sociale, respect de l’altérité, etc), tout sera facile après. Cette assertion n’est pas à prendre, bien entendu, au premier degré mais elle est le noyau substantiel de ce que subit le gros lot de nos masses …. Si, par exemple, tous les citoyens frétillent à la perspective de la mise en place d’une justice plus équitable, ils n’en manifestent presque aucun engouement. Et cela même si leur vie quotidienne est «une grande crise d’angoisse» : aller dans une administration publique quelconque pour se renseigner sur un dossier ou une formalité est une corvée, demander à voir un maire en est une autre, solliciter une autorisation de construction dans une daira (sous-préfecture) ou un logement compte parmi leurs pires cauchemars, etc. «La main invisible de la maârifa» est pendue aux basques de l’imaginaire collectif des masses. Une force malveillante qui ne s’épuise jamais, semble-t-il. Plus constante que d’ordinaire, elle enfonce les réflexes des uns et des autres dans «l’abîme de l’incivisme». Ce qui met en exergue l’opportunisme moralement répréhensible sévissant dans les entrailles de notre société. Pas de fraternité construite dans les ferments de la citoyenneté mais seulement des bribes du cynisme cachés dans des comportements anormaux, se déguisant sous le moule du «conformisme religieux et social». On connaît tous l’antienne : mon proche construit ou achète une villa de haut standing, je dois faire pareil même si je n’en avais pas les moyens. Mon voisin va à la Omra (pèlerinage à la Mecque), en trichant et volant l’argent du fisc, j’en ferai autant. Une de mes connaissances détourne le matériel de l’hôpital où elle travaille comme médecin pour sa clinique privée, je l’imiterai… Tout est licite pourvu qu’il mène au but : s’en remplir les poches. Les heureux bénéficiaires ne sont pas nécessairement les plus méritants mais les plus sournois, les plus hypocrites, des gens sans scrupules, aux méthodes peu orthodoxes. Et là le retard n’est qu’un cercle vicieux que chaque génération d’Algériens a tendance à reproduire dans des circonstances quasiment identiques aux précédentes pour l’offrir, elle aussi, en héritage aux autres. Ainsi l’échec des aspirations de la nation force-t-il le saut dans l’inconnu. Mais pour quand une «insurrection des consciences» en bonne et due forme alors que tout un chacun sait que la culture est le grand absent de notre quotidien? Selon une étude de Emrhod Consulting (un bureau d’études de marché nord-africain) menée en marge de la foire internationale du livre  tenue en Tunisie entre le 25 mars et le 03 avril dernier, la lecture n’est pas la priorité n°1 des Maghrébins, encore moins des Tunisiens. En Tunisie par exemple, un pays culturellement nettement en avance par rapport à l’Algérie, au moins depuis le début des années 1980, 75% des sondés ne possèdent pas de livres chez eux, exception faite des livres scolaires et du Coran, 82% n’ont pas acheté de livres les 12 derniers mois et 77% des Tunisiens n’ont pratiquement lu aucun bouquin au cours de la même période [Voir à ce sujet l’article de Marouen Achouri, «Tunisie. Un peuple qui parle mais ne lit pas», Courrier International du 17 avril 2016]. D’ailleurs, un de mes amis tunisiens que j’avais rencontré en Hexagone n’a jamais pu cacher son étonnement, voire sa consternation, en comparant les marques de voitures flambant neuf qui circulent dans les rues de Tunis à celles plus modestes en France, pourtant plus développée «les nôtres ont l’esprit matérialisé à fond la caisse» me dit-il d’un ton résigné «en descendant la dernière fois à Tunis où j’habite, j’ai remarqué le vide dans les discussions familiales, le culte fou du paraître, l’argent qui achète tout, même l’humain, l’absence de compassion pour les pauvres, etc». «mais pourquoi tout ça?» L’ai-je interrogé sur le coup «Avant la révolution, on sent que la société est fermée, la liberté cadenassée,  les pulsions tues mais après le Printemps du Jasmin, les jeunes se découvrent transformés dans un nouveau décor qu’ils ne connaissent pas avant, ils se lâchent alors» -«Mais, ils ont changé en positif ou en négatif?» «Dis-moi depuis quand une voiture est-elle un luxe alors qu’elle n’est qu’un simple moyen pour se déplacer? En quoi l’apparence peut-elle te donner droit à des avantages mieux que les autres? Tous les vices cachés de la société ont explosé avec la montée de l’islamisme, le spectacle flirte avec le ridicule, la Tunisie en est le théâtre, plus vrai que nature» «presque la même chose qu’en Algérie donc?» «Peut-être pire» conclue-t-il.

