«Est obscure même la source d’où naît notre lumière» (Jean de la Croix, prêtre espagnol, 1542-1591)

Mais non, on pourrait même en dire plus car toute l’humanité est plus que blessée, voire humiliée dans sa chair, son être et sa conscience. En conséquence, cette crise économique aux relents d’une faillite idéologique du libéralisme aurait sapé tout ce qu’il lui reste d’espoir. Elle dépasse par son ampleur les trois plus grandes crises qu’a vécues le monde jusqu’à nos jours, à savoir, la grande dépression inflationniste de 1929, «le choc pétrolier» de 1973 ainsi que la récession subséquente de 1974 qui ont mis fin à la période des «Trente Glorieuses» [1945-1975], synonyme de stabilité et d’accélération industrielle en Europe et en dernier lieu, la crise économique de 1986 et ses effets collatéraux, particulièrement déstabilisateurs sur les pays du Tiers Monde. Preuve s’il en était besoin de l’inefficacité du modèle Occidental du progrès conçu depuis au moins «la Révolution Industrielle» de la fin du XVIII siècle.

En effet, l’opuscule du philosophe français Stéphane Hessel «indignez-vous», vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et traduit en 34 langues à travers le monde entier suscite encore des réactions et des problématiques contrastées. Tout au plus avait-il servi de «Bible anti-capitaliste» au mouvement des «Indignés», issu des quartiers déshérités de la région Madrilène et propagé depuis, dans la plupart des capitales de l’hémisphère Nord de la planète. Les Occidentaux devraient-ils pour autant s’entêter à poursuivre un modèle économique qui aurait justifié ses limites en imposant «leurs choix suicidaires» au reste de l’humanité ou chercheraient-ils seulement à sauver in extremis la mise, soit-disant un simulacre de «Capitalisme agonisant», acculé à marcher sur sa tête au lieu de s’appuyer sur ses pieds pour paraphraser la métaphore marxiste à propos de la dialectique hégélienne? Sûrement, le quadrimoteur pour reprendre le terme fort lucide du célèbre sociologue français «Edgar Morin», constitué par la science, la technique, l’économie et le profit aurait par le passé accéléré le rythme d’un rationalisme déjà combien débridé. Lequel a négligé les forces imaginatives et créatives de l’humain. Mais ce qu’il y a lieu de retenir à priori est que l’Occident en général et l’Europe en particulier sont secoués par les effets néfastes de «la globalisation-monstre» qu’ils ont mise au monde. Celle-ci est, semble-t-il, en train de manger ses propres «parentsgéniteurs » et semer tout autour d’eux du trouble. La tragicomédie de la Grèce dépasse tout entendement. Avec un passif de plus de 300 milliards d’Euros de dettes qui représentent plus de 140% de son (P.I.B), ce pays va tout droit vers la catastrophe en raison de son insolvabilité durable. Certes, la fraude fiscale en est en partie responsable car plus de 15 milliards d’Euros y sont absorbés presque chaque année (contrefaçon, non déclaration d’impôts, manque de culture capitaliste et du profit chez les citoyens) mais il n’en demeure pas moins que «les effets cataclysmiques» du libéralisme sauvage (déstructuration du tissu économique, absence d’un minimum de protectionnisme économique de la part d’État, et suppression des quelques minimes privilèges de «l’État-providence» à la faveur de l’intégration du pays à l’U.E) n’en finissent pas de choquer et les citoyens et les observateurs. A dire vrai, en dépit de toutes les tentatives des 27 pays de l’Union Européenne de coordonner leurs efforts afin de parer à une noyade programmée de la zone-euro (politiques de protectionnisme économique contre «Le Péril Jaune» chinois, recours récurrent au fonds de stabilité financière en vue de faire perdurer leur système, imposition de règles drastiques d’austérité et d’économies collectives, le 20 Octobre dernier, le parlement européen aurait voté une loi qui préconise 6.6 milliards de d’Euros d’économies supplémentaires), «l’effet de dominos» s’accélère à une vitesse hallucinante et les pays capitalistes tombent les uns derrière les autres sous le coup de tonnerre de la crise. Pour rappel, la Banque Centrale Européenne aurait même favorisé l’accès des banques au crédit pour rendre inutiles «les dettes souveraines» des pays membres. Chose d’ailleurs rarissime dans le système libéral conçu depuis le congrès de «Bretton Woods» en 1944. Ainsi, en presque une semaine, les banques européennes ont emprunté plus de 300 milliards d’Euros auprès de la B.C.E. C’est dire combien le système capitaliste a recours aux méthodes socialistes de gestion des crises. Par ailleurs, théoriquement, le contribuable hellène qui peine à recenser toutes les activités commerciales qui ont échappé au fisc et aggravé ainsi la cadence de l’endettement du pays, nécessite en contrepartie des aides compensatoires de la part de la B.C.E. En pratique, les facilités dont bénéficient actuellement les autorités grecques seraient des handicaps certains dans l’avenir (cycle de l’endettement, services et indus multipliés). Cela s’apparente par trop aux différents plans d’ajustements structurels «P.A.S» et ceux du «réechelonnement de la dette» imposés au pays de Tiers Monde par le Fonds Monétaire international (F.M.I) dès la fin des années 80 (l’Argentine, l’Algérie, et notamment le Brésil ). L’ex-premier ministre grec Papandréou, contraint par la troïka (U.E, Banque Centrale Européenne et le F.M.I) à s’engager dans des politiques d’austérité économique «anti-souverainistes» aurait préféré jeter l’éponge que de voir son pays humilié par le couple «Merkozy» (Merkel et Sarkozy) raillés dernièrement par le journal satirique «Le Canard Enchaîné». Ravagée par la fièvre de la révolte, la rue grecque n’en démord plus jamais d’autant plus qu’elle revendique le juste contraire des «consignes ultra-libérales» imposées en amont à ses dirigeants (augmentation des salaires, baisse d’impôts, et d’avantage d’embauche de fonctionnaires). Ironie du sort, ce qui a plus provoqué l’ire des «Indignados» de la place de Syntagma est cette «démocratie oligarchique» dictée par le «néo-impérialisme» qui aurait opposé un niet catégorique au référendum d’«auto-détermination économique», pourtant suggéré par le gouvernement grec sortant. Le président Sarkozy aurait pesé de tout son poids politique afin d’avorter le projet référendaire grec qui vise à le désengager des contraintes asphyxiantes de la zone-euro. Les desseins de «l’Élysée» sont atteints le 04 novembre dernier par l’annonce du gouvernement hellène de son annulation. On dirait qu’on est en plein «conflit souverainiste», typique de la «Guerre Froide». Où va donc la Grèce? S’interrogent nombre d’observateurs avisés. Avec un capital démographique qui avoisine les 12 millions d’habitants dont 730000 sont des fonctionnaires, la Grèce enregistre un taux de chômage aux environs de 17%. Tout au plus aurait-elle la lourde tâche de céder d’ici 2015, 50 milliards d’euros de ses actifs publics en faveur de la communauté européenne comme gage des aides reçues jusque-là. Opération qui risque d’étouffer toute perspective de croissance à moyen et à long terme. Ce qui apporte on ne peut plus un démenti supplémentaire à l’utopie de la solidarité européenne.

