« Mon prochain fils, je vais l’éduquer pour être un fils de Moudjahid, pour qu’il venge tous ces enfants, tous ces morts. » (1)

A Gaza, entre décembre 2008 et janvier 2009, durant vingt-deux jours (2), l’armée israélienne, Tsahal, à travers l’opération « Plomb durci » a procédé à la destruction savamment orchestrée et planifiée de ce micro-territoire de 365 kilomètres carrés où s’entassent près d’un million et demi d’habitants. En sus de la destruction massive de plus de 4000 maisons, de la plupart des infrastructures étatiques, hôpitaux, universités, mosquées et oliveraies, l’offensive israélienne provoqua aussi la mort de 1417 Palestiniens, pour la grande majorité des civils, dont un tiers d’enfants, et 5450 blessés. A elle seule, la famille Samouni comptabilise 48 membres tués en un seul jour par les forces de l’IDF (Israeli Defense Forces).

Depuis, les armes et les bombardements se sont [partiellement et temporairement] tus même si d’autres victimes palestiniennes sont depuis venues s’ajouter aux précédentes. Les passions, autour de ce conflit, ne sont toutefois pas prêtes de s’estomper. Cependant, avec un peu de recul, pointons du doigt certaines réalités et vérités au sujet du conflit israélo-palestinien. Sans prendre d’inutiles raccourcis.

Suite à la guerre du Liban de l’été 2006, Norman Finkelstein avait souligné que les Israéliens n’en resteraient pas sur cette défaite face au Hezbollah et qu’il y aurait une autre guerre dix fois plus meurtrière (3). Le dernier carnage israélien à Gaza n’a rien à voir avec une quelconque prophétie. Cela est tout simplement une analyse pertinente d’un homme qui connaît très bien la logique guerrière des dirigeants israéliens.

En effet, depuis 1948, les dirigeants israéliens successifs n’ont jamais été des gens de paix. Bien au contraire. De Ben Gourion à Benyamin Netanyahou, en passant par Ehoud Olmert, Izak Rabin ou Golda Meir, ces leaders sionistes n’ont jamais eu pour but que d’humilier les Palestiniens. Leur rêve d’Eretz Israël ne pouvait et ne peut souffrir d’aucune ambigüité. Quiconque a lu l’histoire du sionisme sait que son but ultime est de déposséder les Arabes et s’accaparer la Palestine. Et la politique sioniste ne cesse de pousser les frontières indéfiniment (4). Pour exemple, le nouveau mur israélien, qui est aussi plus long et plus haut que le mur de Berlin, a englouti 10% supplémentaire des 22% de la Palestine qu’Arafat et Abbas étaient supposés négocier. Ce qui fait dire au grand reporter britannique Robert Fisk ainsi qu’à Ben Ehrenreich que le sionisme est le cœur du problème (5).

Par ailleurs, l’arrogance israélienne n’a en fait jamais eu de limite. Une arrogance politique savamment transmise de génération en génération. Depuis soixante longues années, maintenant et avec le temps, ce qui aurait dû être transformé en une forte confiance en soit [assertiveness] s’est tout simplement métamorphosé en pure et dure arrogance. Oui, arrogance. Il n’y a qu’à écouter les leaders politiques de Tel-Aviv pour se rendre compte qu’ils n’entendent nullement rendre de compte à personne. Mis à part les Etats-Unis, pas un seul Etat au monde ne pourrait ignorer aussi ouvertement les différentes résolutions onusiennes successives avec autant d’audace, de dédain et d’arrogance qu’Israël. Même lorsque la Cour Internationale de La Haye statue sur l’illégalité du mur israélien, Tel-Aviv en arrive à répondre que la cour à tort (6) ! Depuis la guerre des six jours en 1967, et malgré les résolutions 242 et 338 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui en appellent au retrait d’Israël des territoires palestiniens,  l’Etat juif refuse impunément de se retirer. Même les Américains soulignent l’illégalité des actions d’Israël depuis trente ans (7) !