Kamal Guerroua
12 mai 2016

19 commentaires

  1. Gratuite
    Faire parler un quidam dans la rue ou un ami rencontré au hasard est souvent une figure de style pour lâcher une réflexion gratuite. Réflexion dans ce contexte est un bien grand mot. Disons alors un préjugé.
    Cette façon de jeter son préjugé à la face du lecteur dispense d’avoir à argumenter.
    3tous les vices cachés de la société ont explosé avec la montée de l’islamisme « (sic)
    Voilà comment on prépare les conflits sociétaux où la confrontation dure cède le pas au débat d’idées policé et civilisationnel.C’est quand on accuse son adversaire idéologique de tous les maux avec violence verbal et sans aucune…réflexion.

    L. DIB

  2. LE RENARD KORAICHI
    le renard koraichi s’attaque à tout ce qui est amazigh et à tout ceux qui ne vénèrent pas ses origines « prétendues koraichites ». pour lui la mission des foutouhates ne consistaient pas à transmettre le message divin mais à effacer la trace des autochtones et d’imposer l’arabe sous toute ses formes. il se donne pour mission d’achever l’anéantissement des traces pré-islamiques de l’Afique du nord et de survaloriser la dimension arabe. il ne ménage m^me pas les disciples de Benabi qui ne s’inscrivent pas dans sa logique de TOUT ARABE et RIEN D’AUTRES. il parle de civilisation alors qu’il ne sème que de la haine, de mépris et la violence verbale. il use des méthodes des moukhabarates qui consistent à s’attaquer à la personne qui parle au lieu de se concentrer sur l’objet du débat. je suis peut-être le dernier à en parler car je constate que d’autres plus avertis que moi n’accordent aucun intérêt à ce personnage emmerdeur.

  3. بشير on

    جزر الحرية تريدنا أن نتواصل
    هل من الممكن أن نستحضر ذلك التفاؤل الذي سكن كيان الإمام القائد ابن باديس، والثائر القائد ابن مهيدي
    والثائر المفكر ابن نبي ، ونستحضر درجة الوفاء التي كانت ترفعهم فوق كل الظنون ، وحلاوة وعذوبة الانتماء إلى الجزائر أو جزر الحرية ، هي أكثر من أحلام وفوق كل الأوهام ، هي الروح والحرية والطمأنينة والعبقرية والفكر والتواضع والشموخ المنبعث بين أمواج جزر الحرية ومن أرضها الطيبة وترابها السخي النقي الذي رفض ولفض المستعمر .
    الاستسلام لم يكن يقوى ، بل لم يخاطر ولا مرة ، واليأس كم جبن ، والجزع كيف اختفى ، والمنع لم يجد شبرا واحدا ولا منفذا ،… ، لا كل ذلك شد الرحال واختفى ، قادتنا ، لم يثنيهم غثيان وهم الطرقية ، ولم تنل من عزائمهم غفلة الأكثرية ، رباطة جأشهم وفسحة أملهم وقوة نظرهم أعطتهم الكثير ، فكما كانت لهم جزر الحرية فهي دائما لأبنائها الأحرار ، والحر مطيع وبار ، متواصل ومتطاوع ، والتطاوع خير ما تواصى بع القادة الأفذاذ ، فهلا تطاوعنا .
    كثير هي الأسئلة التي يمكن أن نطرحها ، لكن ما هي الأجوبة التي يمكن أن نستحضرها بخصوص الأسئلة التي لم تطرح بعد ، فهلا قرأنا ماضينا واستحضرنا قراءة مستقبلنا ؟ من هنا ينفع التطاوع والتواصل ومن هنا يمكن أن يفيد
    رجل رحل عنا من قريب ، رحل وبداخله الكثير ، لم يقله ، لا بل لم نسمعه حتى يقول ، لم نتطاوع ولم نتواصل ، رحل سي عبد الحميد ، أو هو مهري عبد الحميد ، لم نسمعه ولم نقرأه ، لم نسمع ولم نقرأ من قبل ولا من بعد ، فأمثال قادتنا والله قليل . فهل ننتظر من قوانين الكون أن تحابينا أو تغير مآسينا ، فلا العقوق ينفعنا ولا الجزع يفيدنا ولا المنع يبقينا ، جزر الحرية تسعنا كلنا وتكفينا ، الرضا وثم الرضا ، فليس سوى الرضا يداوينا .