Il est aussi évident que ce processus tourbillonnaire et récursif de récession économique ne ménage aucunement le restant des pays de la zone-euro, qu’il s’agit de l’Italie, pays hautement industrialisé, ou de l’Espagne et du Portugal, pays qui le sont relativement moins. L’anarchie des marchés plutôt dire, son «autoritarisme» s’est répercuté négativement sur leurs équilibres financiers. C’est pourquoi, les politiques économiques d’austérité engagées assez tardivement par les gouvernements européens ont débouché sur des blocages institutionnels et impasses budgétaires sur fond de contestation sociale. Désormais, ce sont les géants économiques du (B.R.I.C.S) (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique de Sud) ainsi que les économies émergentes de l’Asie de Sud-Est (la Corée du Sud, Taïwan, Malaisie, le Singapour et même l’Indonésie) qui seraient beaucoup plus attractives à l’échelle planétaire en termes de perspectives économiques (croissance économique plus efficacité et cohérence des politiques). Au Moyen Orient, la Turquie, avec plus de 74 millions d’habitants, un secteur industriel florissant (automobile et textile notamment) contribuant à plus de 30% du P.N.B jumelé à un secteur touristique prometteur et source de recettes en devises, est la 16eme économie mondiale. Sa force démographique est de l’ordre de 75 millions d’habitants, ce qui a certainement «boosté» son économie. Ayant engagé un processus d’intégration à l’U.E depuis 1987, l’économie turque aurait atteint un P.I.B de plus de 736 milliards U.S en 2010, chiffre triplé par rapport à celui de l’année 2002, moins de 240 milliards U.S. Quant au P.I.B par tête d’habitant, il a atteint à peine 10080 Dollars U.S après avoir été aux alentours de 3500 en début 2000. Ce qui place inéluctablement ce «géant pana-islamique» en tête des pays émergents. Quant au géant dormant chinois, il engrange, lui seul, une réserve de changes de plus de 3000 milliards dollars, avec un P.I.B largement au-dessus des 5000 milliards de Dollars, soit l’équivalent du (P.I.B) global des 54 pays africains réunis, laissant ainsi derrière lui, le Japon avec un P.I.B aux environs de 4000 milliards de dollars. En plus d’un potentiel démographique énorme (plus de 1 milliard d’habitants), la Chine est dotée d’un marché commercial très compétitif. Cela dit, sur ce rythme, en moins d’une décennie, le grand dragon de l’Extrême-Orient serait économiquement dominant dans l’espace européen. Les pays de l’Afrique du Nord et les monarchies des pétrodollars du Golfe seraient également les destinations les plus privilégiées des entreprises chinoises, plus particulièrement dans les domaines du (bâtiment, management, industries lourdes et légères, et supervision technique). A part l’Inde, la triade ou «les Tigres asiatiques» (Taïwan, Malaisie et Singapour) sont dans cette région du monde des sous-puissances économiques reliées à l’orbite chinois. Néanmoins, elles ont respectivement des réserves de change de l’ordre de 430, 237, 223 milliards de dollars chacune. En Corée de Sud, puissance économique limitrophe et concurrente de la Chine, le P.I.B est de l’ordre de 1007 milliards dollars fin 2010 tandis qu’en Singapour, le revenu annuel par tête d’habitant dépasse de loin 43000 dollars, soit le quadruple du minimum annuel exigé pour une vie matérielle, épanouie et équilibrée (10000) dollars. Même en Afrique et en Amérique Latine, des petites puissances régionales mais non des moindres apparaissent. Le Brésil, huitième puissance économique à l’échelle mondiale, engrange un P.I.B de plus de 2000 milliards de dollars. Quant à l’Égypte et l’Afrique de Sud, elles ont enregistré chacune 220 et 370 milliards dollars de (P.I.B). Le cas égyptien mérite moins d’attention du fait du manque de productivité économique proprement dite et en raison de la nonconcordance du nombre de sa population, plus de 80 millions actuellement avec la valeur de son P.I.B. En plus, ce pays n’est plus inscrit dans une logique de création de richesses, mais table sur l’unique rente pétrolière et touristique. Pour rappel, la contribution des pays émergents à l’économie mondiale dépasse les 40%, ce qui fait concentrer ipso facto le potentiel économique entre l’Europe, États Unis et le Japon, les trois ensembles qui représentent le pôle libéral ou la fameuse «triade impérialiste» dont avait si bien parlé l’économiste égyptien «Samir Amin». L’Afrique est toujours à la traîne. Elle va certainement endurer les effets de cette crise économique puisque selon l’hebdomadaire «Jeune Afrique», une baisse de 1 point de la croissance du (P.I.B) européen se traduirait nécessairement par une réduction systématique de 10% de recettes de ses exportations et également par une baisse substantielle de la croissance de son (P.I.B). Schématiquement, les pays africains ont des économies rentières et vivrières non productrices de richesses nationales.

