Touati est un militaire notoirement connu pour son acharnement à tuer dans l’œuf toute velléité de changement. Nezzar, son acolyte dans l’arrêt du processus électoral, l’a d’ailleurs écrit dans ses mémoires : « Touati est derrière le coup d’Etat militaire de 1991 ». La lettre de démission forcée lue par Benjdid est simplement l’œuvre de ce criminel qui doit être traduit en justice selon la Constitution de notre pays.

Ce général, tombé en disgrâce auprès du roi vieillissant, surgit comme par magie pour guider notre peuple sur le chemin du changement démocratique. C’est ce sage qui hérite de la présidence de l’instance de consultations sur les réformes politiques…

Jusqu’ici tout est normal au pays des paradoxes…

Normal aussi de voir M. Soltani jouer au coq scandalisé par des institutions inappropriées aux exigences du changement et aux aspirations du Chaab…

Là où le bât blesse, c’est de voir mêlés à cette mascarade des hommes, comme Ghozali, qui n’ont cessé de clamer haut et fort, depuis le début du printemps arabe, que ce régime est un danger pour les libertés individuelles, que ce régime s’est fourvoyé dans toutes ses entreprises et que malgré les 500 milliards de dollars de notre pétrole, ce régime à raté toutes ses entreprises visant à moderniser notre économie, pire le pays se transforme en une SARL familiale.

Deux conclusions s’imposent au peuple algérien :

– Soit le président a perdu toute forme de discernement et l’avion est sans pilote ;
– Soit les généraux ont tout simplement repris la main, coupé, belote et rebelote.

M. Ghozali qui, il y a quelques mois, nous gratifiât de sa bombe médiatique « Nous étions les Harkis du régime », accepte de danser avec les loups encore une fois et nous prouve que harki c’est pour la vie.

Ghani Mahdi
23 mai 2011

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