  4. Ad hominem
    Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais: telle est la parole de ecclésiaste. Ce pauvre Adzayri qui me parait fort ignare préfère l’attaque ad-hominem à une confrontation d’idées. il emploie des mots dont apparemment il ne comprend pas le sens. Serait-il en mission? Je ne crois pas que les moukhabarats soient assez niaises pour la lui confier. Ce serai un quelconque « ould el houma » qui l’aurait poussé. Dans le fatras qu’il inflige aux lecteurs, il nous crie qu’il ne connait rien à ce qu’il avance.

    Sait-il que le mot amazigh n’a été popularisé que très récemment et qu’il ne fait pas partie du vocabulaire d’aucun parler berbère? Que sa signification d’homme libre (par rapport à quoi? à qui?)est une pure supercherie!
    Quant aux traces pré-islamiques du Maghreb, veut-il parler de Carthage, de Rome ou de Byzance? Car à part cela, tout le reste n’a d’histoire que par compassion humaine.

    Quant à la pensée de Bennabi, il ne faudrait surtout pas qu’il l’évoque, cela risquerait de provoquer un court-circuit dans .. … qui n’a pas travaillé.

    L. DIB

  5. Omar Benaissa on

    plus ignare encore!
    Salam
    Je constate que Monsieur Dib sûr de sa science a été jusqu’à affirmer que le mot amazigh a été inventé récemment, juste après avoir traité d’ignare monsieur Adzayri!!!!
    Quand on veut poser un problème politique, il faut savoir où commencent et s’arrêtent nos limites. Si on ne sait pas, on le fait savoir. il n’y a pas de honte à dire: je ne sais pas. Il y a celui qui sait qu’il ignore, et celui qui ne le sait pas encore. son cas est plus grave.
    Alors sachez que le mot amazigh a été attesté dans les sources les plus anciennes: Hérodote et même chez son maître Hécatée d’Abdère.
    Ensuite, plus récemment le mot imazighan est attesté dans l’œuvre d’Ibn Khaldûn et d’autres historiens de langue arabe, qui parlent des banû Mazghanna.
    C’est la déformation infligée au terme berbère Imazighan qui le rend méconnaissable. Mais il suffit de savoir que les auteurs arabes ont toujours rendu les pluriels berbères en terminaison en -a, comme douaouda, Ouadhia (pour iwadhiyan) kutama pour Iktuman, ouessara pour ouessouran, et j’en passe, cela peut se compter en milliers d’exemples.
    Les banu mazghanna habitaient la région nord de l’Algérie actuelle, (à l’endroit même où les situe Hérodote) notamment à Alger, dont le nom n’est autre que Dzayer (al-Jazâ’ir, abus d’arabisation), désignant le roi et la dynastie Ziride qui fut un amazigh, dont Alger fut la capitale. Merci à celui qui a eu l’idée de donner le nom de Bologhine à l’ancien quartier de Saint-Eugène!
    Le mot Dzayer vient de ce bon Ziri (dont le nom signifie clair de lune en berbère).
    Autre attestation, plus connue et toujours actuelle. c’est celle que donne « l’océan des larmes » qui est un long éloge du Prophète de l’islam (S)
    écrit par un poète rifain qui dit dans son introduction qu’il avait souhaité écrire ce madh (apologie) en langue [b]tamazikht[/b]. Le manuscrit existe encore. et les rifains affirment parler l’amazigh.
    Pourquoi l’amazigh sert à désigner l’ensemble des berbères? sans doute de la règle en suage chez les tous les peuples, qui se revendiquent de la tribu la plus noble connue parmi eux. Or les  »Mazes », nous dit Hérodote sont des anciens guerriers de Troie, réfugiés chez nous, sans doute parce qu’il existait entre les troyens et les berbères quelque traité.