En plus, ces dernières années, les leaders africains peu engagés économiquement sur le plan de coopération (Sud-Sud), ont tourné catégoriquement leurs économies vers les anciennes puissances coloniales, à savoir ( l’U.E et les États Unis et le Japon). Le groupe composé de (Zambie, Zimbabwe, Mauritanie, Guinée) est particulièrement exportateur de minéraux, tandis que (Nigeria, Algérie, Angola, Libye, et Soudan) sont les pourvoyeurs d’hydrocarbures et en dernière ligne, (La Tunisie, Sénégal, Iles Maurice et Maroc) sont cantonnés dans le secteur des services, le tourisme notamment. Cela dit, en la rareté de la masse monétaire, les pays importateurs ou exploitants de ces services, en l’occurrence, les européens et les américains se verraient, dans un proche avenir, dans l’obligation de réduire drastiquement leurs commandes. Ce qui ne manquerait pas sans doute d’affecter les économies africaines rentières et fragilisées. L’Algérie, pays rentier par excellence dont les exportations sont à presque 98% à base d’hydrocarbures, recèle des réserves de change qui avoisinent des 170 milliards d’euros qui, faute d’une politique économique efficace et avec un indice de corruption des plus lamentables, risquent d’être gaspillés en des projets fantaisistes et sans rendement certain. Les réformes engagées dernièrement par le président Bouteflika sous la contrainte du vent contagieux du «printemps arabe» ne portent pas dans leurs gènes des perspectives d’une ouverture économique réelle ni l’esquisse d’un plan de sortie d’une économie nationale rentière et mono-productive( hydrocarbures) vers une industrie prometteuse et un marché d’exportation diversifié. Juste à ses parages, le Nigeria est lui aussi, une puissance économique non négligeable. Doté d’un P.I.B dépassant les 200 milliards de dollars grâce aux devises que lui procurent les hydrocarbures, le Nigeria est un pôle économique africain des plus prometteurs derrière l’Afrique de Sud. Néanmoins, les répercussions négatives de la corruption et la fuite de capitaux à l’extérieur de ses frontières le mettent en attente de perspectives. En réalité, tous les pays africains ont de quoi résister à l’hégémonie économique Occidentale pourvu qu’ils installent en urgence et sans immixtion des puissances occidentales carnassières et impérialistes, des bases solides de «bonne gouvernance». Garantie d’une véritable répartition de richesses et surtout de transparence. En plus, les déséquilibres économiques entre les classes sociales engendrent des frustrations multiples. Ce qui est de nature à enflammer la poudrière des peuples. Les pays du Sahel africain (Somalie, Tchad, Soudan, Djibouti, Kenya, Sénégal et Mauritanie) qui couvrent plus 5,4 kilomètres carrés de superficie et qui s’étendent de l’Océan Atlantique à la mer Rouge sont à insérer systématiquement sous cette grille de lecture. L’exode rural massif, la négligence totale du développement agraire, les disparités économiques criantes entre «l’hinterland» et les régions du littoral, l’enseignement de bas niveau et la corruption rampante qui gangrène le système politicosocial conjugués aux effets dévastateurs des nombreuses guérillas civiles dans ces nombreux pays seraient à n’en point douter des adjuvants certains au triste phénomène de l’émigration clandestine. Pour preuve, le spectre dramatique de la famine n’a pas laissé indemnes les populations africaines. Quatre pays y sont sérieusement touchés: Le Mali, la Haute-Volta, le Niger et le Tchad. Contrées dont les économies sont exclusivement vivrières (sorgho, mais et millet). Autrement dit, des productions d’auto-consommation et de substance non destinées forcément à l’exportation. Ce qui les rend fragiles au moindre coup de sécheresse qui caractérise généralement ces régions semidésertiques du monde. A titre d’exemple, au Soudan, plus de 4 millions d’habitants souffrent de pénuries alimentaires, conflit de Darfour aidant. En Somalie, depuis la grande famine de 1992 et l’opération de «Restore Hope» (rendre l’espoir) déclenchée par la «Maison Blanche» en vue de désamorcer la crise qui y sévit, l’hydre de la famine n’a malheureusement pas cessé de progresser. Dernièrement même, plus de 750000 âmes sont menacées par la malnutrition des suites des dernières convulsions anarchistes des rebelles. L’absence d’État en ce pays depuis pratiquement vingt ans aggrave sérieusement la situation d’autant plus que le mouvement islamiste «Es-Shabbab» aurait été soupçonné par les américains d’entretenir des liens étroits avec le mouvement «Al-Qaïda» du Maghreb islamique (A.Q.M.I), arrière-base logistique du terrorisme islamiste international, tombé en disgrâce aux yeux de «l’Oncle Sam» à partir de 11 Septembre 2001. De même, tous les pays de la Corne d’Afrique sont en butte à une insécurité alimentaire des plus dévastatrices, 4 millions d’habitants sont en Éthiopie en danger de famine. Autant d’âmes affamées au Kenya.