A cela s’ajoute le profond mépris qu’a une grande majorité de soldats israéliens pour les civils palestiniens. Mais lorsque l’on connait le mépris qu’ont aussi les membres de l’état-major de Tsahal, cela ne peut surprendre. N’est-ce pas un ancien chef d’état-major israélien, Moshe Ayalon, qui en 2002 disait qu’il fallait « faire comprendre aux Palestiniens,  au plus profond de leur conscience, qu’ils sont un peuple vaincu » (8) ?! Et comme l’indique Samy Cohen, certains responsables israéliens pensent [profondément] que les Palestiniens ne comprennent que la force, et la seule façon de protéger Israël est de les maintenir dans la crainte et l’humiliation ou dhel (9). Malgré toutes les atrocités perpétuées par les membres de Tsahal, le ministre de la défense, Ehoud Barak, comme tous les généraux israéliens depuis soixante ans, continue toujours de penser que « l’armée israélienne est la plus morale du monde » (10). Et l’ancien premier ministre Ehoud Olmert de renchérir : « Je ne connais aucun militaire qui soit plus moral, plus régulier et plus sensible à la vie des civils que ceux des forces armées israéliennes » (11). Que ces deux faucons israéliens soient sensibles à la vie des civils israéliens, cela ne fait aucun doute. A celle des Palestiniens, le doute est alors plus que permis.

Les alliés d’Israël ne sont pas en reste. Depuis 60 ans, les Palestiniens humiliés souffrent et meurent devant le cynisme et l’hypocrisie de la ‘communauté internationale’. Et pour cause. Pendant trop longtemps, il n’était pas de bon ton de critiquer ouvertement la violence politique et militaire de Tel-Aviv. Comme l’écrit Ben Ehrenreich, pendant un demi-siècle, il était impossible de critiquer ouvertement l’Etat d’Israël sans prendre le risque d’être taxé d’antisémite ou pire (12). Remettre en cause les actions d’Israël, mais aussi la nature intrinsèquement sioniste de sa création, a en effet été pendant trop longtemps perçu comme un blasphème (13). Cependant, il est indiscutable que pendant beaucoup trop longtemps aussi, les amis d’Israël ont dominé subjectivement les débats sur ce sujet. A ceux-là, il est bon de leur rappeler que les amis sont aussi là pour indiquer les erreurs et les fausses routes. A ceux là, j’ajouterai aussi que jamais un Juif n’oserait l’immonde action de détruire un lieu aussi sacré qu’une mosquée. Un lieu de savoir comme une université. Ou utiliser des bombes au phosphore sur des civils. Un homme politique israélien oui. Mais, le cynisme et le mépris que nourrissent les Occidentaux vis-à-vis de la ‘rue arabe’ est cependant lui aussi affligeant. Comme l’écrit Alain Gresh, les chancelleries occidentales n’ont rien fait d’autre que de récuser les résultats des élections démocratiques de janvier 2006 en Palestine qui ont vu la victoire du Hamas (14) et « haussent les épaules quand le gouvernement saoudien condamne le génocide raciste à Gaza » (15).

Pour Tel-Aviv, comme pour ses alliés, le Hamas est responsable de la mort de civils palestiniens argumentant que le mouvement de résistance utilise ces derniers comme boucliers humains. Ce qui est totalement faux. Bien au contraire, comme le rappelle Samy Cohen, la stratégie de Tsahal est de faire pression sur les populations et leur faire comprendre qu’elles subiront ces pressions tant qu’elles maintiendront leur soutien à l’ennemi [le Hamas] (16). Cette stratégie vieille de plus de cinquante ans a aussi été utilisée au Liban, dans les années 1980, et pendant l’offensive israélienne de 2006 (17). Mais alors qu’Israël espérait et espère encore que les populations libanaise et palestinienne rendraient le Hezbollah et le Hamas responsables de leurs malheurs, c’est tout le contraire qui se passe. Et même si certains blâment le Hamas, les civils palestiniens pour la grande majorité, sont derrière le mouvement de résistance. En effet, la stratégie employée par les dirigeants israéliens qui consiste à utiliser les civils palestiniens contre un mouvement de résistance endogène est vouée à l’échec. Cela n’a jamais fonctionné en Palestine, ni en Algérie face aux Français ni au Vietnam avec les Américains. Bien au contraire, cette stratégie de diviser pour mieux régner ne fait que renforcer les arguments des mouvements de résistance.