    Je ne voudrais pas me mêler de politique, mais il ne faut pas confondre les problèmes actuels causés par des gens qui sont parait-il à la solde des puissances étrangères, avec la revendication légitime des berbères, et des kabyles, à faire reconnaître leur langue.
    Plutôt que de se contenter de dénoncer ces puissances, demandons plutôt des comptes à notre gouvernement qui ne fait rien pour contrecarrer ces menaces et les menées étrangères. Il se peut que la trahison soit ailleurs qu’on l’imagine.
    Il y a toujours des gens haineux qui profitent de toutes les occasions pour faire quelques coups tordus, en ajoutant de la confusion à la confusion.

  6. Escoquerie
    Quand j’ai commenté la réponse –incongrue d’ailleurs puisque dans mon commentaire à l’article de Kamal Guerroua, il n’y avait aucune mention au berbérisme- j’avais parlé de la supercherie des berbéristes, mais à lire la réponse d’Omar Benaissa venant « au secours » de ce pauvre bougre d’Adzayri, je suis obligé de dénoncer une malhonnêteté intellectuelle doublée d’une escroquerie.
    J’avais écrit : «Sait-il que le mot amazigh n’a été popularisé que très récemment… » et il me répond, après m’avoir traité de plus ignare encore qu’Adzayri (il reconnait au moins ainsi que ce dernier est ignare. Comme soutien, on peut avoir mieux. Comme dit l’adage : il le soutient comme la corde soutient le pendu) que « Je constate que Monsieur Dib sûr de sa science a été jusqu’à affirmer que le mot amazigh a été inventé récemment… ».
    Il a changé « popularisé » par « inventé » : voilà pour la malhonnêteté !
    Quant à l’escroquerie, attitude très courante chez les berbéristes, il veut nous faire croire que ce qui n’est que supputations était une science « sûre » (pour reprendre son expression).
    Certes Hécatée d’Abdère (maitre d’Hérodote) a évoqué les Maces, Mazes ou Mazices et ce n’est que pure hypothèse que certains y voient la lointaine origine du vocable imazighen.
    Ibn Hazm et Ibn Khaldoun voyaient en un certain Amazigh, l’ancêtre éponyme des populations du Grand Maghreb (appelé Libye par les Grecs et qui désignaient toute la région à l’ouest de l’Égypte), dont ils auraient situé l’origine au…Yémen.
    Car chez nos deux historiens Banu Mezghena est l’appellation par cet ancêtre éponyme légendaire et désigne une descendance précise d’une tribu qui ne peut-être que différente des autres nombreuses tribus peuplant le Maghreb et c’est une vue de l’esprit que de penser que ces nombreuse autres tribus n’ont d’aspiration que de se nommer comme l’une d’elle, fut-elle la plus noble (sic). C’est vraiment mal connaître l’esprit tribal.
    Je veux bien croire à l’authenticité du poème rifain qu’il évoque sans nous dire sa date mais pour attester de l’historicité d’un vocable, il faut infiniment plus qu’une occurrence.
    Quand Bologhin ibn Ziri releva le comptoir carthaginois Ikosim (que les Romains déformèrent en Icosium), la ville prit le nom d’al-Djazair Banu Mezghena . L’étymologie ferait plutôt références aux îles au large d’Alger (même si le pluriel est incorrect en arabe et nous pouvons penser que c’est une déformation dialectale) car les habitants ont peut-être gardé le souvenir de la signification de l’origine punique où Ikosim voudrait dire l’île aux mouettes).
    Je voudrais dire au « savant » qui pense avoir la science infuse en ce qui concerne aussi Alger, qu’une immense statue de Bologhin a été érigée à Bab Djedid en face de la prison Barberousse (Serkadji).
    Maintenant, je ne comprends pas où est le problème politique qu’il invoque de manière mystérieuse ?
    Quant à la trahison, elle n’est que l’apanage des berbéristes, qui insultent nos ancêtres qui se sont arabisé avec enthousiasme par amour pour la langue du Coran à l’instar des nombreux peuples de la péninsule ibérique, de la Sicile, de Malte, de l’Egypte, du Cham et de l’Irak. Non contents d’insulter le seul passé où nous avons été acteurs de l’Histoire, ils insultent le présent par les divisions qu’ils infligent au Maghreb et ils insultent l’avenir en voulant nous couper de notre environnement naturel, les autres pays arabes.
    Nous voyons transpirer l’anti-arabisme, l’anti-langue arabe d’Omar Benaissa dans le vocable d’ « abus d’arabisation ».

