Commentaire sur l’article paru sur le quotidien El Watan: Le FMI recommande à l’Algérie d’abandonner la politique de subvention des prix.

http://www.elwatan.com/une/le-fmi-recommande-a-l-algerie-d-abandonner-la-politique-de-subvention-des-prix-29-01-2014-243922_108.php

Tout à fait d’accord avec la fin des subventions des denrées de première nécessité, ne serait-ce que pour des considérations d’équité et de morale, puisque les riches aussi, profitent de ces subventions. Mais à la condition expresse que le montant récupéré de ces subventions – entre 4,5 et 5 milliards de dollars par an – soit directement affecté à l’amélioration des bas salaires et des allocations sociales diverses.

En prenant bien soin, d’en tenir aussi éloigné que possible, de la gestion, cette espèce de truand, trempé jusqu’au coup dans de sales affaires de détournements, devenu actionnaire d’une société de transports aériens établie en France et qui continue à ce jour, de se faire passer, aux yeux des bobos que nous sommes, pour un « syndicaliste ».

Maintenant, puisque le FMI semble si préoccupé par le bien du peuple algérien, je proposerais à Madame Christine Lagarde, de prendre une position claire et officielle, au nom de l’Institution qu’elle dirige, en condamnant nommément les grands oligarques du régime algérien, qui ont détournés des dizaines de milliards de dollars au préjudice de l’Algérie. Je dis bien « nommément » parce que le FMI détient la liste de tous les grands déposants ou titulaires de portefeuilles financiers et dont la provenance est considérée comme « suspecte ». Je suppose qu’il y aurait de fortes chances qu’on y retrouve des célébrités algériennes dont les noms sont sur toutes les lèvres…

Allez courage chère Madame ! Oubliez juste pour quelques instants, que vous-même et M. Sarkozy, vous avez généreusement profité fin 2006, début 2007 – du temps où vous étiez Pdg du Cabinet Juridique et Fiduciaire Baker & McKenzie à New York – des commissions en termes de millions de Dollars, suite à la Convention de transfert par le truchement de votre Cabinet, de plus de 40 Milliards de Dollars, ordonné par M. Bouteflika, pour leur placement en Bons de Trésor U.S. sans demander l’avis de personne ; et surtout pas le peuple algérien… Le seul « avis » qui avait été pris en compte par M. Bouteflika, c’était celui de votre ami M. Sarkozy, alors Ministre français de l’Intérieur et surtout candidat aux présidentielles de Mai 2007 et qui avait de pressants besoins financiers pour sa campagne électorale.

Abdelkader Dehbi
30 janvier 2014

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