Le livre explique, documents à l’appui, que ce qui se passe au Liban et la région a été planifié à la faveur de l’assassinat de R. Hariri. L’Elysée s’est rapproché de Washington autour du dossier syro-libanais. En mars 2004 Chirac a déclaré aux sénateurs américains «Vous devez aider le Liban à se débarrasser de la tutelle syrienne» en demandant, en plus, des sanctions. En excluant à l’avance toute implication d’Israël, Chirac propose à Bush une commission d’enquête internationale qui renforcera l’opposition libanaise à la Syrie.
V. Nouzille révèle une lettre écrite par Jacques Chirac où l’on peut lire: «Lorsque vous poussez le régime syrien à l’échec sur la question libanaise, nous le visons en plein dedans, je suis convaincu que la Syrie n’abandonnera pas que si nous l’effrayons et nous lui causons du mal », ajoutant connaitre le fonctionnement du système en Syrie et que en conséquence il n’y a pas de doute que la décision d’assassiner Hariri a été prise par Bachar al-Assad.
L’auteur affirme que 4 jours seulement après l’assassinat de Rafic Hariri, avant même la décision de lancer une enquête internationale, les ambassadeurs des États-Unis et de France Jeffrey Feltman et Bernard Aime ont déclaré que «la République arabe syrienne est le criminel» suivi par Hosni Moubarak confirmant plusieurs fois à Chirac «que l’attentat porte la signature de la Syrie». C’est de là que la machine d’accusation et de propagande a commencé.
Le journaliste français dévoile aussi comment il a été tenté d’éloigner le Hezbollah de Damas en envoyant son ambassadeur pour rencontrer le SG du Hezbollah mais que ce dernier a refusé en répondant qu’il ne sera pas touché à la Syrie et que la résistance se poursuivra. Il précise également que l’idée de créer un TSL a été admise au cours de la réunion entre M. Chirac et Condoleezza Rice le 14 Octobre 2005. Ce n’est que juste après, que Fouad Siniora a demandé à l’ONU de créer ce tribunal. Après un 1er échec de ce tribunal lorsqu’il fallait accuser la Syrie et des officiers, ce TSL est considéré, depuis, par la majorité de la classe politique, comme un facteur de trouble et de division surtout lorsqu’il a refusé de s’intéresser aux faux témoins qui ont fourvoyé la 1ère enquête, que l’opposition considère primordial. La majorité des partis le rejette en avisant qu’il n’aboutira jamais à la vérité car érigé pour combattre la résistance à Israël.
Amar Djerrad
16 janvier 2011
3 commentaires
Quand le France et les Etats Unis visent la Tunisi
Je crois qu’il faut se mettre à l’ordre du jour. Monterz vous plus intelligents bon Dieux!!!!!!!!!Il y’a de grands enjeux en cours à Tunis, politiques, géostratégiques……….. et tout ce que vous voulez!!!!!!!!!!!
Du calme M. Dehbi
Du calme Mr Dehbi. Cet article à été rédigé il y a exactement 35 jours. Le journal qui devait le publier ne l’a pas fait faute de place au début puis à cause des nouveaux développements politiques. Je ne voulais pas le jeter car il contient des informations intéressantes.
Voici un autre article sur le Liban qui a été rédigé il y a 8 jours dois-je le jeter aussi. Celui-là je vous conseille de le ré intituler: L’ALGÉRIE A TROUVE SON PRÉSIDENT: Bouteflika
contesté c’est Dehbi qui est élu.
Pas d’accord avec vous !
Vous dites « Montrez vous plus intelligents bon Dieux!!!!!!!!!… »
Pas d’accord! je ne pense pas que ce soit une bonne manière de traiter les gens de cette façon même s’ils ne sont pas de votre bord! Imaginez que l’on vous renvoi ce qualificatif?