    L. DIB

    PS : Dzayri , qui a explosé en voulant à tout prix répondre par le berbérisme à un commentaire qui ne concernait nullement cette question, doit savoir que Dib ne veut pas dire renard en arabe mais loup et il aurait pu alors entonner… la chanson de Serge Reggiani.

  7. RE: Oui pour le changement mais de quelle manière?
    Bonjour,

    J’ai beau essayer de comprendre « l’ivresse idéologique » de ce monsieur L.Dib, j’ai échoué. S’il y a quelqu’un parmi vous chers lecteurs qui peut me faire comprendre ce qu’il voulait nous transmettre comme vérités ou enseignements, qu’il nous laisse un commentaire. Incroyable!

    Merci.

  8. Omar Benaissa on

    Vengeance
    Salam
    Ne lui en voulez pas trop cher Dziri. Je vous confirme que c’est bien volontairement que j’ai utilisé le mot  »inventé » à la place de  »popularisé », parce que c’est bien le sens qu’il visait. Et s’il n’avait eu tort, il n’aurait pas tant allongé sa réponse pour se justifier. Je remarque en effet que ma réponse l’a obligé à reculer, car maintenant il s’inclut parmi les berbères (NOS ancêtres), il se soigne peu à peu de sa phobie des berbères qu’il prend pour des ogres. Il est même allé se renseigner sur l’histoire des berbères… quel progrès! Que Dieu le soigne!
    Voyez comment il veut me faire dire ce que je n’ai pas dit: c’est lui que j’ai traité d’ignare (d’ailleurs pour lui rendre la monnaie de sa pièce…) et quand je parle d’ignorance simple, c’est celle dont tout homme qui se sait mortel n’a pas à rougir. L’ignorance de L. Dib est plus complexe car il se croit le détenteur du critère même de la vérité.
    Il vous en veut beaucoup d’avoir posé des questions auxquelles il n’avait pas pu répondre. Il n’apprécie que les questions où il joue le rôle du sage qui sait tout. :)) Yâ jama3’a rakum ghaltine!! Il se vengera toujours!

    Comment ose-t-il écrire : « la trahison n’est que l’apanage des berbéristes!!!! » Veut-il dire par là que notre gouvernement est au courant de cela? et qu’il ne fait rien pour combattre la trahison des berbéristes? ou bien veut-il dire que le gouvernement est complice ? alors pourquoi ne s’en prend-il pas au gouvernement qui ne combat pas cette trahison?
    je ne vois aucune approche bennabiste dans cette injure portée contre les berbères, c’est à dire les kabyles dans son esprit!
    Veut-il soutenir que tous les autres algériens sont indemnes de toute trahison? qui a mené le pays à la faillite?
    De même que nous faisons la différence entre islam et arabes, nous faisons la différence entre berbères et anti-musulmans. être berbère n’est pas synonyme d’anti-musulman! c’est vous qui contre toute logique voulez nous faire croire qu’être arabe égale être musulman!

