Première partie : son engagement

L’histoire d’Abane Ramdane, malgré les 56 ans qui nous séparent de son ignoble assassinat, continue de fasciner. Il est évident que le fils d’Azouza a marqué l’histoire de l’Algérie de façon positive, et ce, quoi qu’en en disent les adversaires de sa ligne politique. Bien qu’ils n’appartiennent pas tous au même bord, ces gens-là défendent tous le pouvoir d’un seul homme. Dans ce cas, c’est normal qu’ils vouent une haine viscérale envers Abane Ramdane. Car, de son vivant, le Jean Moulin algérien s’est opposé de toutes ses forces à ce système. Du coup, il n’est pas étonnant à ce que ces adversaires le dévalorisent sans vergogne. En tout cas, entre ceux d’hier qui l’ont tué pour qu’ils puissent instaurer le pouvoir personnel et ceux d’aujourd’hui qui ne respectent pas sa mémoire, la différence est minime.

Toutefois, pour mieux connaitre l’engagement de cet homme exceptionnel, un retour sur son rôle, pendant la révolutionnaire algérienne, est requis. En effet, après cinq pénibles années, passées dans les geôles françaises, Abane Ramdane est libéré le 18 janvier 1955. Bien que les trouvailles avec sa famille, notamment sa mère qui attendait avec impatience ce moment, soient intenses, le devoir national, pour ce militant dévoué, est plus fort. Ainsi, quatre jours après sa libération, il reçoit une délégation locale du FLN. Parmi ses hôtes, il y avait le futur colonel de la wilaya IV et son fidèle ami, Slimane Dehilès. « Cette présence nous a été confirmée par l’intéressé lui-même, ce qui établit avec certitude le premier contact politique d’Abane Ramdane », écrit Khalfa Mammeri, dans « Abane Ramdane : finalement le père de la révolution ».

Par ailleurs, l’évocation de l’auteur mérite qu’on s’y attarde un petit peu. En effet, la question qui me taraude l’esprit est la suivante : comment se fait-il que l’enfant du système [directeur général au ministère de l’Intérieur, aux Affaires étrangères, quatre fois ambassadeur, etc.] puisse réaliser un tel travail sur Abane Ramdane, dont la philosophie est diamétralement opposée au régime qu’il a servi ? Il faut rappeler que ce travail a été réalisé au lendemain du simulacre d’ouverture démocratique. Est-ce que cette œuvre a été commandée à quelques mois du retour du chef historique, Hocine Ait Ahmed, en Algérie ? En tout état de cause, au grand dam des pyromanes pompiers, cette stratégie n’a pas eu les résultats escomptés. Et pour cause ! Hocine Ait Ahmed, dont la hauteur d’esprit n’est plus à démontrer, ne rentre pas dans ce jeu machiavélique de rivalité. En gros, au lieu de susciter le choix entre les deux figures de proue, les Algériens reconnaissent aux deux hommes les mêmes qualités, dont la plus importante étant leur respect au peuple algérien. Pour clore cette parenthèse, il n’est pas étonnant à ce qu’on retrouve l’auteur de la biographie d’Abane député du RCD entre 1997 et 2002.

Quoi qu’il en soit, puisque le sujet concerne l’histoire, je vais utiliser ce support en faisant abstraction de toute arrière-pensée. Ainsi, en ce début de l’année 1955, l’urgence, pour les chefs de l’insurrection, est de maintenir la pression. Du coup, les chefs du FLN ont besoin de renfort. En tout cas, ce n’est pas avec les quelques activistes du PPA-MTLD qu’ils vont se débarrasser du système colonial. C’est dans ce contexte que Krim Belkacem charge son adjoint, Amar Ouamrane, de convaincre Abane « d’entrer dans la révolution et d’accepter de hautes responsabilités dans l’Algérois (zone4) », reprend Khalfa Mammeri un article d’Yves Courrière, paru dans « Historia Magazine ». En fait, bien que Rabah Bitat s’acquitte convenablement de sa mission, un tel renfort ne peut pas être de refus. C’est ainsi qu’au début du mois de mars, Abane Ramdane reçoit une lettre d’un haut responsable de la zone 4. Celui-ci ne pourrait être, d’après Khalfa Mammeri, que Rabah Bitat.