Le traumatisme de la guerre du Liban en 1982, au cours de laquelle la capacité de dissuasion de Tsahal avait été fortement érodée, participe aussi à cette obsession. Pour Cohen, « depuis soixante ans, Israël vit dans l’idée que perdre une bataille entraînerait sa fin ; la puissance de son armée est donc au cœur de l’identité israélienne » (18). De plus, depuis l’Holocauste, les dirigeants et militaires israéliens sont hantés par la perte de vies israéliennes. Et afin de limiter au maximum toute perte juive, tout est mis en œuvre au détriment des civils palestiniens, hommes, femmes et enfants. Et il est indéniable que les vies palestiniennes ne comptent guère pour les dirigeants israéliens. Face à des attaques contre des civils, l’armée frappe fort. Il faudrait ‘graver’ dans les esprits des groupes armés, mais aussi des populations qui les protègent, que le terrorisme ne paie pas. Taper fort est une question de crédibilité, quitte à toucher les civils (19).

Il est cependant tout aussi biaisé et injuste de renvoyer dos à dos, comme certains se complaisent à faire en Europe et aux Etats-Unis, le Hamas et Israël. En effet, depuis le retrait d’Israël de Gaza en 2005, les roquettes Qassam ont tué 11 Israéliens. Tsahal, elle, a tué 1700 personnes auxquelles s’ajoutent les 1417 victimes de l’offensive « plomb durci » (20). Où se trouve la disproportion ?! Et à ceux qui fustigent le Hamas et ses roquettes Qassam – qui ne sont en réalité que des roquettes Barbie et Kent en comparaison avec les F-16, les hélicoptères Apaches et autres armes modernes et sophistiquées de Tsahal – lancées sur Israël, il ne serait pas inutile de rappeler que ce mouvement de résistance fait face à l’une des plus puissantes armées du monde qui pourrait rayer de la carte tous ses voisins d’une simple pression sur le bouton nucléaire. Condamner le Hamas avec autant de velléité n’est rien d’autre qu’une mascarade diplomatique. Comme l’avait si bien rétorqué Larbi Ben M’Hidi aux militaires français pendant la bataille d’Alger : « Donnez nous vos avions et prenez nos couffins ! » (dans lesquels étaient dissimulées les bombes artisanales). N’est-ce pas aussi ce grand homme de paix qu’est Nelson Mandela qui écrivait dans ses mémoires que face à l’Apartheid, « l’ANC n’avait pas d’autre choix que la résistance armée et violente » (21). C’est ce même homme qui continue en écrivant que « quand on refuse à un homme de mener la vie dans laquelle il croit, il n’a pas d’autre choix que de devenir un hors-la-loi » (22). De plus, cela fait maintenant plus de vingt ans que les Palestiniens ont reconnu l’Etat d’Israël (sommet d’Alger en 1988). Depuis, le monde arabe a aussi tendu la main en offrant à Israël une normalisation complète en échange de son retrait des territoires occupés (23). Mais la dure réalité, c’est que depuis soixante ans, les dirigeants israéliens successifs n’ont jamais cherché la paix. Pas même Izak Rabin, contrairement à ce qui est souvent dit. Toujours au sujet de la lutte de l’ANC durant l’Apartheid, c’est encore Mandela qui indiquait que ce n’est que lorsque « l’Etat cesserait d’imposer la violence à l’ANC [que] l’ANC répondrait par la paix » (24).

Le Frankenstein israélien créé avec l’aide des Européens ne souffre d’aucune ambigüité de comparaison avec celui du docteur Jekyll. Un Etat-monstre fondé il y a 60 ans par des terroristes qui sont entre temps devenus présidents, ministres ou pères de buveur de sang comme l’ancienne ministre des Affaires Etrangères, Tzipi Livni. Et c’est dans cet Etat que coule impunément le sang palestinien d’une grande majorité de foyers israéliens. Comme l’indique si bien le titre du livre du journaliste français Charles Enderlin (25), c’est bien par la violence dure et le terrorisme que naquit l’Etat d’Israël. Et depuis soixante longues années et la fin de la seconde guerre mondiale, des millions de réfugiés palestiniens, victimes indirectes de l’Holocauste européen et de la persistante culpabilité des dirigeants du Vieux Continent, sont toujours sans Etat [stateless].

