الكاتب: Djamaledine Benchenouf

Nous savions depuis des mois que l’impasse politique dans laquelle s’est fourvoyée l’oligarchie ne pouvait pas perdurer, car elle menaçait tout le régime d’implosion. La catalepsie politique de Bouteflika et son retrait ostensible des tractations claniques, à la veille des élections présidentielles, et dans une situation sociale au bord de l’explosion sociale généralisée, semble avoir poussé les membres principaux de la junte à tenter de rééditer un complot d’envergure, pour reprendre totalement en main une situation qu’ils ne contrôlent plus de la façon qu’ils voudraient.

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Le FFS est la seule force politique crédible qui subsiste dans notre pays. Le régime est obnubilé, voire terrorisé, par ce parti politique qui a su résister jusqu’à aujourd’hui, aux multiples et vaines opérations de subversion qui ont tenté de le saborder.

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Une vieille connaissance de Bouteflika, qui l’avait rencontre pendant sa ”traversée du golfe”, me confiait un jour que celui-ci avait un profond mépris pour la populace que nous sommes. Il lui avait dit que nous méritions tout ce qui nous arrivait, et que nous étions juste bons à applaudir et à vociférer. A une journaliste libanaise, notre président irremplaçable confiait, avec cette moue dédaigneuse qui le caractérise depuis qu’il préside a nos destinées, que l’indépendance de l’Algérie n’a pas été gagnée de haute lutte par le peuple, mais que c’était une minorité qui la lui avait offerte. Une minorité dans…

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Avez-vous remarqué qu’il n’y a plus de bonnes nouvelles en Algérie ? Même l’incroyable, l’inimaginable et inespérée flambée des cours du brut, qui aurait dû propulser notre quotidien au rang des pays développés, n’a été, dans l’ensemble, une bonne nouvelle que pour ceux qui piquent dans la caisse. C’est parce qu’ils font tout pour que l’on ne se rende pas compte qu’on est riches. Cela pourrait nous donner des idées. Surtout depuis qu’ils ont décidé de s’approprier la caisse, plutôt que de piquer dedans.

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On se serait attendu, après les révélations gravissimes du journal La Stampa sur l’assassinat des moines trappistes, à une réaction musclée de la presse algérienne. Comme à ses habitudes en pareil cas. A chaque fois que la junte est mise en cause dans une affaire de massacre collectif, d’exécution sommaire, de torture ou d’enlèvement. Habituellement, en effet, lorsque les généraux algériens sont mis en cause, dans des affaires de crime contre l’humanité, les ”ténors” de la presse algérienne usent de leur artillerie lourde pour tirer à boulets rouges sur "les ennemis de l’Algérie" qui ont osé flétrir l’image des "sauveurs…

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Le crime ne paie pas. Tôt ou tard les criminels seront démasqués. Un article du journal italien La Stampa, dans son édition d’aujourd’hui nous apprend qu’un témoignage accablant, celui d’un haut fonctionnaire occidental, très introduit en Algérie, désigne sans aucune ambiguïté, et avec des détails, l’armée algérienne comme étant à l’origine de l’assassinat des moines trappistes. C’est un hélicoptère MI 24 de l’armée algérienne qui a ouvert le feu sur eux. Le plus horrible est qu’ils auraient été décapités, après leur assassinat, pour faire croire que c’étaient les islamistes armés qui les avaient tués et mutilés. Un travail de boucher…

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A priori, tout le monde sait ce que veut dire démocratie. Pourtant, dans notre pays, ce concept, dans l’entendement de gens qui veulent vivre en démocratie, sans pour autant accepter le verdict des urnes, à moins qu’il n’aille dans leur sens, et qui ont salué l’intervention de l’armée pour interrompre un processus démocratique, comme une mesure de salut public, est devenu une question compliquée.

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Personne, parmi nos éradicateurs, ne retrouve à redire lorsqu’il entend parler de démocraties chrétiennes. Tous ces démocrates-patriotes-républicains qui ont fait les beaux jours d’une certaine liberté de la presse, et d’une vision très curieuse de la démocratie, en ces années où les Algériens étaient massacrés en gros et au détail, ont réussi faire ingurgiter à l’opinion publique une perception très manichéenne, pour le moins qu’on puisse dire, de la politique et de la société civile. D’un côté la démocratie, leur démocratie, et de l’autre l’islamisme.

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Ali Benhadj, qu’on le veuille ou non, est un leader incontestable de la mouvance islamiste. Jusqu’à preuve du contraire, c’est un homme politique et non un terroriste. Il a été jeté en prison, par les généraux janvièristes, dans des cachots innommables, où il était privé même de la lumière du jour, pendant de longues années. Les uns et les autres lui ont fait des procès d’intention, et l’accusent même d’être l’auteur de la tragédie algérienne. Dans les faits, il n’a commis que l’immense faute d’avoir fait élire son parti par le peuple.

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Un ami me faisait remarquer que depuis quelque temps, Tahia bladi laissait penser que c’était un site proche des thèses islamistes. Parce que, me précisait-il, il donnait la part belle aux islamistes, au moment ou il fustigeait ceux qui les ont combattus. J’ai retrouvé dans les archives du blog, que je tenais avant l’actuel site, une réponse que j’avais faite, en avril 2007, à un lecteur qui m’accusait, lui aussi, d’avoir choisi le camp des islamistes. Voici la réponse que je lui avais faite. C’est la même que je fais à mon ami:

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