La situation extrêmement préoccupante qui sévit présentement dans le pays, conséquence des graves troubles au sommet de l’Etat et dans le Mzab, appelle à un sursaut national de grande ampleur, pour éviter que notre pays ne sombre dans l’indicible !
 
Cette fois-ci, à Dieu ne plaise, si nous ne nous ne mobilisons pas, résolument et comme un seul homme, pour entreprendre des mesures urgentes de salut national, notre pays serait plongé dans une tragédie nationale dont il ne se relèverait plus, qui le disloquerait irrémédiablement !
 
Les prochaines élections présidentielles sont imminentes, mais les déchirements claniques qui affectent les plus hauts sommets de l’Etat le rendent incapable de les organiser et de les mener à leur terme, dans la transparence et la sérénité.
 
Le Chef de l’Etat, garant du déroulement des élections dans les meilleures conditions, est dans un état de délabrement physique et mental  avéré, dans l’incapacité la plus totale d’assumer ses Charges, même si le Conseil Constitutionnel s’est dérobé à l’obligation de s’autosaisir pour entériner les procédures d’empêchement.
 
Les autorités politiques et sécuritaires du pays, mais aussi tous les cercles décisionnels occultes,  sont sur le pied de guerre, les uns contre les autres, par Institutions, partis politiques et médias interposés.

Des tentatives de sédition, au plus haut niveau de l’autorité militaire ont entrainé des révocations et des arrestations d’officiers généraux.

Des puissances étrangères sont devenues partie prenante, jusqu’à trancher entre les uns et les autres, dans la prise de décisions politiques qui engagent l’avenir du pays.
 
Dans de telles conditions, et dans de telles circonstances, il serait totalement suicidaire d’organiser des élections présidentielles à leur échéance légale. Cela provoquerait immanquablement une déflagration généralisée, dans tout le pays.
 
En la circonstance, la seule et incontournable solution se trouve dans le report Sine die de ces élections cruciales !
 
L’article 88 de la Constitution n’est plus applicable en l’état. Il ne règlerait rien, et ne ferait que rendre encore plus périlleuse une situation exacerbée à son paroxysme.

La solution réside dans la prise de mesures d’urgence, extraconstitutionnelles.
 
La seule mesure salutaire qui pourrait nous éviter le pire devra être la désignation d’un Conseil de Salut National parmi les personnalités les plus indépendantes et les plus intègres du pays, dans des conditions d’un très large consensus.
 
Le Conseil de Salut National élira son président, et prendra toutes mesures pour arrêter la date des élections présidentielles et la dissolution du Parlement.

Il prendra toutes mesures d’urgence nécessaires au salut de la nation.

L’armée sera mise en état d’alerte maximum  et sera confinée dans ses casernements.

Le Conseil de Salut National  désignera un Gouvernement Provisoire pour assurer la gestion transitoire du pays.
 
Notre nation est en danger de mort !

Les Algériens sont massivement appelés, dans toutes leurs mouvances et leurs sensibilités politiques, à se mobiliser, pour éviter à notre pays l’inéluctable et irréparable chaos qui le guette !
 
Vive l’Algérie, Une et Indivisible !
 
Un modeste citoyen Algérien
Djamaledine Benchenouf
10 février 2014

Un commentaire

  1. RE: Algérie : Une seule solution : Le report des élections !
    Bonjour
    Merci Mr Benchenouf,votre idée est bonne sauf il faudrai des hommes,ce qui ne manque pas chez nous,capables de mettre ce projet sur pied sans trop de dégats

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