De toute façon, la pression française est telle qu’il n’y a pas de temps à perdre. En plus, le chantier qui attend Abane Ramdane est colossal. « En mars 1955, au moment où Abane Ramdane arrive à Alger et y aborde la révolution, celle-ci n’a commencé que depuis quatre mois. C’est bien peu, mais cela suffit, à un œil exercé et à un esprit lucide pour s’en faire une idée précise, à seule fin d’évaluer le chemin parcouru », écrit encore son biographe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a du pain sur la planche. Car, à l’indigence des moyens, les autorités coloniales déciment peu à peu l’organisation. Après l’assassinat de Didouche Mourad en janvier 1955, l’arrestation de Mostefa Ben Boulaid en février 1955, le chef de l’Algérois, Rabah Bitat, est arrêté à la mi-mars 1955. Sur les six membres fondateurs du FLN, seuls Krim Belkacem et Larbi Ben Mhidi sont désormais en liberté. Mohammed Boudiaf, le coordinateur national, a quitté l’Algérie à la veille du déclenchement de la lutte armée.

Voilà grosso modo la situation de la révolution au moment où Abane Ramdane prend ses responsabilités. En plus de la faiblesse des moyens, les militants nationalistes continuent à se déchirer sur la question de leadership. En effet, les luttes intestines héritées du PPA-MTLD n’ont pas cessé.  En revanche, contrairement aux acteurs qui ont vécu la scission du parti, Abane Ramdane se place au dessus de la mêlée. Pour lui, ce qui importe, c’est de créer les conditions favorables pour que le FLN soit adopté par tous les Algériens. Peu importe la formation politique antérieure de chacun, ce qui intéresse Abane Ramdane, c’est plutôt l’avenir. Reprenant le témoignage d’Abderrahmane Kiouane, chef de file des centralistes au moment de la crise du PPA-MTLD, sur Abane Ramdane, Khalfa Mammer écrit : « [Abane] ne faisait aucun reproche à personne et ne cherchait pas à situer les torts [dans la scission du PPA-MTLD]. Il n’y avait pas de méfiance en lui.  Ce qui lui importait, c’était l’avenir. »

En somme, il va de soi que s’il fallait se battre contre la France, de surcroit une puissance mondiale, il faudrait, selon Abane Ramdane, mettre de côté les querelles du passé. Cette stratégie, bien qu’elle ne fasse pas l’unanimité, va s’avérer payante. En entamant des contacts, dès le printemps 1955, avec toutes les formations politiques, Abane Ramdane, rejoint dans peu de temps par Larbi Ben Mhidi, réussit ce que tous les chefs du mouvement national n’ont pas pu faire jusque-là : le rassemblement de toutes les forces vives algériennes dans un même mouvement. D’ailleurs, n’est-ce pas le but que s’est assigné le FLN en novembre 1954 de rassembler et d’organiser « toutes les énergies saines du peuple algérien pour la liquidation du système colonial ». Enfin, pour l’histoire de notre pays, ce moment est quasiment unique. Ainsi, qu’on le veuille ou non, et en dépit des campagnes médiatiques orchestrées contre Abane Ramdane, son nom est indissociable de cette œuvre.   

Boubekeur Ait Benali
8 décembre 2013

9 commentaires

  1. il y a 3000 jeunes morts innocents en wilaya 3 kabylie, tortures, massacres…ect des jeunes intelectuels… soyez juste et demander l’impossible ?
    Abane ramdane n’est ni membre du groupe des 22, ni du comité des 6, ni chef historique, abbane ramdane recrute en 1955 par le grand moudjahid Krim Belkacem, Abbane ce n’est pas un dieu. (Mahouche rab) il y a des milliers d’innocents morts annonymes , quece que ça veut dire Boussouf (si mabrouk) a tuer abbane, abbane intraitable, assoiffé de pouvoir, il est devenait dangereux avec son travail de fractionnement? il signait sa condamnation a mort. et le congres de la Soummam sans le plus grand moudjahid Mohamed larbi Benm’hidi le congrès de la Soummam n’aurait pas réussi et Abbane n’aurait pu faire triomphe ses thèses. le vrai père, le architecte du congrès de la Soummam le plus grand moudjahid Mohamed larbi Benm’hidi (Zapata). la falsification de l,histoire ne profitera qu’a de tristes personnages embusquées comme ils ont toujours été. Je ne peut que prier pour vous qu’un jour Allah vous guérisse ?. Cordialement

