Le Quotidien d’Oran, tout comme « Le Matin » en ligne, ne faisant pas partie de mes lectures, je n’ai pas pu prendre connaissance en son temps, de l’article signé sous le pseudo de Mimi Massiva, que je viens seulement de découvrir dans LQA. Voici donc mon commentaire à propos de l’article paru dans le Quotidien d’Oran : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5201078

J’ignore si le pseudonyme « Mimi Massiva » est celui d’un homme ou d’une femme… Mais cela importe vraiment peu, quand on lit les grossières déjections d’un tel personnage, rédigées dans ce galimatias si caractéristique des nouveaux esclaves qui s’évertuent à plaire aux maîtres qu’ils se sont choisis, en étalant sans s’en apercevoir, toute leur inculture crasse et servile, sous les dehors d’une misérable littérature stéréotypée de nos démocrates autoproclamés. En affichant paradoxalement leur prétendue « libération », par la seule vertu de leur propre aliénation à une culture dont ils ne maîtrisent même pas la langue…comme c’est ici le cas.

Grossières déjections s’il en est en effet, que ces blasphèmes outrageants contre l’Islam et ces insultes haineuses et racistes contre les Arabes, truffées d’anciennes expressions de colons, comme les « fissa » et autres « kif-kif »… Sans oublier les supports de diffusion de ces blasphèmes, de ces insultes, à savoir « Le Quotidien d’Oran » et « Le Matin »; deux gros mégaphones médiatiques stipendiés, au service de l’oligarchie au pouvoir, et par ricochet, au service du parti de la France – j’allais dire, « Hizb frança » – cette véritable Cinquième colonne qui sévit dans les centres majeurs du pouvoir militaro-financier illégitime et mafieux, corrompu et félon, en place depuis le Coup d’Etat du 11 Janvier 1992, à Alger. Une Cinquième colonne faite de néo-harkis compradores, de déracinés sans repères, de renégats Croisés et de plumes serviles, tous mobilisés dans cette Croisade sans fin, menée contre l’Islamité et l’Arabité de l’Algérie, en cherchant à opposer ces deux constituants majeurs de notre identité algérienne, à son autre constituant majeur et inséparable qu’est l’Amazighité ; une Croisade criminelle, orchestrée de longue main, depuis les loges parisiennes du sionisme franc-maçon et néocolonialiste, sous des enseignes plus ou moins honorables, d’Académie berbère ou autres MAK relayées par leurs officines d’Alger, de Tizi-Ouzou ou autres Tataouine… ayant pour objectif proclamé, le démantèlement de l’Etat et la dislocation de la société algérienne, avec à la clé, la désislamisation et la désarabisation de l’Algérie.

Le propre des lâches et des traitres – qu’il s’agisse d’individus ou de groupes – c’est d’attaquer leurs victimes par derrière ; et de préférence quand ces victimes se trouvent en état d’adversité, ou sont déjà attaquées par d’autres ennemis. Le propre des lâches et des traitres, c’est aussi de diffamer leurs victimes en faisant courir sur leur compte, les mensonges les plus ignobles comme le fait « Mimi Massiva », en prétendant :

«  »[…]les chefs du Hamas, bien installées dans l’éden de Doha, décident de noyer Israël sous des roquettes fabriquées par des Syriens ou Iraniens… » ». Comme pour relativiser, dans une tentative méprisable de désinformation, le déluge assassin de fer et de feu déversé sur Ghaza, par les bombes et les obus tirés depuis les avions, les chars et les navires de guerre, sur des populations civiles désarmées, en majorité des femmes et des enfants.

A cette échelle-là de l’ignominie et de la déchéance morale, je me prends même à penser que l’individu – homme ou femme – qui écrit de pareilles infamies, ne peut pas être algérien, et s’il l’est, il n’en peut être qu’un vague bâtard perdu, sans racines et sans repères…. Encore que je pencherais volontiers pour la thèse du manipulateur en « service psychologique commandé », tant il est vrai que les coutumes ancestrales de l’écrasante majorité des algériens, puissamment ancrées dans les préceptes sacrés de l’Islam, comme dans les valeurs morales et humanistes de nos sociétés arabo-amazighes, interdisent de susciter la « fitna », c’est-à-dire la haine et le chaos, au sein de la Oumma.

Le fait-même que de pareils écrits nauséabonds, provocateurs et d’essence raciste contre les Valeurs de notre société, aient pu être impunément publiés dans notre pays, témoigne du profond état de pourrissement – au propre comme au figuré – du régime en place, comme il témoigne de la complicité de toute la classe politique de notre pays – civils et militaires confondus – dans un glissement fatal vers le désastre que rien ne semble pouvoir arrêter sinon la Providence.

Abdelkader Dehbi
11 août 2014

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