Les dirigeants de cet Etat-Monstre sont restés figés dans le[ur] passé marqué par la deuxième guerre mondiale. Leur hantise sécuritaire disproportionnée ne peut que les pousser à continuer leur politique d’humiliation et de dépossession des Palestiniens. Cependant, s’il peut y avoir un seul aspect positif à cette guerre, celui-ci serait la bataille de la communication internationale, longtemps dominée par Tel-Aviv et ses alliés occidentaux. En effet, malgré le blocus israélien et les visites guidées de Tsahal dans les territoires sélectionnés de Gaza, l’image publique de l’une des plus puissantes armées au monde est aujourd’hui sans aucun doute ternie.

En effet, la politique médiatique israélienne vis-à-vis des Palestiniens a tendance à ne pas tenir compte des nouveaux paradigmes et outils de communications. Les jeunes Européens d’aujourd’hui n’ont aucun problème avec leur conscience contrairement à celle coupable de leurs parents et grands-parents. Et l’opinion publique internationale n’est plus dupe devant le professionnalisme des communicateurs israéliens. Nul doute que la guerre de communication, longtemps conduite haut la main par Tel-Aviv, tourne lentement à l’avantage des victimes palestiniennes. Même si certains canaux de communication européens et américains restent encore frileux lorsqu’il s’agit de condamner Israël, l’opinion publique a un large choix d’information pour se faire sa propre opinion. Et critiquer la chaine d’information qatarie Al Jazeera pour son ‘voyeurisme’ et parti-pris est tout ce que peuvent faire certains analystes et medias pour compenser leur hypocrisie. Internet fait le reste. Et si l’on ne peut beaucoup espérer qu’une enquête onusienne puisse traduire devant les tribunaux compétents les dirigeants et responsables israéliens dans un avenir proche, une telle décision est tout de même un signe fort à ces derniers.

Aussi, les dirigeants américains et européens ne pourront pas éternellement renvoyer dos à dos – quand ils ne condamnent pas les partis arabes pour leurs actions défensives répondant aux agressions israéliennes – le Hamas ou le Hezbollah et l’Etat d’Israël sans admettre la nature belliqueuse et va-t-en guerre des leaders israéliens. Comme le rappelle Nelson Mandela au sujet de l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid : « C’est l’Etat [sud africain] qui était responsable de la violence et c’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’a pas d’autre choix que de répondre par la violence » (26). La colère du Premier ministre turque Recep Erdogan à Davos ne pourra rester isolée indéfiniment.

En 2009, il est urgent et nécessaire de souligner la nature xénophobe, raciste et belliqueuse de l’Etat d’Israël envers les Arabes. Le grand universitaire palestino-américain, feu Edward Said, n’avait d’ailleurs jamais hésité à appuyer très fort sur ce point. Refuser et condamner le sionisme et la politique destructrice israélienne n’est en effet ni antisémite ni d’obédience radicale.

L’actuel et les futurs leaders de l’Etat d’Israël devraient méditer sur le fait que depuis sa création, en 1948, l’armée israélienne a mené sept guerres à ses voisins arabes. Et malgré ses succès, elle n’a jamais vaincu ses ennemis les plus acharnés que sont le Hamas et/ou le Hezbollah libanais. Mais les dirigeants israéliens confondent depuis longtemps assertiveness et arrogance. Il est donc urgent que ces derniers et leurs amis et complices occidentaux méditent sur les raisons et conséquences de la phrase suivante : « Mon prochain fils, je vais l’éduquer pour être un fils de Moudjahid, pour qu’il venge tous ces enfants, tous ces morts ». N’est-ce pas encore Nelson Mandela qui écrit dans ses mémoires que : « L’accumulation régulière de milliers d’affronts, de milliers d’humiliations, de milliers d’instants oubliés, a créé en moi une colère, un esprit de révolte, le désir de combattre le système qui emprisonnait mon peuple » (27)?