  2. à défaut d’être juste.. soyez honnête
    [quote name= »gabyle »]… quece que ça veut dire Boussouf (si mabrouk) a tuer abbane, abbane intraitable, assoiffé de pouvoir, il est devenait dangereux avec son travail de fractionnement? il signait sa condamnation a mort.[/quote]
    Toute cette gesticulation pour justifier le meurtre d’un brave révolutionnaire intègre et efficace. C’est mentalité qui vous fait subir la dictature la plus abjecte et n’avez jamais goûter à l’indépendance.

    Abbane intraitable, oui, sur la primauté du politique sur le militaire, de l’intérieur sur l’extérieur.. c’est ce qui lui a coûté d’être assassiné par traitrise par :

    – des « militaires » assoiffés véritablement (pas d’accusations en l’air) de pouvoir puisqu’ils l’ont usurpé et le détiennent à nos jours…

    – de « l’extérieur » planqués à Oujda d’où ils exerçaient le « fractionnement », la liquidation physique et le complot contre la révolution et d’où ils marchés sur le sang des algériens pour s’asseoir au palais du gouvernement.

    De quelle histoire parlez-vous donc ?

  3. Abbane ramdane et la soif du pouvoir?
    [quote name= »Kadour »][quote name= »gabyle »]… quece que ça veut dire Boussouf (si mabrouk) a tuer abbane, abbane intraitable, assoiffé de pouvoir, il est devenait dangereux avec son travail de fractionnement? il signait sa condamnation a mort.[/quote]
    Toute cette gesticulation pour justifier le meurtre d’un brave révolutionnaire intègre et efficace. C’est mentalité qui vous fait subir la dictature la plus abjecte et n’avez jamais goûter à l’indépendance.

    Abbane intraitable, oui, sur la primauté du politique sur le militaire, de l’intérieur sur l’extérieur.. c’est ce qui lui a coûté d’être assassiné par traitrise par :

    – des « militaires » assoiffés véritablement (pas d’accusations en l’air) de pouvoir puisqu’ils l’ont usurpé et le détiennent à nos jours…

    – de « l’extérieur » planqués à Oujda d’où ils exerçaient le « fractionnement », la liquidation physique et le complot contre la révolution et d’où ils marchés sur le sang des algériens pour s’asseoir au palais du gouvernement.

    De quelle histoire parlez-vous donc ?[/quote]
    le moudjahid Krim Belkacem a Abane ton rôle est ici. Tu es le seul a avoir la formation politique dont la révolution a besoin il faut créer l’unité, mais ta façon d’agir est en contradiction avec ce que tu préconises. Tout le monde le remarque. Par ton attitude arrogante tu laisses percer ton désir de diriger a ta façon. Krim a Abbane nous te mettons solennellement engagée contre le travail fractionnel que tu as entrepris, dit Krim. Tu essaies de jouer une fois de plus les politiques contre les militaires. Tu contactes les UDMA, les centralistes, tu essaies de réveiller de vieilles ambitions dépassées par la révolution… les colonels décidèrent une dernière mediation. Abbane n’assistant a aucune réunion et refusant de répondre aux convocations du CCE., ils lui envoyèrent Abbas, Lamine et Mehdi. Les civils réussiraient peut-être là où les militaires avaient échoué. Voyons, Abbane dit Ferhat Abbas, tu dois cesser ce travail de fractionnement. Tu nuis a la révolution…. le rire d’Abbane glaca ses trois interlocuteurs.Abbane eécarta sa veste et frappa la crosse d’un 7,65 passé dans sa ceinture. au Caire se sont réunis les membres du CCE. Krim laisse son rival ouvrir le feu. Sans complexe, Abbane attaque a nouveau les chefs historiques de l’extérieur. Benbella,Khiter et Ait Ahmed. et Krim se dresse. Massif,puissant par ses alliances, sûr de son prestige, il a mal supporté la prédominante d’Abbane depuis le congrès de la Soummam. Il est décidé a y mettre fin et a ne pas permettre une scission entre militaires et civils. Les membres du CCE. Doivent être incontestables et incontestés, dit-il en martelant ses mots, je n’ai pas voulu intervenir dans la querelle entre Benbella et Abbane. Mais il est un fait. Nos cinq compagnons en prison contestent la présence au sein du CCE. De deux centralisées. Et je les approuve. Pourquoi aujourd’hui, au Caire, je prends une pareille décision ? Pcq ces politiciens gauchistes ou conservateurs, qui n’ont jamais été au maquis, manœuvrent pour elliminer les hommes de l’ALN. Et les chefs historiques. Ils se servent, pour accaparer ce pouvoir, poursuit Krim, d’un tremplin qui est la personnalité d ‘Abbane. Lequel, je l’affirme aujourd’hui, n’a jamais cessé, depuis le congrès de la Soummam, de se substituer a l’autorité collective qui devait être celle du CCE. A quel point l’action d’Abbane peut être très dangereuse si elle n’est pas désamorcée a temps. Je demande donc un nouveau CCE., poursuit Krim, où figureraient tous les colonels ainsi que deux politiques! Proteste Abbane. Je vous le dis tout net, je suis contre les colonels!. La preuve est fait devant tout le monde de ton opposition aux maquisards. La majorité aux civils là tu es d’accord. Mais la majorité aux colonels, pas question! Et ou tu était toi, ou étaient-ils tes civils au 1er novembre 1954? Qui a déclenché la révolution? Qui a le plus souffert? il y a une majorité qui se dessine ben faveur des colonels. Que cela te plaise ou non….

