Des individus malades, manipulés ou carrément commandités par les Services du pouvoir, cherchent manifestement ces jours-ci à provoquer des conflits artificiels entre vos sites, en mettant en avant, des considérations subalternes d’ordre soi-disant déontologique, comme par exemple, le fait de ne pas indiquer la source de tel ou tel article que vous mettez en ligne.
https://www.hoggar.org et http://www.lequotidienalgerie.org
Or – et de mon point de vue strictement personnel – la plupart des auteurs, pour ne pas dire leur totalité, qui signent des articles dénonçant les forfaitures du pouvoir illégitime, criminel et corrompu en place, ont précisément la volonté et le souhait de voir leurs articles relayés aussi largement que possible à travers Internet, à défaut de pouvoir les faire publier par une presse nationale servile, gavée de la soupe aux subventions. La notion de droit d’auteur – à supposer qu’elle s’applique ici – ne peut être invoquée contre l’auteur lui-même c’est un non-sens ! C’est assez souligner la débilité de ceux qui cherchent à nous torpiller.
Car, bien entendu, ces parasitages ici et là, cherchent clairement à déstabiliser le cours des débats entre citoyens sur des questions de fond, liées à la nature illégitime, criminelle et corrompue d’un pouvoir aujourd’hui mis à nu et désormais sur la défensive.
Dans les conditions actuelles de résistance citoyenne de tout un peuple opprimé et muselé, contre un régime illégal et liberticide que nous ne cesserons pas de dénoncer jusqu’à sa chute, ce serait faire preuve de la pire des niaiseries que de s’arrêter à des fausses considérations prétendument déontologiques. D’autant que, jusqu’à nouvel ordre, il n’y a aucune législation ou réglementation qui interdise à l’auteur d’un article de le diffuser simultanément par tous les moyens en sa possession, en direction de tous les supports qu’il veut. Et il appartiendra alors aux seuls responsables de publication, de décider de publier ou de ne pas publier.
Et puis, serait-ce devenu une mode à présent que d’entendre d’un coté, des Ouyahia, des Belkhadem, des Bouguerra ou autres serviteurs serviles et corrompus du système, oser parler sans rire, de « lutte contre la corruption », tandis que des criminels qui ont des milliers de morts innocents sur la conscience, viennent agiter sous notre nez, la « déontologie de la presse » ? Allons donc, il vaut mieux en rire. Avec mépris.
Post-scriptum : Merci à tous les internautes de relayer cette requête à l’adresse de Messieurs les Webmasters en charge des sites algériens pratiquant une opposition morale citoyenne contre le pouvoir illégitime, criminel et corrompu d’Alger.
Abdelkader Dehbi
15 février 2010
3 commentaires
DRS, DRS quand tu me tiens…
Ya Si Dehbi, Il ne faut voir le DRS partout. Dès qu’il y a une voix qui dérange, au lieu de l’écouter, et d’échanger avec elle sereinement, vous criez au loup et vous noyez le poisson dans le marécage imaginaire de l’infiltration.
Je vous rassure, Monsieur, je ne travaille pas pour le ‘système’, je le méprise autant que vous et plus peut-être. Tant qu’on verra les mains du DRS partout, on ne fera rien d’efficace pour l’Algérie. Les DRS sont des êtres humains, comme vous et moi, en chair, en sang et en os, avec leurs limites, n’en faisons pas des divinités qui contrôlent tout et tous.
C’est l’un des problèmes des Algériens. L’autre problème que j’ai soulevé hier et que personne n’a voulu discuter. C’est le suivant, je le répète :
C’est désolant de vous voir satisfaits et heureux de rassembler, chacun de vous, une cinquantaine d’internautes et de croire que vous allez avec cela changer l’Algérie. C’est cette dispersion aussi bien des forces politiques (Plateforme Benbitour, Rachad, 19 Mars, Initiative X, Moubadara Y, Mouvement Z, etc. etc.) que des forces de l’information (une dizaine de sites qui disent la même chose et ne coordonnent pas entre eux) que je regrette profondément. Chacun dans sa chapelle politique ou zaouia internet pense qu’il va, seul, sauver l’Algérie. Vous vous trompez lourdement et vous êtes tous coresponsable dans l’état de délabrement que vit l’Algérie. L’Algérie sera sauvée lorsque les politiques et les intellectuels algériens sauront réprimer un peu leur égo.
Avec tous les respects d’Alilou
Soyez patients!
@Alilou,
L’Algérie est passée par une longue période sombre qui a entretenu la suspicion entre les citoyens. Il faut du temps et beaucoup de pédagogie pour arriver à fédérer les forces que vous mentionnez (Plateforme Benbitour, Rachad, 19 Mars, Initiative X, Moubadara Y, Mouvement Z, etc. etc.).
D’ailleurs, ce n’est un phénomène nouveau. On a vécu la même chose avec d’autres mouvements (FFS, FIS, etc.) aujourd’hui disparus de la scène.
Mais je suis d’accord avec vous que la suspicion (la DRSite) n’est pas le seul facteur. Il y a aussi le corporatisme et l’égo des hommes et des femmes qui composent ces forces. Enfin, surtout l’égo des hommes…
Alors, patience… patience…
la chape de plomb des services
J’oserai apporter une petite réflexion sur le débat autour de ce sujet.
Il est effectivement navrant de constater qu’à chaque fois qu’une information capitale est diffusée, la réaction immédiate est d’attribuer cela au DRS, sous le soubassement de lutte de clans faisant croire et suggérant de prendre cela avec des pincettes pour finalement ne pas y croire.Cet état d’esprit relayé par la vox populi, réduit à néant tout effort et finit par « ridiculiser » ceux qui osent espérer un changement quelconque.
Heureusement qu’il reste Internet et quelques sites, comme HOGGAR, qui permettent aux citoyens de s’exprimer, enfin pour le moment.
Un intellectuel est celui qui écoute et surtout qui n’essaye pas ridiculiser son interlocuteur, même par le net. Le respect doit être total, sans conditions , les termes devant respecter les personnes.
Tous les avis et toutes les analyses doivent être acceptées sans verser dans la polémique et l’invective.
En tous les cas c’est avec un grand plaisir que j’ai découvert HOGGAR et je suis devenu accroc pour la simple raison que j’y ai découvert beaucoup d’auteurs de qualité, et j’ai lu avec beaucoup d’attention et de plaisir les contributions y compris d’auteurs qui ne sont pas de mon bord.