Ce qui est à noter en définitive est que tous les pays africains sont saignés à blanc par «une violence structurelle» des pays «impérialialo-capitalistes» du Nord. En termes plus simples, les logiques néolibérales ont saboté la croissance économique africaine car d’une part elles ignorent les dynamiques et les mécanismes d’évolution naturelle de ces sociétés-là. D’autre part, la volonté de s’approprier exclusivement le monopole économique du monde les force à «des stratégies génocidaires» à l’encontre d’un continent qui avait subi, des siècles durant, l’humiliation de «la traite négrière», de l’esclavagisme et du colonialisme barbare. Comble d’ironie, en 2001 à Doha, l’Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C), au lieu de penser aux modalités de compensation morale des préjudices historiques causés aux populations africaines innocentes, elle s’est attaqué d’une manière extrêmement virulente au P.A.M (projet alimentaire mondial) en raison du coût excessivement élevé des aides octroyées à des pays menacés de disparition, sachant que tout le financement de cette organisation provient principalement des dividendes que les pays du Nord tirent des richesses des pays de Sud. Mais en dehors de cette amère réalité, il semble que la gratuité ne fait plus partie des consignes de ce «club compradore» concocté entre le G8 et l’O.M.C alors que l’on sait que les États Unis qui, soi disant, luttent contre la militarisation du continent noir, comptent réserver en début de 2013, plus de 600 milliards de Dollars, soit le triple de réserves de change dont disposent au moment actuel l’Algérie, au seul volet de l’armement militaire. Est-ce à dire que les Occidentaux ne savent plus où se situent les limites de cet «Empire de la honte» pour paraphraser le titre de l’ouvrage de l’intellectuel suisse engagé «Jean Ziegler», qu’ils ont construit sur les cadavres du Tiers Monde? N’assiste-on pas au «délit de non-assistance à des peuples en danger»? Il paraît clairement que le développement technologique du Nord a extirpé l’éthique humaniste des coeurs. On est, s’il l’ose l’exprimer de façon toute synthétique, en pleine période d’«égoïsme libéral exacerbé» sur fond de volonté de célébration des vertus du néo-colonialisme. La guerre d’Irak et celle survenue dernièrement en Libye, en passant par la tragédie afghane n’ont-elles pas toutes été déclenchées pour contrôler les richesses du monde? Mais, l’effet Boomerang fait son travail, à titre d’exemple, les seules répercussions de la guerre déclarée sur les Talibans juste après le 11 septembre 2001 ont ruiné économiquement au moment présent les États Unis, déstabilisé ses alliances dans la région notamment, le Pakistan et crée un foyer de tension régional. En résumé, il s’avère que le duo formé par le «libéralisme-impérialisme» n’a fait que détruire l’alternative humaine à laquelle aspire le monde. C’est pourquoi, il incombe au mouvement des «Indignés» de prendre toutes ces données en compte afin d’éviter la réincarnation politique du libéralisme économique et ses avatars. Un voeu pieux auquel aspirent tous les pays du Tiers Monde.