  4. Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage !
    Trêve de blabla, de ragots de café et justificatif posteriori… voici un/le [b]témoignage de Krim Belkacem[/b] concernant le lâche assassinat d’Abane Ramdane, recueilli par Mohamed Lebjaoui dans « Vérités sur la Révolution Algérienne » Editions ANEP, pages 157-162 :

    [extrait]

    – Nous décidâmes alors – continue Krim – Ben Tobbal, Boussouf, Mahmoud Chérif, Ouamrane et moi-même, [b]de le mettre en état d’arrestation en vue de le juger par la suite[/b].

    – Cette décision, ai-je demandé, a-t-elle été prise au cours d’une réunion régulière du C.C.E., en présence des autres membres de cet organisme ?

    – [b]Non[/b], m’a répondu Krim. Ni Ferhat Abbas, ni Ben Khedda, ni Sâad Dahleb, ni Mehri n’ont été tenus au courant.

    – A l’aérodrome, [b]raconte donc Krim[/b], [b]Boussouf[/b] nous accueillit avec quelques-uns de ses hommes et, tout aussitôt, me prit par le bras pour m’entraîner à part un bref instant. A brûle-pourpoint, » il me dit : [b]« Il n’y a pas de prison assez sûre pour garder Abbane. J’ai décidé sa liquidation physique. »[/b] Indigné, je refusai, répliquant que ce serait un crime auquel je ne m’associerais jamais.

    […]

    Les planqués de Oujda ont décidé de l’assassiner, ils l’ont fait.. point-barre.

    Et le militaire continue à nos jours de prévaloir sur le civil, sur le droit et sur le peuple.

    Bonne nuit.

  5. https://www.hoggar.org
    C’est vraiment désolant regrettable et malheureux de voire que les algériens insultent les héros de leur pays. C’est triste de voire a quel point ils sont intoxiqués par la propagande des politiques et certains partis politiques aux allures fascistes, par la bêtise et la conception partisane de l’histoire, au lieu de répéter des anneries grossières approfondisse vos connaissances auprès des chercheurs sérieux et cessez d’écouter les idéologies du berberisme de l’islamisme ect… D’accusés les acteurs de l’histoire de crimes, de trahisons, d’erreurs, ils ont agit sur les évènements de l’histoire, ça ne pouvait pas passer autrement… C’est pas en insultant Boussouf que vous allez service votre idéologie , c’est pas en insultant Abbane que vous allez service votre ideologie nationaliste. Il n’y a pas de vérité si vous ne séparer l’histoire de l’idéologie partisane. et puis c’était la révolution ? et la patrie avant les hommes?. il y a des milliers de mort anonymes… ect. en kabylie 3000 jeunes gens innocents intellectuels torturés massacrés… ect a cause d’une d’une dizaine de tratres bleu chauve (intoxication du capitaine léger). il y a beaucoup de pays qui ont fait la révolution avec la democratie. N’insultez pas les morts, ils retrouveront ce qu’ils ont fait. dieu ne regarde ni vos corps ni vos images, regarde vos cœurs et vos actes. Sadaq Allah al adim. gloire a nos glorieux valeureux martyrs. Merci.