  9. QUEL CHANGEMENT
    @Dziri
    Sallamu allaykum
    Vous l’admettez : j’ai échoué !
    C normal, on ne peut réussir, atteindre son but, lorsque on ne dispose de moyens conséquents.
    Surtout lorsqu’on fait usage de moyens d’autrui, périmés même !
    Je vous vous suggère d’user de vos propres moyens, puisé dans votre registre culturel d’origine, celui de vos ancêtre.
    Je vous signale, svp, que M. Dib ne developpe pas d’idéologie, il s’agit là de la culture algerienne, authentique.
    Amicalement, Sallamu allaykum
    DZiri45

  10. Pathétique
    Le commentaire de Dziri (ou Adzayri, le commentateur change son pseudonyme selon son humeur) est vraiment pathétique. Non seulement il étale son ignorance des thèmes du débat mais en plus il nous avoue son ignorance de …la langue française.
    Son pseudonyme hésitant veut en outre nous faire croire qu’il est dans l’algérianité alors que lui et ses congénères berbéristes ne font que vouloir diviser le pays.
    Quant à ce qu’il appelle l’ivresse idéologique, je laisse à cet adepte de Bacchus le soin de nous expliquer ce concept de haute volée…

    L. DIB

  11. Reins
    Voilà qu’Omar Benaissa revient en avouant avoir commis une malhonnêteté intellectuelle mais sans vouloir en assumer les conséquences. Ce monsieur croit avoir des dons exceptionnels qui lui permettent de sonder les cœurs et les reins.
    Il n’a plus rien d’un intellectuel, tout au moins dans ce débat, puisqu’il croit que je me justifie en « allongeant ma réponse » alors que je propose une analyse rigoureuse de ses propos pour le confondre.
    L’immense majorité des Maghrébins s’identifient, tout au moins culturellement, aux Arabes faisant ainsi fi des vues étriqués et ethnicistes des berbéristes.
    Je rappelle que dans l’inconscient collectif maghrébins Arabes et Musulmans sont synonymes et qu’il a toujours eu du mal à comprendre l’existence d’Arabes non musulmans.
    Quand j’évoque les ancêtres, ce n’est pas le côté ethnique que je vois mais celui de la nouvelle synthèse réalisée par les Arabes musulmans au VII ème siècle de l’Atlantique au Golf pour reprendre un slogan célèbre.
    Ce mauvais professeur d’Omar Benaissa, sûr de sa science « occulte », a même compris que j’étais parti me documenter sur l’histoire du Maghreb.
    Voilà le genre de propos qu’il nous inflige et nous pouvons remarquer l’absence du moindre argument.
    J’ai expliqué en quoi l’engeance berbériste nage en pleine trahison. S’il s’était donné la peine de me lire, il verrait que cette trahison ne relève d’aucun gouvernement qui, au fond, ne représente point le pays mais une bande de maffieux prédateurs ayant ridiculisé le pays à un point que peu pouvaient imaginer en maintenant un zombie au pouvoir.

    L. DIB

  12. Omar Benaissa on

    à Dziri45
    Salam
    Comment dites-vous que vous avez échoué?
    Vous l’avez terrassé, et vous l’avez confondu!
    Voyez comment vous avez parlé  »d’ivresse idéologique », c’est à dire de ses propos insensés, lui qui se prend pour le Flaubert du 21ème siècle!
    A votre propos qui se situe sur le plan des idées, il répond à une insulte gratuite, de quelqu’un qui n’a que mépris pour ses lecteurs: il vous accuse d’être un alcoolique, ce qui n’est que diffamation!
    Ses commentaires sur votre méconnaissance du français sont encore une tentative de tromper les lecteurs. Il n’y a aucun mal à ignorer la langue française. Il y a tant de gens qui la connaissent mieux mais que ne disent que des âneries.
    Rassurez-vous!
    Bon Ramadan à tous!

  13. RE: Oui pour le changement mais de quelle manière?
    Bonjour,

    Alors Monsieur Dib vous êtes devenus un maître dans la langue de ceux qui vous ont colonisés! Bravo pour cette prouesse et merci infiniment à ce site respectable et tolérant de vous avoir donné la possibilité de vous « déblatérer » à votre guise pour nous dire n’importe quoi! J’aimerais bien svp savoir si nous sommes des Berbères ou des Arabes (je veux une réponse concise). Je suis curieux de me définir moi, l’habitant de Constantine ayant son bac en 1967, arabophone affirmé et ne parlant aucun mot en berbère, la langue de la Numidie antique! Vous êtes un grand connaisseur,ça se voit, doué d’une science infuse doublée d’un art oratoire équivalent celui de Moutanabi, certainement hérité de vos ancêtres mecquois!