La récente visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington et les propos tenus par ce dernier au sujet d’un Etat palestinien viable et indépendant ne font que confirmer le mépris des dirigeants israéliens pour leurs voisins palestiniens. Pendant ce temps, les colonies juives continueront à grignoter les morceaux de territoires palestiniens restants. Ce qui fait dire à Zyad Clot « qu’Israël préfère encore une gestion même incertaine de ce conflit plutôt que sa résolution, persuadé que l’unilatéralisme et l’usage de la force restent en définitive le meilleur garant de sa sécurité. Penser qu’Israël puisse soudainement faire le pari d’une véritable paix, entre égaux, relève du fantasme » (28). L’Union européenne elle, continuera à financer la reconstruction de Gaza.

Dans son livre, The Arabs, le grand historien britannique Peter Mansfield écrivait qu’il y a peu d’espoir de voir la paix et un Etat Palestinien viable dans les 100 prochaines années (29). Ses écrits semblent malheureusement devenir prophétie ! A moins que la seule solution à ce conflit ne soit, comme le pense Norman Finkelstein, qu’Israël doive souffrir d’une défaite militaire (30) pour accepter enfin des pourparlers pour une paix sincère. Et ce n’est seulement qu’après cette (hypothétique) défaite militaire que les Israéliens accepteront de s’asseoir autour d’une table de négociation. Une table ronde. Et non plus rectangulaire.

Kel Tamashek
18 août 2009

Notes

1) Une Palestinienne en colère dont la famille a été massacrée par l’IDF in Le Monde, 24 janvier 2009.

2) Il y a peu de doute que l’investiture de Barack Obama à la Maison Blanche, jour de fête par excellence, le 20 janvier, ait précipité l’arrêt des hostilités israéliennes.

3) http://www.normanfinkelstein.com/in-defense-of-hezbollah/

4) Il est intéressant de voir que l’affiche de la récente campagne publicitaire du ministère du tourisme israélien, que l’on pouvait voir dans le métro londonien, englobait la bande de Gaza et les Territoires occupés au sein d’Israël. Le ministère en question a ensuite admis son erreur. Etait-ce cependant une erreur ou un réel lapsus révélateur ?!

5) Robert Fisk, How can you trust the cowardly BBC? in The Independent, 16 avril 2009; Ben Ehrenreich, Zionism is The problem in Los-Angeles-Times, 15 mars 2009

6) Robert Fisk, How can you trust the cowardly BBC? in The Independent, 16 avril 2009

7) Ibid

8) Alain Gresh, Contrecoups imprévus de la guerre livrée aux Palestiniens in Le Monde Diplomatique, Février 2009

9) Samy Cohen, Face au terrorisme, Israël a toujours répliqué de façon disproportionnée, in Le Monde, 28 avril 2009

10) L’image ternie de Tsahal après la guerre de Gaza, in Le Monde, 27 mars 2009

11) Ibid

12) Ben Ehrenreich, Zionism is The problem, in Los-Angeles-Times, 15 mars 2009

13) Ibid

14) Il est indéniable que lorsque des élections démocratiques sont tenues dans un Etat arabe et musulman et où un parti islamique en sort vainqueur, perçu souvent à tort comme antioccidental, comme ce fut le cas en Palestine en 2006 ou en Algérie en 1991, cela ne pose aucun problème aux pays occidentaux d’aider les régimes autoritaires en place. Un réel système politique démocratique à géométrie variable ou ‘fais ce que je te dis mais ne fais pas ce que je fais’ !

15) Op. cited

16) Op. cited

17) L’historien Ilan Pappe a depuis longtemps démontré que dès les premiers jours de sa création, Israël utilisait la terreur face aux populations civiles pour les faire fuir.

18) Op. cited

19) Op. Cited

20) Dominique Vidal, Plus le mensonge est gros…, in Le Monde Diplomatique, février 2009

21) Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté, Le Livre de poche, Paris, p. 203

22) Ibid, p. 313

23) Dominique Vidal, op. cited

24) Op. Cited, p. 684

25) Charles Enderlin, Par le feu et par le sang, Albin Michel, Paris

26) Op. cited, p. 646

27) Op. cited, p. 118

28) La fin de la solution des deux Etats. Pas d’autre choix que la cohabitation, in Le Monde, 21 mars 2009

29) Peter Mansfield, The Arabs, Penguin History, London

30) Op. cited

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