  6. ???
    Calomnier, trainer dans la boue et justifier le meurtre d’un pilier de la révolution comme Abbane n’est pas un problème pour vous… Cependant un simple (complément de) témoignage de celui-là même que vous citez comme témoin devient de l’insulte et de « l’idéologie » partisane !?!?!?

    Quand on est incapable de faire la différence entre l’auteur d’une « Tribune Libre » et l’administrateur d’un site internet on n’a à fortiori très peu de chance de pouvoir distinguer entre les auteurs d’une grande révolution comme celle des algériens.

    Boussouf (de connivence avec les colonels de Oujda) à « assassiné » Abbane par traîtrise (Abbane est venu de plein grès au Maroc) et sans jugement, c’est un fait historique très difficile à escamoter.

    Ce fait historique ne dérange pas plus que ça les accommodés de la dictature militaire, de la mainmise sur l’Algérie de la police politique initiée par Boussouf, Boumedienne & Co., instituée par les Zerhouni, Merbah etc.. puis perpétuée par les Toufik, Tartag et le reste des criminels en puissance qui mènent notre pays à la ruine.

  7. pik
    pour titre d’information cher monsieur abane ramadan =Fortement marqué par les massacres du 8 mai 1945, il abandonne ses fonctions, rompt définitivement avec l’administration coloniale et entre en clandestinité pour se consacrer à « la cause nationale » au sein du PPA-MTLD. Il est désigné, en [b]1948, ] comme chef de wilaya, d’abord dans la région de Sétif, puis dans l’Oranie. Durant cette période, il est également membre de l’Organisation spéciale (OS), bras armé du Parti, chargé de préparer la Révolution.yaw c’est un seigneur de la revolution machi wlid bareh .choqué par les plus grand dirigent francais surnommér l’architecte .

  8. Abane le geant
    1956 est une date charnière pour le monde colonise.En ALGERIE un matheux organise et structure le mouvement de liberation qu’il engage sous sa conduite pour un destin plus meilleur.le colonisateur conscient de la force de Abane et de l’appui de Nasser a l’Algerie combattante decide avec ses allies l’Angleterre et Israel d’occuper le canal de Suez dans le but bien sur d’affaiblir l’essor de l’Egypte et la contraindre a cesser son appui aux révolutionnaires algeriens.tout cela se passe apres le 20 aout 1955 et pas avant.le debarquement du corps expeditionnaire eut lieu le 6 novembre de la meme annee.hasard du calendrier c’etait le jours des elections presidentielles aux Etats Unis.le canal de Suez qui a reçu la benidiction de notre Emir Abd El Kader contre l’avis des eulemas egyptions pour sa construction va nous couter la perte de Abane.un deal secret entre la FRANCE de Rene Coty et l’Egypte soeur de Nasser s »etablit « Donnez nous Abane et on vous rend le Canal » .C’est le tristement celebre Fethi Dhib qui va piloter l »operation avec la complicite du General Oufkir un transfuge du SDEC.et c’est pres de Tetouan et non pas a Tunis qu’il fut assassine.Bourguiba n’aurait jamais endosse le manteau de la trahison.Les Boussouf,Krim,Bentobal ne sont que des infiltres qui ont execute un ordre.je rappelle que Abane avait deux BAC avec mention bien (math elem et philo )il a dirige la bibliotheque de la celebre prison de Marseille, »les Baumettes » et lu pendant 5 ans des milliers d’ouvrages et particulierement sur la revolution Irlandaire.c’est pour voux expliquer la dimension du geant Abane.avec tous mes respects aux « aghyoul » qui l’ont éliminé et nous ont prive de cet fait d’une Algerie qui serait aujourd’hui au meme rang que le Japon et la Chine

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