    Je vous signale que je m’appelle S. Redouane, « Dziri » est mon deuxième prénom à l’extérieur que j’utilise assez souvent parce qu’il me rappelle mes souvenirs d’enfance. Ce Adzayri qui s’est exprimé dans l’un des posts n’est pas moi.

    A l’occasion, j’invite le Docteur Mr Omar Benaissa à se dédier à son travail de chercheur universitaire et à ne pas perdre son temps dans ce genre de débats stériles.

    Le débat de ma part est clos.

    Dziri

  14. Universtaire
    Monsieur S. Redouane Dziri invite Omar Benaissa à se consacrer à son travail de chercheur universitaire. Si ce dernier le conçoit comme le laïus qu’il nous inflige à travers son dernier article paru dans ce site ou comme les différents commentaires sur celui-là c’est à dire une suite irréfléchie de propos maussades sans aucune réflexion, analyse et arguments, il vaudrait mieux qu’il reste tranquille chez lui et qu’il n’ajoute pas de la confusion à la recherche scientifique et aux débats d’idées.
    Non content en plus de ne rien ramener aux débats, il s’auto-proclame juge à décerner bons et mauvais points voyant l’un terrasser (sic) l’autre tout en dissuadant le premier à céder au défaitisme.
    Pour revenir à Dziri, je lui conseille d’éviter de prendre la voie d’Omar Benaissa qui consiste à ne proférer que des insanités sans rentrer dans le vif des débats en avançant analyse et arguments.
    L’ironie et les tournures coupantes n’ont leur place qu’après l’argumentation sinon elles ne témoignent que d’une faiblesse de l’esprit.
    Enfin pour répondre à sa question où il me presse de la faire concise:
    Je fais mienne cette définition de l’historien allemand Heinrich von Treitschke (1834-1896)qui estime que plus que les peuples ne font les évènements, ce sont les évènements qui font les peuples. Cette vision anti-ethnisciste estime que c’est l’âme des peuples qui est pertinente et non leur origine.
    Pour prendre l’exemple de l’Algérie, l’évènement fondateur est l’islamisation totale de sa population et son arabisation presque totale. Mais surtout la conscience collective de la totalité de ses deux évènements. Je dis conscience collective en pensant que même les populations non arabisés s’estimaient comme étant des Musulmans et des Arabes.
    Le passé ante-islamique n’a plus aucun écho dans l’âme et la conscience collective du peuple algérien.
    Ce n’est que récemment, nous pouvons la dater vers les années 1930-1940 qu’une partie de la population, pour la presque totalité des jeunes gens originaires de la région de Tizi-Ouzou et instruits à l’école française, a voulu remettre en cause l’authenticité du peuple algérien par le berbérisme. Ce qui est intéressant dans cette démarche est qu’elle n’est pas interne mais externe et due à l’origine uniquementà l’action du colonialisme et de l’Église catholique qui ont toujours fait cause commune et dont l’un des plus éminents représentants est Charles de Foucault.

    L. DIB

  15. Omar Benaissa on

    Platitude soporifique
    Quelle platitude dans ce dernier sermon d’imam laïc soporifique!
    C’est à mourir de tristesse! la façon dont vous débitez vos  »vérités » que vous croyez cruciales!
    Vous niez la personnalité des peuples, vous niez tous les débats et les guerres entre musulmans! vous ne faites preuve d’aucun sens critique de l’histoire ni d’aucune conscience historique!
    tout va bien pour vous! Il suffirait que les kabyles cessent de parler pour que tout aille bien!
    Que savez-vous des conscience des peuples?
    Avez-vous un sens de la grandeur! avez-vous une idée que l’homme pour se réaliser doit aspirer au mieux, à un état supérieur!
    Après avoir cité un obscur penseur allemand, faute par vous de pouvoir citer un penseur musulman, vous vous plaignez de Charles de Foucault et de ses méfaits! êtes vous sûr de mériter mieux que lui auprès de Dieu?
    Cela aura été mon dernier cadeau de Ramadan pour vous aider à mieux voir!