Kamal Guerroua
2 janvier 2011

Un commentaire

  1. rayon de soleil on

    C’est la fin de l’occident
    Salam aleykou
    Une economiste Myret Zaki a dit que la crise de l’euro est du à une attaque des financiers américain ,afin de pouvoir financer à leur tour leur propre crise.
    Toutefois,l’occident est foutu.la cause c’est la loi de Pompidou(ncien fondé de pouvoir de Rotschild) de 73 impulsé par la banque rotschild qui commandait au etats d’emprunter aux banques privées par interets ,plutot q’au banque centrale qui eux ne font pas d’interet ou tres peu avec des taux fixes,par dessus le marché.
    Les politiques qui cherchent toujours à se faire elire se sont mis à la merci de ses banques et le peuple qui n’y comprend pas grand chose restent passif ,à part quelques indignés marginaux.
    Que le tiers monde se rassure.L’hegemonie occidentale n’en plus pour tres longtemps.Zaki et le chercheur Lordon et beaucoup d’autres economistes qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme s’attendent à tout instant à un nouvaeu karch ,qui selon eux est inéluctable ,puisque les speculateurs ont tout fait pour que les réformes tel la nationalistion des banques et la fin du credit fractionné ne soient pas voté.
    Si le peuple ne se lèvent pas ,l’occident va voir sa chute se concrétiser dans un, deux ,voir 3 ans et peut etre meme demain matin,avec l’annonce d’un nouveau krach ,auquel les etats n’y pourront rien car etant eux meme en quasi etat de faillite technique

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