    Je crois que c’est le moment pour moi de suivre le sage conseil de Si Redouane Dziri.

  16. Café du Commerce
    Il serait en effet sage pour Omar Benaissa de se retirer des débats où il croit se trouver dans une cellule psychologique lui permettant de déverser ses états d’âme.
    En outre, nous assommant de commentaires du Café du Commerce, il insulte ce qu’il n’arrive pas à critiquer comme la citation de l’historien allemand du XIXème siècle, siècle où les études historiques ont été portées à un très haut niveau par les Allemands.
    Il ajoute de la confusion en se croyant spirituel en mélangeant imam et laïc alors que ce dernier mot est utilisé à tort et à travers par d’ignares journalistes et par des politiciens encore plus ignares.
    Le berbériste Omar Benaissa utilise une grosse ficelle en faisant appel aux kabyles. Or justement ce sont les berbéristes, minorité agissante et bruyante, qui ont pris en otage une des régions les plus héroïques de l’Algérie. Je rappelle aux trafiquants de l’histoire, genre Saïd Sadi le gourou du RCD algérien, que le chahid Amirouche a fait exécuter en 1957 lorsqu’il fut le chef de la wilaya III historique un certain Ouali Bennaï pour fait de berbérisme. Ce dernier impliqué dans le complot berbériste en 1949 au sein du parti algérien le PPA-MTLD et exclu de ce parti a créé le parti populaire kabyle qui fut un lamentable fiasco et dégoûté de la politique et de l’activisme berbériste abandonna bien avant le premier novembre 1954 toute activité. Ce retrait ne trouva pas grâce aux yeux d’Amirouche qui ordonna son exécution.
    Malgré sa décision de ne plus participer aux débats, je conseille à Omar Benaissa de bien lire les commentaires pour bien les comprendre. Je ne me suis pas plaint de Charles de Foucault qui, en tant que militaire déguisé en ermite, accomplissait une mission pour son pays. J’ai voulu seulement le rappeler alors que l’Église catholique s’évertue à le cacher par sa béatification par le pape Benoit XVI, connu pour ses diatribes anti-musulmanes.

    L. DIB

  17. l’argument
    @ O.Bennaissa

    Sallamu Allaykum
    il me semble que vous faites confondez!
    je suis DZiri45 avec Un Z et non pas Dziri.
    En effet loin de moi de mettre de  » l’eau dans un moulin » à vent.
    Mon post été adressé à Dziri qui a échoué à lire les propos de M Dib.
    Aujourd’hui, j’approuve son conseil et sa décision d’abandonner vu qu’il ne dispose de moyens conséquents pour tenir devant un « Dib » Algerien authentique.
    Aussi, je range svp, votre approbation à son conseil dans le meme registre
    Sallamu Allaykum
    DZiri45

  18. RE: Oui pour le changement mais de quelle manière?
    @ O.Benaissa
    Sallamu Allaykum
    vous affirmez : « Après avoir cité un obscur penseur allemand, faute par vous de pouvoir citer un penseur musulman, vous vous plaignez de Charles de Foucault et de ses méfaits! êtes vous sûr de mériter mieux que lui auprès de Dieu? »

    Vous devez certainement mieux apprécier cet individu de Foucault que M.Dib!
    C votre droit bien sûr.
    à la connaissance générale et telle annoncé par Allah, le Muslim sera mieux loti que le non muslim; à moins quelque chose d’autre est prévu par le « mahdi » caché!!!
    sallamu Allaykum
    DZiri45

  19. Pan sur le bec
    Je tiens à féliciter Dziri 45, authentique patriote algérien, pour avoir donné un magistral pan sur le bec au sieur Omar Benaissa en montrant qu’il ne lit que d’un œil paresseux les commentaires auxquels il pense qu’il a quelque chose à répliquer.

    L.DIB

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